Startups : le prix du "Green Impact Bootcamp" remporté par une entreprise spécialisée dans l'agritech
ALGER - La start-up algérienne Green ORC, spécialisée dans l’agritech, a décroché, jeudi à Alger, le premier prix de la troisième édition du Green Impact Bootcamp, l’événement dédié à la promotion des startups innovantes dans les domaines de la green tech et du développement durable. La lauréate, Nada Boutaoui, ingénieure en intelligence artificielle, a présenté une solution technologique basée sur l’exploitation de données spatiales, de capteurs et de drones, visant à optimiser les cultures tout en préservant la qualité des sols. "Notre innovation permet de générer des plans précis pour l’irrigation, la fertilisation et la rotation des cultures. Elle offre également un tableau de bord interactif permettant aux agriculteurs de suivre ces données en temps réel", a expliqué Mme Boutaoui, précisant que le projet est actuellement en phase pilote dans la région de Biskra. La jeune startup ambitionne de collaborer avec le ministère de l’Agriculture et les opérateurs du secteur, notamment dans le cadre du développement de l’agriculture saharienne. Parmi les 14 projets finalistes, plusieurs initiatives ont retenu l’attention du jury. Parmi les projets distingués figure également celui porté par Mounir Khalfaoui, étudiant en agronomie à l’université de Tlemcen et originaire de Ghardaïa, présenté par son encadrante, Anissa Hassen, enseignante à l’Ecole supérieure des sciences des aliments et des industries agroalimentaires. Comme l’explique Mme Hassen, le projet vise à développer la culture du gombo, un légume très prisé dans le Sud du pays pour ses vertus nutritionnelles, notamment dans la régulation du taux de glycémie. Constatant l’absence d’autosuffisance nationale et les prix élevés sur le marché de ce produit, l’équipe a mené des expérimentations en laboratoire pour proposer une alternative aux engrais chimiques et pesticides. "Nous avons utilisé des bactéries Bacillus comme solution naturelle, ce qui nous a permis d’obtenir un bon rendement et une excellente qualité du gombo, tout en réduisant l’usage de produits chimiques", a-t-elle expliqué. Autre projet remarquable : celui de Fella Boutti, ingénieure agronome de Ouled Djellal, qui propose une solution innovante de recyclage des fibres de palmier dattier pour la fabrication de matériaux de construction écologiques. "Notre projet consiste à créer des murs végétaux et terrasses vertes 100% naturels, intégrant un système d’irrigation intelligent permettant jusqu’à 70% d’économie en eau", a-t-elle fait valoir. Le projet est destiné principalement au marché B2B: hôtels, restaurants, promoteurs immobiliers avec pour ambition de verdir les façades urbaines des grandes villes du pays. Ala Eddine, doctorant à l’Ecole supérieure des énergies renouvelables, a présenté pour sa part un dispositif "combinant traitement des sols par plasma, électromagnétisme et récupération de l’humidité de l’air, dans le but d’améliorer la productivité agricole tout en préservant les ressources en eau". Présent lors de cet événement, Mouloud Khelif, conseiller auprès de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a rappelé l’engagement constant du ministère à soutenir l’écosystème entrepreneurial. "Cet événement constitue une vitrine importante pour les projets innovants liés à l’économie verte. Il permet d’identifier de jeunes talents, souvent issus du monde universitaire, et de les accompagner dans leur transformation en véritables startups viables", a-t-il déclaré. Le représentant du ministère a également mis en lumière le rôle clé joué par les incubateurs dans ce processus, en tant que" passerelles" entre les idées et le marché. "Grâce aux incubateurs, des projets de fin d’études peuvent devenir des entreprises à part entière, éligibles aux différents labels mis en place par le ministère ", a-t-il fait valoir. Organisée par l’incubateur numérique DZ HADINA TECH sous l’égide de plusieurs ministères, dont ceux de l’Energie, de l’Economie de la connaissance et de l’Environnement, cette troisième édition du Green Impact Bootcamp s’est tenue à Alger sous le slogan : "Bâtir une économie verte par l’intelligence collective". Durant trois jours, les participants ont bénéficié de formations pratiques, d’ateliers thématiques assurés par des experts, dans l’objectif de renforcer l’écosystème entrepreneurial vert à l’échelle nationale et africaine.

