Le corps de la Sûreté nationale bénéficie d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics en raison de la nature sensible de ses missions
ALGER - Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire M. Brahim Merad a affirmé, jeudi, que le corps de la Sûreté nationale bénéficiait d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics en raison de la nature sensible des missions qui lui sont confiées. Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales adressées à plusieurs membres du Gouvernement, le ministre a précisé que "le corps de la Sûreté nationale bénéficie d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics compte tenu de la nature sensible des missions qui lui sont confiées ainsi que du rôle remarquable et des sacrifices considérables consentis par ses membres". Répondant à une question relative à la promotion des agents de police titulaires de diplômes supérieurs obtenus après leur intégration au corps de la Sûreté nationale, M. Merad a rappelé que "ces agents sont soumis aux dispositions de l'ordonnance 06-03 portant statut général de la fonction publique qui garantit le droit à la promotion à tout fonctionnaire remplissant les conditions légales requises, y compris les fonctionnaires appartenant à ce corps sensible". Il a précisé que les personnels de ce corps sécuritaire sont également régis par des dispositions spécifiques, compte tenu de la nature de leurs missions. Ainsi, "le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la Sûreté nationale ne prévoit pas explicitement ce type de promotion (promotion sur titre)", a-t-il indiqué. Toutefois, M. Merad a rappelé que "les efforts déployés par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour obtenir une dérogation exceptionnelle, ont permis à un nombre important de membres de police, ayant obtenu des diplômes universitaires au cours de leur carrière professionnelle, d'accéder à des grades supérieurs conformément à leur niveau de formation universitaire dans la limite des postes disponibles". Dans le même sillage, le ministre a affirmé que "le cadre juridique actuel a consacré de nouveaux principes, permettant d'accéder à des grades supérieurs soit par voie d'examen professionnel, soit par sélection, avec la possibilité d'une progression dans les grades, contrairement à ce qui était en vigueur auparavant". Evoquant la question de l'égalité en matière d'avantages professionnels entre les ingénieurs en informatique détachés des directions de l'administration locale et ceux titularisés au sein des communes, M. Merad a précisé que les membres du corps technique recrutés sur les budgets locaux bénéficient du même régime indemnitaire que celui des corps communs, avec l'octroi d'une indemnité supplémentaire de 10 % afin de motiver et d'attirer ces profils techniques au niveau des communes, étant la première base de la pyramide de la transformation numérique". A ce propos, il a révélé que son secteur avait recensé "plus de 3.500 ingénieurs, tous grades confondus". Pour une exploitation rationnelle des ressources humaines "les services du ministère de l'Intérieur œuvrent au développement d'un système d'information permettant un suivi précis et en temps réel de l'ensemble des effectifs au niveau local, y compris les personnels des structures éducatives, ce qui permettra une exploitation optimale des surplus constatés dans certaines structures", selon le ministre. S'agissant de la conversion des locaux réalisés dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes, du domaine privé de l'Etat vers le domaine communal, M. Merad a indiqué que "les communes s'attelleront à la réhabilitation de certains locaux dégradés et à leur réaffectation de manière efficace en tant que biens générateurs de revenus, en les transformant en un levier stratégique pour le renforcement des ressources financières des communes".


ALGER - Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire M. Brahim Merad a affirmé, jeudi, que le corps de la Sûreté nationale bénéficiait d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics en raison de la nature sensible des missions qui lui sont confiées.
Lors d'une plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales adressées à plusieurs membres du Gouvernement, le ministre a précisé que "le corps de la Sûreté nationale bénéficie d'une attention particulière de la part des pouvoirs publics compte tenu de la nature sensible des missions qui lui sont confiées ainsi que du rôle remarquable et des sacrifices considérables consentis par ses membres".
Répondant à une question relative à la promotion des agents de police titulaires de diplômes supérieurs obtenus après leur intégration au corps de la Sûreté nationale, M. Merad a rappelé que "ces agents sont soumis aux dispositions de l'ordonnance 06-03 portant statut général de la fonction publique qui garantit le droit à la promotion à tout fonctionnaire remplissant les conditions légales requises, y compris les fonctionnaires appartenant à ce corps sensible".
Il a précisé que les personnels de ce corps sécuritaire sont également régis par des dispositions spécifiques, compte tenu de la nature de leurs missions. Ainsi, "le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de la Sûreté nationale ne prévoit pas explicitement ce type de promotion (promotion sur titre)", a-t-il indiqué.
Toutefois, M. Merad a rappelé que "les efforts déployés par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour obtenir une dérogation exceptionnelle, ont permis à un nombre important de membres de police, ayant obtenu des diplômes universitaires au cours de leur carrière professionnelle, d'accéder à des grades supérieurs conformément à leur niveau de formation universitaire dans la limite des postes disponibles".
Dans le même sillage, le ministre a affirmé que "le cadre juridique actuel a consacré de nouveaux principes, permettant d'accéder à des grades supérieurs soit par voie d'examen professionnel, soit par sélection, avec la possibilité d'une progression dans les grades, contrairement à ce qui était en vigueur auparavant".
Evoquant la question de l'égalité en matière d'avantages professionnels entre les ingénieurs en informatique détachés des directions de l'administration locale et ceux titularisés au sein des communes, M. Merad a précisé que les membres du corps technique recrutés sur les budgets locaux bénéficient du même régime indemnitaire que celui des corps communs, avec l'octroi d'une indemnité supplémentaire de 10 % afin de motiver et d'attirer ces profils techniques au niveau des communes, étant la première base de la pyramide de la transformation numérique".
A ce propos, il a révélé que son secteur avait recensé "plus de 3.500 ingénieurs, tous grades confondus".
Pour une exploitation rationnelle des ressources humaines "les services du ministère de l'Intérieur œuvrent au développement d'un système d'information permettant un suivi précis et en temps réel de l'ensemble des effectifs au niveau local, y compris les personnels des structures éducatives, ce qui permettra une exploitation optimale des surplus constatés dans certaines structures", selon le ministre.
S'agissant de la conversion des locaux réalisés dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes, du domaine privé de l'Etat vers le domaine communal, M. Merad a indiqué que "les communes s'attelleront à la réhabilitation de certains locaux dégradés et à leur réaffectation de manière efficace en tant que biens générateurs de revenus, en les transformant en un levier stratégique pour le renforcement des ressources financières des communes".