Macron instruit Rachida Dati de faire taire les chiens qui aboient sur l’Algérie

Par Kamel M. – On pourrait légitimement se demander ce que fait Rachida Dati dans une réunion convoquée par le président français pour traiter de l’après-appel téléphonique qu’il a eu avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Emmanuel Macron a, en effet, organisé un conclave restreint auquel ont pris part les trois ministres directement concernés par la crise entre Alger et Paris, à savoir le chef de la diplomatie, Jean-Noël Barrot, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, et le premier flic de France, Bruno Retailleau.

Que fait la ministre de la Culture au milieu de ces acteurs principaux de la guerre livrée à notre pays par le régime de Paris ? Rachida Dati est, en fait, la rédactrice en chef de la «très indépendante» presse française. Elle l’a confirmé lorsqu’elle a ordonné le licenciement pur et simple d’un chroniqueur de la chaîne publique France 5, dont l’accoutrement était jugé trop proche de celui des islamistes et dont les blagues n’étaient pas du goût de l’establishment. C’est donc en tant que directrice de la rédaction des médias français stipendiés que la ministre de la Culture a été appelée en renfort à l’Elysée, pour se voir intimer l’ordre de faire cesser les aboiements contre l’Algérie dans les outils de propagande parisiens.

Les journalistes français ont fait montre d’une servilité inouïe à l’Etat profond et au lobby sioniste lors du déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, de la riposte sauvage de l’armée israélienne contre la résistance palestinienne, prenant pour cible les populations civiles qu’elle continue de massacrer, et au lendemain de la crise entre l’Algérie et la France. Les insultes contre notre pays sont allées crescendo, proférées par des chroniqueurs rémunérés à la tâche et des politiciens sans vergogne. Les injures sont montées d’un cran pour prendre la forme d’appels à la violence et de diffusion d’informations mensongères sur l’Algérie.

Les médias de la ministre corrompue Rachida Dati sont donc sommés de tempérer leurs ardeurs s’agissant de l’Algérie et de détourner l’attention de l’opinion française vers d’autres cibles, notamment la justice française qui vient de condamner la patronne du Rassemblement national, alliée du pouvoir macronien, à une peine de prison et à l’inéligibilité, l’empêchant ainsi de se porter candidate à la présidentielle de 2027. Ce qui inquiète la classe politique véreuse française, ce n’est pas tant la peine prononcée par les juges à l’encontre de Marine Le Pen, mais la confirmation de la dichotomie manifeste entre la justice, aux mains de la gauche, et la classe politique de droite et d’extrême-droite qui crie au «procès politique». Marine Le Pen portera l’avilissant bracelet électronique comme l’ancien président ripou Nicolas Sarkozy, dont le fils a menacé d’incendier l’ambassade d’Algérie à Paris et continue de pérorer impunément à l’antenne. Sa dernière trouvaille : délocaliser Peugeot aux Etats-Unis en contrepartie de pressions américaines sur l’Algérie. Une intelligence qu’il doit tenir d’un de ses deux pères : l’un naturel, hongrois ; l’autre adoptif, marocain.

La machine française de la désinformation, dont la conductrice Rachida Dati est elle-même sous le coup d’une condamnation pénale pour corruption, a déjà commencé à mettre de l’eau dans son vin et à tourner casaque, obéissant aux ordres de ses commanditaires du CAC 40, qui voient dans le changement de cap dicté au président qu’ils ont fait élire et auquel ils ont fait faire un virage à 180 degrés, le meilleur moyen de sauvegarder leurs intérêts, d’autant plus que la coopération économique a été abordée parmi les questions prioritaires dans l’échange téléphonique entre Macron et Tebboune.

K. M.

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