Entrepreneuriat : L’AIF souhaite promouvoir le capital-investissement comme mode de financement des PME algériennes.

Le Fonds algérien d’investissement (AIF) souhaite promouvoir, grâce au soutien de deux grandes banques publiques et des chambres de commerce, le capital-investissement comme mode de financement alternatif des PME, a indiqué son directeur général M. Merouane Aliane.

« Nous comptons mettre à contribution les réseaux de nos banques actionnaires de l’AIF, à savoir la BNA et la BEA, qui cumulent plus de 300 agences réparties sur les 58 wilayas du pays », a-t-il déclaré à l’APS.

Il a poursuivi en soulignant que ce mode d’investissement se révélait être « le plus souvent complémentaire au crédit bancaire », et qu’il permettait au Fonds de devenir actionnaire d’une PME « pour une durée allant de 5 à 7 ans » sans exiger, contrairement aux banques, « de garantie quelconque du promoteur ».

« L’AIF a pour mission principale de soutenir les investisseurs dans leurs démarches de création, de développement et d’expansion de leurs entreprises et de favoriser les secteurs stratégiques en Algérie », a-t-il ajouté.

Estimant que le capital-investissement était « un outil de financement peu connu », M Aliane a insisté sur un « travail de communication plus soutenu », notamment à destination des structures à « caractère familial » qui peuvent, selon lui, éprouver « de la réticence à l’égard de ce type de financement ». 

Pour convaincre les patrons de PME, le responsable de l’AIF rappelle ses atouts qui sont : « l’absence de garanties souvent exigées par les banques sous forme d’hypothèques ou de cautions personnelles, le renforcement des fonds propres de la PME après l’entrée du Fonds qui apporte aussi à l’entreprise une expertise et un accompagnement stratégique ».

Sont ainsi considérés comme prioritaires les secteurs de « la santé, l’agro-industrie et les énergies renouvelables », a-t-il fait savoir avant de préciser que ce programme devait être corrélé à « la volonté des pouvoirs publics d’accroître la production nationale mais aussi l’exportation ».

A noter que l’Algérie compte outre l’AIF, quatre autres sociétés, toutes publiques, de capital-investissement.

Mansouria Fodeili

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