BEM 2025 : Une première journée jugée accessible
Le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) a été donné, ce dimanche, dans l’ensemble des wilayas du pays. Depuis Ghardaïa, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a supervisé le lancement officiel de cette session. Une première journée placée sous le signe de l’accessibilité, à en croire les témoignages recueillis sur […] The post BEM 2025 : Une première journée jugée accessible appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) a été donné, ce dimanche, dans l’ensemble des wilayas du pays. Depuis Ghardaïa, le ministre de l’Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a supervisé le lancement officiel de cette session. Une première journée placée sous le signe de l’accessibilité, à en croire les témoignages recueillis sur le terrain.
Tôt le matin, les abords des centres d’examen étaient animés. Entre appréhension et excitation, les candidats affichaient des émotions contrastées. « C’est un examen important pour nous. On veut absolument passer au lycée », lance Ismail, 15 ans, en ajustant son cartable à l’entrée du centre Haroun-Errachid, à Alger. Pour beaucoup, le BEM représente plus qu’un simple examen : il symbolise le passage vers un nouvel univers, celui du secondaire, souvent perçu comme synonyme de maturité et d’autonomie. Les élèves ont commencé la journée par les épreuves de langue arabe et de sciences physiques. L’après-midi était consacrée aux sciences islamiques et à l’éducation civique.
A la sortie des épreuves, le soulagement était palpable. Nombre d’élèves ont exprimé leur satisfaction. L’examen de langue arabe, qui a ouvert le bal, a été jugé accessible et équilibré par la majorité des candidats. « Les sujets étaient simples, clairs et directement liés au programme. Pas de surprise », affirme Mélissa, le sourire aux lèvres, en rejoignant sa mère qui l’attendait devant le portail. Comme elle, plusieurs candidats ont exprimé leur satisfaction. « L’épreuve d’arabe était très bien. On sent qu’on a été bien préparés pendant l’année », ajoute Yassine, élève dans un collège d’Alger-Centre.
Le texte proposé à la compréhension traitait d’un sujet d’actualité : l’avenir des bibliothèques numériques. Ce choix a été salué aussi bien par les élèves que par les enseignants, car il permettait aux candidats de s’immerger dans un univers moderne, tout en sollicitant leurs acquis linguistiques. Toutefois, la situation d’intégration (rédaction), qui portait sur la lecture et les bibliothèques numériques, a représenté un véritable défi pour certains. « Le sujet nécessitait un vocabulaire technique et une bonne connaissance du monde numérique, ce que tous les élèves n’ont pas forcément », explique Yasmine. Même constat du côté de Imad, pour qui « les élèves qui n’ont pas un bon bagage linguistique ou une culture numérique développée ont rencontré des difficultés à structurer leurs idées ».
L’épreuve de sciences physiques et technologie a été également au programme. Là encore, le contenu de l’examen a été globalement bien accueilli. Les sujets comprenaient des exercices sur la chimie analytique, les solutions chimiques et des notions de mécanique (mouvement et forces).
Lors de son intervention à Ghardaïa, le ministre de l’Education nationale a insisté sur l’importance de ces dispositifs. « Toutes les conditions ont été réunies pour garantir le bon déroulement des examens, dans un cadre équitable et serein », a déclaré Mohamed Seghir Saâdaoui. Il a également souligné que les copies d’examen sont sécurisées à toutes les étapes, y compris concernant celles du baccalauréat.
Le ministre a tenu à rassurer les familles et les élèves concernés par des situations particulières. « Nous avons prévu des sujets adaptés pour les élèves hospitalisés et ceux revenant de l’étranger, afin de leur garantir les mêmes chances de réussite que leurs camarades », a-t-il indiqué
akar Essedik Boucetta, a hier le coup d’envoi du BEM depuis le collège Mouloud Feraoun. Pour cette session, 19 061 candidats sont inscrits, dont 297 libres et 23 en situation de handicap. À noter que 18 770 candidats ont choisi de composer en tamazight, soulignant l’importance de cette langue dans la région. Un dispositif de 4 550 encadreurs, dont près de 3 000 surveillants, a été mobilisé pour garantir le bon déroulement des épreuves.
The post BEM 2025 : Une première journée jugée accessible appeared first on Le Jeune Indépendant.