L'Algérie a franchi des étapes importantes dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme
ALGER - Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a mis en avant, lundi à Alger, les avancées majeures réalisées par l'Algérie dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, appelant à sensibiliser davantage à l'importance de poursuivre les efforts tant en matière de prévention que de lutte à travers les autorités de contrôle et les institutions financières. Le ministre s'exprimait lors d'une conférence organisée par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) consacrée à la présentation des résultats d'une évaluation sectorielle des risques liés au blanchiment et au financement du terrorisme dans le domaine des valeurs mobilières, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, du président de la COSOB, Youcef Bouzenada, de la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mousserati, du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Mohamed Boukhari, ainsi que des membres du Comité national d'évaluation des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Ainsi, M. Bouzred a salué les efforts des institutions bancaires et de contrôle, ajoutant que ces efforts ont permis l'élaboration, dans les délais impartis, des rapports sectoriels sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, offrant ainsi "une vision complète des actions de lutte contre le blanchiment d'argent". Dans le même contexte, M. Bouzred a fait savoir que des séances de travail seront organisées prochainement avec tous les acteurs pour "donner une image réelle des nouvelles règles du système international imposant certaines mesures aux pays en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme". De son côté, M. Bouzenada a souligné que le marché des valeurs mobilières en Algérie, qui compte près de 100.000 investisseurs en bourse avec une capitalisation boursière dépassant 744 milliards de dinars et environ 18 milliards de dinars d'obligations en circulation, nécessite "de renforcer la sensibilisation aux risques qui y sont associés et de consolider les outils de contrôle et de prévention au niveau de chaque institution assujettie". Il a considéré que l'évaluation sectorielle menée par son institution constitue "un engagement à activer les axes de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme". Lors de cette rencontre, les résultats du rapport d'évaluation sectorielle des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme dans le domaine des valeurs mobilières, élaboré par le Comité ont été examinés. Ce rapport repose sur un questionnaire portant sur 13 variables au niveau des institutions assujetties telles que les intermédiaires en bourse, les sociétés de capital-investissement et la société de gestion de la bourse des valeurs. Le rapport a conclu à l'existence de risques allant de "très faibles" à "faibles" au sein de l'ensemble des institutions assujetties, avec des niveaux de risque de "faibles" à "relativement faibles". Les recommandations du rapport appellent à améliorer les mécanismes de contrôle, en adoptant une approche fondée sur l'évaluation des risques, avec la mise en œuvre des mesures de contrôle et des sanctions proportionnées au niveau de risque. Le rapport a également insisté sur la nécessité de concentrer les efforts, à court terme, sur les intermédiaires en bourse et les sociétés de capital-investissement. Il recommande aussi de renforcer les capacités techniques par l'organisation de sessions de formation spécialisées portant sur l'identification des clients et la déclaration de soupçons, outre l'importance du développement de systèmes d'information dédiés au suivi des opérations financières, ainsi que la valorisation du rôle du contrôle interne et des mécanismes de signalement. En marge de cette rencontre, une convention a été signée entre la "COSOB" et le ministère de la Justice, visant à renforcer l'échange d'informations, d'expertises et l'assistance mutuelle dans les domaines liés à la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, et ce, à travers l'interconnexion automatique entre le Comité et la plateforme du casier judiciaire, en tant que mécanisme de vérification de la probité des gestionnaires, actionnaires et bénéficiaires de parts dans les institutions soumises au contrôle, selon les explications fournies à cette occasion.


ALGER - Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, a mis en avant, lundi à Alger, les avancées majeures réalisées par l'Algérie dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, appelant à sensibiliser davantage à l'importance de poursuivre les efforts tant en matière de prévention que de lutte à travers les autorités de contrôle et les institutions financières.
Le ministre s'exprimait lors d'une conférence organisée par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) consacrée à la présentation des résultats d'une évaluation sectorielle des risques liés au blanchiment et au financement du terrorisme dans le domaine des valeurs mobilières, en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, du président de la COSOB, Youcef Bouzenada, de la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Salima Mousserati, du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Mohamed Boukhari, ainsi que des membres du Comité national d'évaluation des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.
Ainsi, M. Bouzred a salué les efforts des institutions bancaires et de contrôle, ajoutant que ces efforts ont permis l'élaboration, dans les délais impartis, des rapports sectoriels sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, offrant ainsi "une vision complète des actions de lutte contre le blanchiment d'argent".
Dans le même contexte, M. Bouzred a fait savoir que des séances de travail seront organisées prochainement avec tous les acteurs pour "donner une image réelle des nouvelles règles du système international imposant certaines mesures aux pays en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme".
De son côté, M. Bouzenada a souligné que le marché des valeurs mobilières en Algérie, qui compte près de 100.000 investisseurs en bourse avec une capitalisation boursière dépassant 744 milliards de dinars et environ 18 milliards de dinars d'obligations en circulation, nécessite "de renforcer la sensibilisation aux risques qui y sont associés et de consolider les outils de contrôle et de prévention au niveau de chaque institution assujettie".
Il a considéré que l'évaluation sectorielle menée par son institution constitue "un engagement à activer les axes de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme".
Lors de cette rencontre, les résultats du rapport d'évaluation sectorielle des risques de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme dans le domaine des valeurs mobilières, élaboré par le Comité ont été examinés. Ce rapport repose sur un questionnaire portant sur 13 variables au niveau des institutions assujetties telles que les intermédiaires en bourse, les sociétés de capital-investissement et la société de gestion de la bourse des valeurs.
Le rapport a conclu à l'existence de risques allant de "très faibles" à "faibles" au sein de l'ensemble des institutions assujetties, avec des niveaux de risque de "faibles" à "relativement faibles".
Les recommandations du rapport appellent à améliorer les mécanismes de contrôle, en adoptant une approche fondée sur l'évaluation des risques, avec la mise en œuvre des mesures de contrôle et des sanctions proportionnées au niveau de risque.
Le rapport a également insisté sur la nécessité de concentrer les efforts, à court terme, sur les intermédiaires en bourse et les sociétés de capital-investissement.
Il recommande aussi de renforcer les capacités techniques par l'organisation de sessions de formation spécialisées portant sur l'identification des clients et la déclaration de soupçons, outre l'importance du développement de systèmes d'information dédiés au suivi des opérations financières, ainsi que la valorisation du rôle du contrôle interne et des mécanismes de signalement.
En marge de cette rencontre, une convention a été signée entre la "COSOB" et le ministère de la Justice, visant à renforcer l'échange d'informations, d'expertises et l'assistance mutuelle dans les domaines liés à la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, et ce, à travers l'interconnexion automatique entre le Comité et la plateforme du casier judiciaire, en tant que mécanisme de vérification de la probité des gestionnaires, actionnaires et bénéficiaires de parts dans les institutions soumises au contrôle, selon les explications fournies à cette occasion.