Relizane : la bataille de "Cherata", une épopée illustrant le courage des moudjahidine de l'ALN
RELIZANE- La bataille de "Djebel Cherata", dans la région de Ramka (wilaya de Relizane), est considérée comme une épopée témoignant du courage des moudjahidine de l'Armée de Libération Nationale (ALN) face à la brutalité du colonisateur français et ses crimes contre l'humanité. Cette bataille a eu lieu le 2 février 1959 dans la région de Ramka, au sud-est de la wilaya de Relizane, retenue à l'époque comme siège de la zone 4 de la wilaya V historique et abritait plusieurs centres de commandement, dont celui de la région, sous la direction du colonel Othmane, ainsi que l'hôpital militaire de l'ALN. Au cours de cette bataille, les moudjahidine ont infligé de lourdes pertes à l'armée coloniale française. Plus de 200 martyrs sont tombés au champ d'honneur, a souligné à l'APS Brahim Sakhal, responsable du bureau du patrimoine culturel et historique à la direction des Moudjahidine et Ayants-droit de la wilaya. La bataille a débuté par un siège mené par les troupes coloniales françaises, parallèlement à l'opération militaire "Taj" dirigée par le général Challe, consistant à encercler la région de "Cherata", Ramka, Aïn Tarek et les zones avoisinantes et menant à ces localités. Ce siège était une réponse à une opération militaire menée par les moudjahidine dans les environs de Boukadir (actuellement dans la wilaya de Chlef), lors de laquelle six soldats français ont été capturés et transférés à Charata, a indiqué, de son côté, le chercheur en Histoire de la région de Relizane, M. Mohamed Guertil. Après une nuit de siège, les moudjahidine se sont engagés dans un affrontement avec les forces coloniales françaises, ce qui a entraîné l'élimination de dizaines de soldats ennemis. Le matin suivant, une grande bataille a éclaté sous la direction d'Abderrahmane Kerzazi, surnommé "le commandant Si Tarek", après l'arrivée de grandes unités militaires françaises soutenues par une force aérienne de 30 avions de guerre. Un bombardement d'artillerie intensif a alors frappé diverses positions tenues par les moudjahidine, de la part des troupes coloniales françaises. Selon le même intervenant, le bombardement a duré de sept heures jusqu'à tard dans la nuit et a continué pendant trois jours consécutifs. En raison de l'intensité et de la continuité des frappes sur les positions des moudjahidine, les chefs de la Révolution dans la région ont décidé de disperser les bataillons de l'ALN en petites unités, afin d'éviter des pertes importantes, de briser le siège et de se diriger vers les zones de "Kouassim", "Tawafaz" et "Jouaza", situées dans la zone 7 de la wilaya V (actuellement wilaya de Tissemsilt). D'autres combats ont éclaté et se sont étendus aux zones avoisinantes, où les bombardements d'artillerie et aériens se sont intensifiés. Le colonisateur français a ensuite incendié la forêt où se trouvaient les moudjahidine. Plus de 200 martyrs sont tombés au champ d'honneur, dont la martyre Meghiche Yamina, surnommée "Dalila ", infirmière de l'ALN, ainsi que son nourrisson "Hassan", âgé de six mois, qui a été égorgé par les forces spéciales françaises lors du combat rapproché entre les deux parties, a ajouté le professeur Guertil. Le moudjahid Abdelkader Mechour, surnommé "El-Moudjari", qui a participé à la bataille de "Cherata", a indiqué que "celle-ci fait partie des plus grandes batailles qui se sont déroulées dans l'Ouest du pays et je ne pourrai jamais l'oublier en raison de la brutalité des méthodes utilisées par l'ennemi français, et durant laquelle j'ai perdu des amis intimes, qui sont morts en martyrs sous mes yeux". Le même intervenant, qui était officier de l'ALN, a ajouté que cette bataille avait prouvé la détermination des Algériens à arracher l'indépendance, car l'armée coloniale subissait des pertes humaines et matérielles à chaque affrontement, malgré sa supériorité numérique et la puissance de ses armes. Abdelkader Mechour a appelé les jeunes d'aujourd'hui à tirer les leçons des énormes sacrifices consentis par les héros de ce pays pour le libérer du colonialisme brutal. Il a insisté sur la nécessité de préserver le pays, de le protéger et de garder intact le legs des martyrs, soulignant la nécessité de préserver le pays et sa cohésion, d'être fidèles aux chouhada, afin de protéger l'Algérie libre et indépendante.
