Le MSP et El Bina dénoncent un crime de guerre
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Mouvement El Bina ont fermement condamné, ce lundi, l’assassinat par un bombardement au ciblage direct, par la machine criminelle sioniste lourdement armée, des journalistes palestiniens, tués alors qu’ils couvraient la situation devant le complexe médical Al-Chifa, dans la bande de Gaza. Le bombardement de […] The post Le MSP et El Bina dénoncent un crime de guerre appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et le Mouvement El Bina ont fermement condamné, ce lundi, l’assassinat par un bombardement au ciblage direct, par la machine criminelle sioniste lourdement armée, des journalistes palestiniens, tués alors qu’ils couvraient la situation devant le complexe médical Al-Chifa, dans la bande de Gaza.
Le bombardement de l’entité israélienne, qui a coûté la vie aux journalistes palestiniens Anas Al-Charif et Mohamed Qreiqa, ainsi qu’à leurs collègues cameramen Brahim Zaher et Mohamed Noufel, continue de susciter une profonde onde de choc. Les réactions politiques et citoyennes se multiplient, dénonçant un « crime de guerre prémédité » visant à étouffer la vérité sur les atrocités commises dans la bande de Gaza assiégée.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a exprimé, ce lundi, sa « profonde douleur » et sa « vive indignation » face à ce ciblage direct, qualifiant l’acte de « crime de guerre prémédité » destiné à « réduire au silence la voix de la vérité », et ce dans le but abject d’occulter les atrocités commises contre la population de Gaza assiégée, dont la famine, les massacres et les déplacements forcés sous le regard passif de la communauté internationale, a souligné la formation politique dans un communiqué.
Dénonçant « avec les termes les plus fermes » ce crime odieux contre des professionnels exerçant un devoir protégé par les lois et conventions internationales, le MSP a rappelé que cet assassinat s’ajoute à une longue liste de crimes contre la presse. Selon les sources médiatiques locales, depuis octobre 2023, 237 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza, un chiffre sans précédent dans l’histoire contemporaine, dépassant tous les bilans enregistrés lors de conflits précédents.
Le MSP a, en outre, appelé les institutions internationales et les organisations de défense des droits humains à « assumer leurs responsabilités historiques » en dénonçant les crimes de l’occupation et en prenant « des mesures urgentes et concrètes » pour mettre fin à l’impunité. Il a également présenté ses condoléances aux familles endeuillées, affirmant que « les sacrifices du peuple palestinien, malgré la longueur de la nuit de l’occupation et la multiplicité des complicités, se transformeront tôt ou tard en fierté et en victoire ».
De même le Mouvement El Bina a condamné avec force le bombardement de la tente de l’équipe d’Al Jazeera. Le parti a salué la mémoire de ces « âmes pures » qui ont « offert leur vie en sacrifice pour leur patrie et leur cause » et a réaffirmé son soutien à la chaîne qatarie et aux familles des victimes.
Le parti de M. Bengrina assure que ces journalistes ont couvert sans relâche, pendant vingt-deux mois, la guerre « barbare » menée contre Gaza, transmettant au monde l’horreur des crimes commis malgré les menaces, les attaques et les conditions de vie extrêmes. Leur travail, selon le parti, a contribué à mobiliser l’opinion publique mondiale et à mettre en lumière « le caractère fasciste » des forces d’occupation et leurs exactions contre les civils, les enfants, les femmes, les équipes médicales et les secouristes.
Au-delà des condamnations politiques, l’émotion est immense sur les réseaux sociaux après la diffusion de la « dernière lettre » d’Anas Al-Charif. Rédigée il y a environ quatre mois, alors qu’il subissait menaces et harcèlement direct de l’armée israélienne, elle résonne aujourd’hui comme un testament d’engagement et de résistance.
« Si mes mots vous parviennent, sachez qu’Israël a réussi à me tuer et à faire taire ma voix… », écrivait-il, évoquant son enfance dans le camp de réfugiés de Jabalia, ses rêves inachevés et son désir de retourner un jour dans sa ville natale d’Ascalan, occupée.
Il y décrit la Palestine comme « le joyau de la couronne des musulmans » et « le pouls de chaque homme libre », appelant à ne pas se soumettre aux frontières ni aux restrictions, mais à devenir « des ponts vers la libération ». Il confie également sa pensée aux enfants de Gaza « déchiquetés par les bombes » et aux victimes des massacres ignorés par la conscience internationale. Il conclut sa lettre en écrivant : « Si je meurs, je meurs ferme sur mes principes… Je demande à Dieu que mon sang soit une lumière éclairant la route vers la liberté pour mon peuple ».
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