L’Algérie porte une attention particulière à l’unification des rangs en Afrique
L’Algérie, en tant qu’acteur clé dans la réalisation de l’intégration et de la stabilité en Afrique, porte une attention particulière à l’unification des rangs sur le continent, intimement convaincue que son prolongement africain l’oblige à œuvrer sans relâche à la concrétisation de cette aspiration, affirme la revue El Djeïch dans son numéro du mois de […]
L’Algérie, en tant qu’acteur clé dans la réalisation de l’intégration et de la stabilité en Afrique, porte une attention particulière à l’unification des rangs sur le continent, intimement convaincue que son prolongement africain l’oblige à œuvrer sans relâche à la concrétisation de cette aspiration, affirme la revue El Djeïch dans son numéro du mois de février.
Sous le titre « Profondeur africaine de l’Algérie: choix stratégique », l’éditorial d’El Djeïch note que « l’Algérie aujourd’hui, en tant qu’acteur clé dans la réalisation de l’intégration et de la stabilité en Afrique, porte une attention particulière à l’unification des rangs sur le continent, intimement convaincue que son prolongement africain et son poids en tant que puissance régionale l’obligent à œuvrer sans relâche à la concrétisation de cette aspiration ».
S’inspirant de ses principes immuables et des valeurs de sa glorieuse Révolution dans ses rapports avec ses partenaires, parmi lesquels le bon voisinage, l’établissement de relations amicales et de coopération dans son environnement régional et international, l’Algérie contribue aussi aux « efforts visant à permettre à l’Afrique d’asseoir sa pleine souveraineté sur ses territoires et ses richesses ainsi que l’indépendance de sa décision souveraine », ajoute la même source, précisant que c’est ainsi que l’Afrique « parviendra à se défaire définitivement des lourdes séquelles héritées du colonialisme qui est en grande partie responsable de la situation peu envieuse que vit le continent ».
Pour El Djeïch, « ceci requiert davantage de solidarité et de synergie entre les pays africains et à conférer une forte impulsion au développement global de notre continent qui réunit tous les facteurs lui permettant de s’engager résolument sur la voie du développement, du progrès et de la prospérité ».
Dans ce contexte, le Conseil de sécurité de l’ONU « a salué, le mois dernier, le rôle de l’Algérie en tant que leader africain en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, tout en reconnaissant, pour la première fois, sur insistance de l’Algérie, le rôle fondamental joué par les différents mécanismes de sécurité africains existants », rappelle la même source
« Un acquis qui représente un honneur et une reconnaissance de son rôle leader en matière de lutte contre le fléau du terrorisme et l’instauration de la stabilité et de la sécurité dans le continent africain », affirme l’édito, ajoutant que « cette reconnaissance accroît davantage la responsabilité de l’Algérie, en ce sens que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est le porte-parole de l’Afrique, s’agissant de la lutte contre le terrorisme, et à qui a échu la mission de suivre ce dossier à l’échelle du continent. Une responsabilité dont l’Algérie mesure pleinement l’importance et qu’elle endosse avec toute la détermination, l’abnégation et la constance requises ».
L’Algérie, poursuit l’éditorial, « est animée d’une volonté sans faille pour tenir ses engagements envers l’Afrique, comme elle demeure profondément attachée à sa profondeur africaine en tant que choix stratégique, et ce, à travers la coopération fructueuse et étroite avec les pays africains pour répondre aux priorités de notre continent en matière de paix, de sécurité et de développement ».
Dans ce sens, la revue met en avant l’allocution du président de la République lors de la 11e session du Séminaire de haut niveau d’Oran sur la paix et la sécurité en Afrique, en décembre 2024, dans laquelle il a déclaré que « l’Algérie réaffirme son engagement constant à soutenir tout effort contribuant à exprimer d’une seule et même voix nos intérêts en Afrique, promettant d’être un fédérateur qui unit et ne divise pas, un appui qui soutient et ne déçoit pas et une voix qui s’élève et ne baisse pas lorsqu’il s’agit de défendre les préoccupations, les causes et les aspirations de tous nos Etats réunis sous la coupole de notre Organisation continentale ».
A cet égard, El Djeïch affirme qu' »à la lumière d’une conjoncture régionale et internationale agitée, caractérisée par la multiplication des crises et tensions qui menacent la sécurité et la stabilité du continent, l’Algérie continue d’appeler les pays africains à consacrer le principe des solutions africaines aux problèmes africains, qui a été et restera un objectif stratégique, loin de toute ingérence étrangère ou polarisation entre grandes puissances visant à marginaliser davantage notre continent et à le confiner au bas des préoccupations internationales ».
Estimant « qu’il ne saurait y avoir de développement sans instauration de la sécurité et de la stabilité », El Djeïch souligne que « l’Algérie, à travers l’Armée nationale populaire, veille à l’activation des mécanismes de coopération sécuritaire et à s’acquitter du rôle qui lui incombe dans son espace continental afin de contribuer à l’instauration de la sécurité et de la paix sur notre continent en butte à des crises et tensions récurrentes ».
A ce propos, rappelle l’éditorial, le Général d’armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, a affirmé que « l’Algérie, en dépit des vaines tentatives visant à discréditer son rôle et sa position dans le continent, demeure un facteur important dans l’équation africaine et un acteur principal dans son espace vital ».
La revue relève que les efforts déployés par l’Algérie « découlent de son attachement à ses principes immuables et à ses positions honorables, comme il est loisible de le constater clairement à l’aune de l’exercice de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, instance au sein de laquelle elle n’a de cesse de défendre avec acharnement les intérêts de notre continent et à faire entendre sa voix ainsi que celle des peuples sous occupation ».
Par ailleurs, l’éditorial met en exergue la commémoration, ce mois-ci, de la Journée nationale du Chahid qui « vient nous rappeler à la fois les exploits héroïques et les sacrifices consentis par nos valeureux Chouhada pour la libération du pays, mais aussi l’agression barbare perpétrée par l’aviation de guerre coloniale contre le village tunisien de Sakiet Sidi Youcef, où le sang des peuples frères algérien et tunisien s’est mêlé, ainsi que l’un des crimes les plus horribles de l’histoire de l’humanité que furent les explosions nucléaires dans notre Sahara, perpétré par l’occupant à l’encontre de l’Algérie ».
« Un crime odieux qui demeurera à jamais une tache indélébile au front de la France coloniale », conclut l’éditorial d’El Djeïch.