Réorganisation prochaine des chambres de commerce et d'industrie
ALGER - Le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national œuvre à la réorganisation de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et des chambres de wilayas, afin d'optimiser leur efficacité dans le soutien à l'investissement et à l'entrepreneuriat, a indiqué, jeudi, le ministre du secteur, Tayeb Zitouni. Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président de l'APN, Mounder Bouden, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, et de membres du Gouvernement, M. Zitouni a affirmé que son département avait entamé la réorganisation de ces structures "afin de leur conférer plus de flexibilité pour leur permettre de promouvoir et de soutenir l'investissement et l'entrepreneuriat, et d'accompagner les opérateurs économiques". L'évaluation effectuée dans le cadre des réformes programmées pour la modernisation et le développement des établissements sous tutelle a révélé des "insuffisances" dans la gestion administrative de cette chambre, a précisé le ministre, faisant état de nombre d'irrégularités enregistrées lors de l'application de certaines dispositions du décret exécutif régissant cette chambre, publié en mars 2022. Dans le souci de remédier à cette situation, un atelier a été lancé pour "une révision complète des dispositions de ce décret, avec une large participation des élus, des experts et des cadres des chambres relevant de la CACI", a ajouté le ministre. Selon M. Zitouni, cette mesure vise à "apporter la flexibilité nécessaire au fonctionnement de la CACI et des chambres de wilayas, à consolider la gestion décentralisée en lui conférant une indépendance financière et administrative, outre l'élargissement de la représentation des élus au sein du conseil d'administration de la CACI, en impliquant toutes les régions du pays, avec la mise en place de conseils d'administration au niveau des chambres de wilayas, en y associant des représentants des élus". En réponse à une question relative au remboursement des frais de transport des commerçants d'In Guezzam, et à la stratégie de son département pour approvisionner cette wilaya, le ministre a fait état d'une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard DA allouée au remboursement des coûts de transport de marchandises. Il a également assuré que son secteur prendra en charge le traitement de l'ensemble des dossiers en suspens et de toutes les dettes antérieures depuis 2014. S'agissant de la régulation des prix dans la commune de Tin Zaouatine, les services du Commerce, a-t-il dit, ont œuvré au renforcement des mécanismes d'approvisionnement et de distribution afin de limiter la spéculation et de stabiliser les prix. Pour ce faire, plusieurs mesures ont été adoptées, notamment l'attribution à la wilaya, mensuellement, un quota de 9.800 tonnes de divers produits de large consommation, dont 6.800 tonnes sont directement destinées aux commerçants de détail des communes d'In Guezzam et de Tin Zaouatine, le reste étant stocké comme réserve de sécurité pour la wilaya. Ces mesures, explique le ministre, comprennent également l'octroi de locaux aux Offices publics chargés de la régulation et de la distribution, afin de prévenir certains dépassements, tels que l'acheminement de marchandises depuis des wilayas éloignées pour bénéficier de frais d'indemnisation plus importants, alors que ces produits sont disponibles dans des unités plus proches. Figure, également, parmi ces mesures, une réflexion sur la révision du tarif au kilomètre pour l'indemnisation du transport, en tenant compte des facteurs géographiques et de l'état des routes. Par ailleurs, le ministre a indiqué que le secteur s'employait à renforcer le commerce de troc transfrontalier, "pour permettre aux habitants des zones frontalières de bénéficier d'un approvisionnement supplémentaire en produits autorisés, dans le cadre d'une organisation rigoureuse visant à soutenir l'activité commerciale locale et à assurer la disponibilité des marchandises". Dans ce sens, il a expliqué que le ministère "envisage une révision du cadre législatif et réglementaire régissant le commerce de troc, afin de le hisser à la hauteur des attentes des associations professionnelles actives dans la région, à travers l'élargissement de la liste des produits autorisés sur le marché et à renforcer les mécanismes de contrôle, garantissant une répartition équitable et efficace des marchandises au profit des populations locales".


