Meridja à nouveau dans le bureau exécutif de la FIJ

Mohamed Meridja a été réélu au bureau exécutif de la Fédération internationale de judo (FIJ) lors du congrès ordinaire qui s’est tenu hier à Budapest, en Hongrie, en marge des Championnats du monde de judo individuels « OTP Bank » (13-19 juin), a-t-on appris directement auprès de l’intéressé. Cette réélection marque la poursuite de son …

Juin 14, 2025 - 09:00
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Meridja à nouveau dans le bureau exécutif de la FIJ

Mohamed Meridja a été réélu au bureau exécutif de la Fédération internationale de judo (FIJ) lors du congrès ordinaire qui s’est tenu hier à Budapest, en Hongrie, en marge des Championnats du monde de judo individuels « OTP Bank » (13-19 juin), a-t-on appris directement auprès de l’intéressé. Cette réélection marque la poursuite de son engagement au plus haut niveau de la gouvernance du judo mondial, où il occupe le poste de directeur général du Coaching et de l’Éducation, une fonction qu’il exerce avec distinction depuis son premier mandat en 2007. Ce dernier a exprimé sa satisfaction face à cette confiance renouvelée : « Je ne peux qu’être heureux de cette réélection, qui témoigne de la volonté de l’équipe dirigeante du judo mondial de travailler dans la continuité. C’est un honneur pour mon pays, l’Algérie, et pour l’Afrique », a-t-il déclaré avec fierté. En plus de son rôle au sein de la FIJ, il est également vice-président de l’Union africaine de judo (UAJ), ce qui lui permet de jouer un rôle clé dans le développement de la discipline sur le continent.

Engagé à poursuivre ses efforts, Meridja a ajouté : « Je continuerai, avec les autres membres du bureau exécutif de la FIJ, sous la direction du président Marius L. Vizer, à œuvrer pour le développement du judo dans le monde. Nous resterons pleinement engagés et toujours motivés pour faire progresser davantage notre discipline. » Interrogé sur sa contribution au judo africain, l’ancien international algérien a réaffirmé son engagement : « Le judo a beaucoup évolué dans le monde, et particulièrement en Afrique. Notre dévouement à l’éducation et notre engagement indéfectible envers ce sport à tous les niveaux restent inchangés. Nous continuerons à promouvoir les valeurs du judo et à encourager l’excellence au sein de sa communauté. » Mohamed Meridja, âgé de 65 ans, est également président d’honneur de la Fédération algérienne de judo (FAJ). Il continue d’apporter son soutien à la fédération qu’il a présidée de 1993 à 2009, une période marquée par des succès notables, notamment la médaille de bronze par équipes féminines aux Championnats du monde de 2005 au Caire (Égypte), ainsi que deux titres mondiaux et deux médailles aux Jeux olympiques de Pékin en 2008. Il a assuré qu’il resterait à la disposition de la FAJ pour accompagner son développement futur.

Le nouveau bureau exécutif de la FIJ comprend également son président roumain, Marius L. Vizer, âgé de 66 ans, réélu par acclamation par les représentants des fédérations nationales et des unions continentales. Dans son allocution, Vizer a remercié les délégués pour leur « confiance, loyauté, coopération et soutien » et s’est dit « encore plus motivé que par le passé pour œuvrer en faveur de l’avenir du judo mondial ». Il a salué le travail accompli par le Comité exécutif 2021-2025, mettant en avant son engagement et son unité tout au long du mandat. Parmi les autres membres élus figurent Louisa Agius Galea (Malte), Armen Bagdasarov (Ouzbékistan), Vladimir Barta (République tchèque), Raul Camacho Perez (Espagne), Alfred Foloko (Zambie), Kosei Inoue (Japon), Azizjon Kamilov (Ouzbékistan), Hedvig Karakas (Hongrie), Florin Daniel Lascau (Roumanie), Rashad Nabiyev (Azerbaïdjan), Stéphane Nomis (France), Estony Pridgeon (Afrique du Sud), Jean-Luc Rougé (France), Tina Trstenjak (Slovénie), Haruki Uemura (Japon), et Max-Hervé George (France). Ce nouveau comité exécutif aura pour mission de piloter la stratégie de développement de la FIJ pour les quatre prochaines années, dans un contexte d’évolution continue du judo à l’échelle mondiale, avec pour ambition de renforcer la pratique et les valeurs de ce sport dans tous les continents, en particulier en Afrique où la discipline est en pleine progression.

K. M.