L'Algérie s'attelle à inscrire le dossier arabe commun "Jeux traditionnels" auprès de l'UNESCO
ALGER - Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou a annoncé, jeudi à Alger, que l'Algérie s'attelle actuellement à l'élaboration du dossier commun "Jeux traditionnels", au nom du groupe arabe, pour l'inscrire sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO. Lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales adressées à des membres du gouvernement, présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, M. Ballalou a précisé que "la démarche d'inscription du dossier des jeux traditionnels, au nom du groupe arabe, s'inscrit dans le cadre de la poursuite des mesures d'inscription collective des éléments du patrimoine immatériel arabe". A une question sur les mesures de protection du patrimoine culturel algérien, le ministre a indiqué avoir abordé ce sujet avec le directeur général de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), Dr Mohamed Ould Amar, précisant que "l'Algérie s'attelle actuellement à élaborer ce dossier au nom du groupe des Etats arabes et s'emploie à présenter une première étude sur cet élément patrimonial culturel arabe commun, dont la soumission pour proposition d'inscription auprès de l'UNESCO, est prévue d'ici le mois de septembre prochain". Il a ajouté, dans ce contexte, que l'Algérie œuvre également, au niveau régional arabe, à participer à "la proposition de nouveaux autres dossiers communs, à l'instar des dossiers "palmes et fibres végétales : traditions artisanales et pratiques sociales", "fabrication et pratique du luth" et "métier de la poterie traditionnelle : savoir-faire et pratiques". Dans ce cadre, M. Ballalou a rappelé des dossiers déjà inscrits au nom de l'Algérie et d'autres pays arabes, dont "La gravure sur métal" et "La calligraphie arabe". A ce titre, le ministre a mis en avant la volonté de l'Algérie de "protéger et d'entretenir le patrimoine culturel national", assurant que les efforts de son secteur pour "soutenir, préserver et valoriser notre culture et notre identité, se poursuivent de manière soutenue". Il a aussi évoqué la révision en cours de la loi 98-14 du 15 juin 1998, relative à la protection du patrimoine culturel, avec "l'introduction d'une disposition spécifique relative au patrimoine culturel immatériel". Rappelant que l'Algérie a inscrit 13 éléments culturels immatériels sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité entre 2008 et 2024, M. Ballalou a affirmé que son département s'emploie à "poursuivre l'inscription des éléments relatifs à l'identité culturelle algérienne sur la liste de l'UNESCO", citant le dépôt du dossier du "zellige". S'agissant de l'inscription du "burnous algérien", du "haik" et du "haouzi", le ministre a fait savoir que le ministère "œuvrait, en coordination avec le Centre national des recherches en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH), à l'élaboration de nouveaux dossiers pour leur inscription. Par ailleurs, concernant le patrimoine matériel algérien, le ministre a rappelé que l'UNESCO "avait publié, mardi dernier, la nouvelle liste indicative du patrimoine culturel national, comprenant 11 éléments, dont les dossiers ont été élaborés par nos experts, envoyés à la fin de l'année 2024, et officiellement validés en juin courant, après vérification de leur pleine conformité avec la Convention de 1972 l'UNESCO". A une question sur l'état du théâtre en plein air dans la wilaya de Djanet, M. Ballalou a indiqué que l'état actuel de cet espace culturel "nécessite une opération de rénovation de grande envergure", ajoutant que le ministère a rattaché cet édifice culturel à l'Office nationale de la culture et de l'information (ONCI). Le ministre a en outre évoqué les différentes procédures pour proposer l'enregistrement de l'opération d'aménagement et de restauration de ce théâtre, dont " le projet du budget sectoriel pour ''l'exercice 2026, avec une autorisation de programme d'un montant de 20 millions de DA''.


ALGER - Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou a annoncé, jeudi à Alger, que l'Algérie s'attelle actuellement à l'élaboration du dossier commun "Jeux traditionnels", au nom du groupe arabe, pour l'inscrire sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO.
Lors d'une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales adressées à des membres du gouvernement, présidée par M. Azouz Nasri, président du Conseil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Kaouter Krikou, M. Ballalou a précisé que "la démarche d'inscription du dossier des jeux traditionnels, au nom du groupe arabe, s'inscrit dans le cadre de la poursuite des mesures d'inscription collective des éléments du patrimoine immatériel arabe".
A une question sur les mesures de protection du patrimoine culturel algérien, le ministre a indiqué avoir abordé ce sujet avec le directeur général de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), Dr Mohamed Ould Amar, précisant que "l'Algérie s'attelle actuellement à élaborer ce dossier au nom du groupe des Etats arabes et s'emploie à présenter une première étude sur cet élément patrimonial culturel arabe commun, dont la soumission pour proposition d'inscription auprès de l'UNESCO, est prévue d'ici le mois de septembre prochain".
Il a ajouté, dans ce contexte, que l'Algérie œuvre également, au niveau régional arabe, à participer à "la proposition de nouveaux autres dossiers communs, à l'instar des dossiers "palmes et fibres végétales : traditions artisanales et pratiques sociales", "fabrication et pratique du luth" et "métier de la poterie traditionnelle : savoir-faire et pratiques".
Dans ce cadre, M. Ballalou a rappelé des dossiers déjà inscrits au nom de l'Algérie et d'autres pays arabes, dont "La gravure sur métal" et "La calligraphie arabe".
A ce titre, le ministre a mis en avant la volonté de l'Algérie de "protéger et d'entretenir le patrimoine culturel national", assurant que les efforts de son secteur pour "soutenir, préserver et valoriser notre culture et notre identité, se poursuivent de manière soutenue".
Il a aussi évoqué la révision en cours de la loi 98-14 du 15 juin 1998, relative à la protection du patrimoine culturel, avec "l'introduction d'une disposition spécifique relative au patrimoine culturel immatériel".
Rappelant que l'Algérie a inscrit 13 éléments culturels immatériels sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité entre 2008 et 2024, M. Ballalou a affirmé que son département s'emploie à "poursuivre l'inscription des éléments relatifs à l'identité culturelle algérienne sur la liste de l'UNESCO", citant le dépôt du dossier du "zellige".
S'agissant de l'inscription du "burnous algérien", du "haik" et du "haouzi", le ministre a fait savoir que le ministère "œuvrait, en coordination avec le Centre national des recherches en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH), à l'élaboration de nouveaux dossiers pour leur inscription.
Par ailleurs, concernant le patrimoine matériel algérien, le ministre a rappelé que l'UNESCO "avait publié, mardi dernier, la nouvelle liste indicative du patrimoine culturel national, comprenant 11 éléments, dont les dossiers ont été élaborés par nos experts, envoyés à la fin de l'année 2024, et officiellement validés en juin courant, après vérification de leur pleine conformité avec la Convention de 1972 l'UNESCO".
A une question sur l'état du théâtre en plein air dans la wilaya de Djanet, M. Ballalou a indiqué que l'état actuel de cet espace culturel "nécessite une opération de rénovation de grande envergure", ajoutant que le ministère a rattaché cet édifice culturel à l'Office nationale de la culture et de l'information (ONCI).
Le ministre a en outre évoqué les différentes procédures pour proposer l'enregistrement de l'opération d'aménagement et de restauration de ce théâtre, dont " le projet du budget sectoriel pour ''l'exercice 2026, avec une autorisation de programme d'un montant de 20 millions de DA''.