ALGER - Le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national œuvre à la réorganisation de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et des chambres de wilayas, afin d'optimiser leur efficacité dans le soutien à l'investissement et à l'entrepreneuriat, a indiqué, jeudi, le ministre du secteur, Tayeb Zitouni.
Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, présidée par le vice-président de l'APN, Mounder Bouden, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Kaouter Krikou, et de membres du Gouvernement, M. Zitouni a affirmé que son département avait entamé la réorganisation de ces structures "afin de leur conférer plus de flexibilité pour leur permettre de promouvoir et de soutenir l'investissement et l'entrepreneuriat, et d'accompagner les opérateurs économiques".
L'évaluation effectuée dans le cadre des réformes programmées pour la modernisation et le développement des établissements sous tutelle a révélé des "insuffisances" dans la gestion administrative de cette chambre, a précisé le ministre, faisant état de nombre d'irrégularités enregistrées lors de l'application de certaines dispositions du décret exécutif régissant cette chambre, publié en mars 2022.
Dans le souci de remédier à cette situation, un atelier a été lancé pour "une révision complète des dispositions de ce décret, avec une large participation des élus, des experts et des cadres des chambres relevant de la CACI", a ajouté le ministre.
Selon M. Zitouni, cette mesure vise à "apporter la flexibilité nécessaire au fonctionnement de la CACI et des chambres de wilayas, à consolider la gestion décentralisée en lui conférant une indépendance financière et administrative, outre l'élargissement de la représentation des élus au sein du conseil d'administration de la CACI, en impliquant toutes les régions du pays, avec la mise en place de conseils d'administration au niveau des chambres de wilayas, en y associant des représentants des élus".
En réponse à une question relative au remboursement des frais de transport des commerçants d'In Guezzam, et à la stratégie de son département pour approvisionner cette wilaya, le ministre a fait état d'une enveloppe budgétaire de 1,5 milliard DA allouée au remboursement des coûts de transport de marchandises. Il a également assuré que son secteur prendra en charge le traitement de l'ensemble des dossiers en suspens et de toutes les dettes antérieures depuis 2014.
S'agissant de la régulation des prix dans la commune de Tin Zaouatine, les services du Commerce, a-t-il dit, ont œuvré au renforcement des mécanismes d'approvisionnement et de distribution afin de limiter la spéculation et de stabiliser les prix. Pour ce faire, plusieurs mesures ont été adoptées, notamment l'attribution à la wilaya, mensuellement, un quota de 9.800 tonnes de divers produits de large consommation, dont 6.800 tonnes sont directement destinées aux commerçants de détail des communes d'In Guezzam et de Tin Zaouatine, le reste étant stocké comme réserve de sécurité pour la wilaya.
Ces mesures, explique le ministre, comprennent également l'octroi de locaux aux Offices publics chargés de la régulation et de la distribution, afin de prévenir certains dépassements, tels que l'acheminement de marchandises depuis des wilayas éloignées pour bénéficier de frais d'indemnisation plus importants, alors que ces produits sont disponibles dans des unités plus proches.
Figure, également, parmi ces mesures, une réflexion sur la révision du tarif au kilomètre pour l'indemnisation du transport, en tenant compte des facteurs géographiques et de l'état des routes.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que le secteur s'employait à renforcer le commerce de troc transfrontalier, "pour permettre aux habitants des zones frontalières de bénéficier d'un approvisionnement supplémentaire en produits autorisés, dans le cadre d'une organisation rigoureuse visant à soutenir l'activité commerciale locale et à assurer la disponibilité des marchandises".
Dans ce sens, il a expliqué que le ministère "envisage une révision du cadre législatif et réglementaire régissant le commerce de troc, afin de le hisser à la hauteur des attentes des associations professionnelles actives dans la région, à travers l'élargissement de la liste des produits autorisés sur le marché et à renforcer les mécanismes de contrôle, garantissant une répartition équitable et efficace des marchandises au profit des populations locales".