L’Italie refuse l’accès de deux camions d’armes destinés à Israël dans ses ports
L’Italie a refusé l’entrée de deux camions transportant des armes destinées à Israël dans ses ports, alors que ce dernier poursuit ses opérations d’extermination et son agression barbare et sauvage contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Des médias locaux ont rapporté que le port italien de Ravenne, donnant sur la mer […]

L’Italie a refusé l’entrée de deux camions transportant des armes destinées à Israël dans ses ports, alors que ce dernier poursuit ses opérations d’extermination et son agression barbare et sauvage contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Des médias locaux ont rapporté que le port italien de Ravenne, donnant sur la mer Adriatique, a refusé hier jeudi l’entrée de deux camions transportant des armes destinés à Israël, dans un contexte de protestations croissantes contre l’agression à Gaza, notamment parmi les travailleurs portuaires et d’autres groupes de travailleurs en Italie.
Le maire de Ravenne, Alessandro Barattoni, a déclaré que l’autorité portuaire avait accepté la demande qu’il avait présentée, ainsi que le gouvernement local, d’interdire l’entrée des deux camions transportant des explosifs en route vers le port de Haïfa en Palestine occupée.
Cette mesure intervient alors que des dockers dans d’autres pays européens, tels que la France, la Suède et la Grèce, ont pris des mesures similaires pour empêcher l’arrivée de cargaisons d’armes destinées à Israël.
Il convient de noter que les autorités locales de la ville de Rimini, en coordination avec le gouvernement de la région d’Émilie-Romagne, avaient annoncé hier l’exclusion d’Israël de la participation au prochain Salon international du tourisme, en raison de l’agression militaire continue contre Gaza.
Le groupe italien d’expositions (IEG), responsable de l’organisation du salon « TTG Travel Experience 2025 », a précisé avoir informé l’autorité touristique israélienne de la suspension de sa participation, se basant sur la position de la municipalité de Rimini et du gouvernement régional, suggérant que sa présence était « inappropriée ».