RELIZANE- La bataille de "Djebel Cherata", dans la région de Ramka (wilaya de Relizane), est considérée comme une épopée témoignant du courage des moudjahidine de l'Armée de Libération Nationale (ALN) face à la brutalité du colonisateur français et ses crimes contre l'humanité.
Cette bataille a eu lieu le 2 février 1959 dans la région de Ramka, au sud-est de la wilaya de Relizane, retenue à l'époque comme siège de la zone 4 de la wilaya V historique et abritait plusieurs centres de commandement, dont celui de la région, sous la direction du colonel Othmane, ainsi que l'hôpital militaire de l'ALN.
Au cours de cette bataille, les moudjahidine ont infligé de lourdes pertes à l'armée coloniale française. Plus de 200 martyrs sont tombés au champ d'honneur, a souligné à l'APS Brahim Sakhal, responsable du bureau du patrimoine culturel et historique à la direction des Moudjahidine et Ayants-droit de la wilaya.
La bataille a débuté par un siège mené par les troupes coloniales françaises, parallèlement à l'opération militaire "Taj" dirigée par le général Challe, consistant à encercler la région de "Cherata", Ramka, Aïn Tarek et les zones avoisinantes et menant à ces localités. Ce siège était une réponse à une opération militaire menée par les moudjahidine dans les environs de Boukadir (actuellement dans la wilaya de Chlef), lors de laquelle six soldats français ont été capturés et transférés à Charata, a indiqué, de son côté, le chercheur en Histoire de la région de Relizane, M. Mohamed Guertil.
Après une nuit de siège, les moudjahidine se sont engagés dans un affrontement avec les forces coloniales françaises, ce qui a entraîné l'élimination de dizaines de soldats ennemis. Le matin suivant, une grande bataille a éclaté sous la direction d'Abderrahmane Kerzazi, surnommé "le commandant Si Tarek", après l'arrivée de grandes unités militaires françaises soutenues par une force aérienne de 30 avions de guerre. Un bombardement d'artillerie intensif a alors frappé diverses positions tenues par les moudjahidine, de la part des troupes coloniales françaises.
Selon le même intervenant, le bombardement a duré de sept heures jusqu'à tard dans la nuit et a continué pendant trois jours consécutifs.
En raison de l'intensité et de la continuité des frappes sur les positions des moudjahidine, les chefs de la Révolution dans la région ont décidé de disperser les bataillons de l'ALN en petites unités, afin d'éviter des pertes importantes, de briser le siège et de se diriger vers les zones de "Kouassim", "Tawafaz" et "Jouaza", situées dans la zone 7 de la wilaya V (actuellement wilaya de Tissemsilt).
D'autres combats ont éclaté et se sont étendus aux zones avoisinantes, où les bombardements d'artillerie et aériens se sont intensifiés. Le colonisateur français a ensuite incendié la forêt où se trouvaient les moudjahidine. Plus de 200 martyrs sont tombés au champ d'honneur, dont la martyre Meghiche Yamina, surnommée "Dalila ", infirmière de l'ALN, ainsi que son nourrisson "Hassan", âgé de six mois, qui a été égorgé par les forces spéciales françaises lors du combat rapproché entre les deux parties, a ajouté le professeur Guertil.
Le moudjahid Abdelkader Mechour, surnommé "El-Moudjari", qui a participé à la bataille de "Cherata", a indiqué que "celle-ci fait partie des plus grandes batailles qui se sont déroulées dans l'Ouest du pays et je ne pourrai jamais l'oublier en raison de la brutalité des méthodes utilisées par l'ennemi français, et durant laquelle j'ai perdu des amis intimes, qui sont morts en martyrs sous mes yeux".
Le même intervenant, qui était officier de l'ALN, a ajouté que cette bataille avait prouvé la détermination des Algériens à arracher l'indépendance, car l'armée coloniale subissait des pertes humaines et matérielles à chaque affrontement, malgré sa supériorité numérique et la puissance de ses armes.
Abdelkader Mechour a appelé les jeunes d'aujourd'hui à tirer les leçons des énormes sacrifices consentis par les héros de ce pays pour le libérer du colonialisme brutal. Il a insisté sur la nécessité de préserver le pays, de le protéger et de garder intact le legs des martyrs, soulignant la nécessité de préserver le pays et sa cohésion, d'être fidèles aux chouhada, afin de protéger l'Algérie libre et indépendante.