ALGER - La start-up algérienne Green ORC, spécialisée dans l’agritech, a décroché, jeudi à Alger, le premier prix de la troisième édition du Green Impact Bootcamp, l’événement dédié à la promotion des startups innovantes dans les domaines de la green tech et du développement durable.
La lauréate, Nada Boutaoui, ingénieure en intelligence artificielle, a présenté une solution technologique basée sur l’exploitation de données spatiales, de capteurs et de drones, visant à optimiser les cultures tout en préservant la qualité des sols.
"Notre innovation permet de générer des plans précis pour l’irrigation, la fertilisation et la rotation des cultures. Elle offre également un tableau de bord interactif permettant aux agriculteurs de suivre ces données en temps réel", a expliqué Mme Boutaoui, précisant que le projet est actuellement en phase pilote dans la région de Biskra.
La jeune startup ambitionne de collaborer avec le ministère de l’Agriculture et les opérateurs du secteur, notamment dans le cadre du développement de l’agriculture saharienne.
Parmi les 14 projets finalistes, plusieurs initiatives ont retenu l’attention du jury.
Parmi les projets distingués figure également celui porté par Mounir Khalfaoui, étudiant en agronomie à l’université de Tlemcen et originaire de Ghardaïa, présenté par son encadrante, Anissa Hassen, enseignante à l’Ecole supérieure des sciences des aliments et des industries agroalimentaires.
Comme l’explique Mme Hassen, le projet vise à développer la culture du gombo, un légume très prisé dans le Sud du pays pour ses vertus nutritionnelles, notamment dans la régulation du taux de glycémie.
Constatant l’absence d’autosuffisance nationale et les prix élevés sur le marché de ce produit, l’équipe a mené des expérimentations en laboratoire pour proposer une alternative aux engrais chimiques et pesticides.
"Nous avons utilisé des bactéries Bacillus comme solution naturelle, ce qui nous a permis d’obtenir un bon rendement et une excellente qualité du gombo, tout en réduisant l’usage de produits chimiques", a-t-elle expliqué.
Autre projet remarquable : celui de Fella Boutti, ingénieure agronome de Ouled Djellal, qui propose une solution innovante de recyclage des fibres de palmier dattier pour la fabrication de matériaux de construction écologiques.
"Notre projet consiste à créer des murs végétaux et terrasses vertes 100% naturels, intégrant un système d’irrigation intelligent permettant jusqu’à 70% d’économie en eau", a-t-elle fait valoir.
Le projet est destiné principalement au marché B2B: hôtels, restaurants, promoteurs immobiliers avec pour ambition de verdir les façades urbaines des grandes villes du pays.
Ala Eddine, doctorant à l’Ecole supérieure des énergies renouvelables, a présenté pour sa part un dispositif "combinant traitement des sols par plasma, électromagnétisme et récupération de l’humidité de l’air, dans le but d’améliorer la productivité agricole tout en préservant les ressources en eau".
Présent lors de cet événement, Mouloud Khelif, conseiller auprès de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a rappelé l’engagement constant du ministère à soutenir l’écosystème entrepreneurial.
"Cet événement constitue une vitrine importante pour les projets innovants liés à l’économie verte. Il permet d’identifier de jeunes talents, souvent issus du monde universitaire, et de les accompagner dans leur transformation en véritables startups viables", a-t-il déclaré.
Le représentant du ministère a également mis en lumière le rôle clé joué par les incubateurs dans ce processus, en tant que" passerelles" entre les idées et le marché.
"Grâce aux incubateurs, des projets de fin d’études peuvent devenir des entreprises à part entière, éligibles aux différents labels mis en place par le ministère ", a-t-il fait valoir.
Organisée par l’incubateur numérique DZ HADINA TECH sous l’égide de plusieurs ministères, dont ceux de l’Energie, de l’Economie de la connaissance et de l’Environnement, cette troisième édition du Green Impact Bootcamp s’est tenue à Alger sous le slogan : "Bâtir une économie verte par l’intelligence collective".
Durant trois jours, les participants ont bénéficié de formations pratiques, d’ateliers thématiques assurés par des experts, dans l’objectif de renforcer l’écosystème entrepreneurial vert à l’échelle nationale et africaine.