Quand l’Algérien Amar Bendjama efface le verbeux marocain Omar Hilale à l’ONU
Par Kamel M. – Omar Hilale, le représentant permanent du Makhzen à l’ONU, incarne une diplomatie usée, marquée par la provocation et le manque de vision. Face à lui, Amar Bendjama, représentant de l’Algérie, s’impose avec calme et autorité comme une figure marquante sur la scène internationale. Tandis que l’un ... Lire la suite

Par Kamel M. – Omar Hilale, le représentant permanent du Makhzen à l’ONU, incarne une diplomatie usée, marquée par la provocation et le manque de vision. Face à lui, Amar Bendjama, représentant de l’Algérie, s’impose avec calme et autorité comme une figure marquante sur la scène internationale. Tandis que l’un s’enferme dans un silence lâche et complice, l’autre bouscule les équilibres établis avec une parole ferme, structurée et respectée.
Pendant des années, Omar Hilale s’est distingué à l’ONU par une présence tapageuse, marquée par des sorties polémiques et des attaques systématiques, notamment envers l’Algérie, sa stratégie consistant à faire du vacarme pour masquer l’absence de profondeur. Présenté comme une figure incontournable de la diplomatie marocaine, Omar Hilale s’est plutôt illustré par une diplomatie de la réaction, souvent agressive, jamais constructive.
Alors que le Maroc mise encore sur des discours figés, l’Algérie, par la voix d’Amar Bendjama, a entrepris de redéfinir sa place sur la scène internationale. Depuis sa nomination, il s’est affirmé comme un diplomate rigoureux, méthodique et, surtout, courageux. A contre-courant d’un monde arabe paralysé par la compromission et la peur, il a su défendre des positions claires, notamment sur la question palestinienne, avec un aplomb salué même par les adversaires historiques de l’Algérie.
Le contraste est criant. Tandis qu’Amar Bendjama occupe le terrain, s’impose dans les débats, gagne le respect de ses pairs et ose défier certaines puissances occidentales, Omar Hilale s’est effacé peu à peu, jusqu’à disparaître complètement. Celui qu’on surnommait «la grande gueule» de la diplomatie marocaine est aujourd’hui sans voix.
Face à un diplomate algérien qui manie à la fois l’argument juridique, la cohérence morale et la fermeté politique, Omar Hilale paraît prisonnier d’un rôle réducteur, enfermé dans une diplomatie d’attaque stérile. Là où Bendjama agit avec calme et profondeur, Hilale donne l’image d’un représentant en bout de course, sans renouvellement ni vision.
Cette opposition n’est pas seulement celle de deux diplomates, mais celle de deux conceptions du rôle de l’Etat dans le monde. L’une, celle de l’Algérie, est tournée vers la dignité, l’indépendance et la justice internationale ; l’autre, marocaine, vers la provocation, les alliances opportunistes et la vassalité. Le silence d’Omar Hilale face à l’ascension d’Amar Bendjama est la meilleure preuve de ce basculement.
K. M.