Mise en œuvre d’une nouvelle approche de gestion budgétaire: Laaziz Faid insiste sur le rôle du contrôleur financier
Réforme du secteur des assurances, notamment le projet de loi en cours de préparation, finalisation du processus de numérisation de l’ensemble des administrations et autres entités relevant de son département et le rôle du contrôleur financier, ont été les principaux points abordés par Laaziz Faid, ministre des Finances, lors d’un point de presse tenu en […]
Réforme du secteur des assurances, notamment le projet de loi en cours de préparation, finalisation du processus de numérisation de l’ensemble des administrations et autres entités relevant de son département et le rôle du contrôleur financier, ont été les principaux points abordés par Laaziz Faid, ministre des Finances, lors d’un point de presse tenu en marge de sa visite de travail et d’inspection, effectuée dans plusieurs structures relevant
de son secteur dans la wilaya de Blida.
Par Lynda Naili
Ainsi, inspectant la Direction régionale des douanes, le Centre des impôts d’Ouled Yaich, ainsi que le siège du contrôleur financier, Laaziz Faid a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts, d’accompagner les opérateurs économiques et d’améliorer l’accueil des citoyens dans le cadre d’une nouvelle approche de gestion des finances publiques axée sur les résultats. Une occasion pour lui de mettre l’accent sur le rôle important du contrôleur financier, qui en premier lieu «est un conseiller, dans l’ancrage et transmission de cette nouvelle culture au niveau des wilayas, notamment en matière de formation et d’accompagnement des différents services».
Le contrôleur financier, tout comme les Directions de la programmation et du suivi gudgétaires (DPSB) de wilaya ont une grande responsabilité dans l’exécution de la nouvelle approche de la gestion budgétaire du pays axée sur les résultats, à travers la mise en place de différents instruments de bonne gouvernance pour améliorer l’efficacité, la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques. «C’est un processus de longue haleine, les mentalités ne changent pas du jour au lendemain, mais il faudra continuellement consentir des efforts afin d’y parvenir». Par ailleurs, évoquant le chantier de réformes juridico-économiques inscrit au titre de son secteur, Laaziz Faid a fait part d’un nouveau projet de loi sur les assurances en préparation dont les objectifs primordiaux sont de «stimuler la croissance du marché des assurances et de le rendre plus dynamique» et d’«améliorer l’environnement de travail dans ce secteur tout en renforçant la transparence et la concurrence». En effet, a-t-il soutenu, «l’Algérie aspire à positionner le secteur des assurances comme un pilier essentiel de son développement économique, en alignant ses pratiques sur les standards internationaux». Aussi, a-t-il insisté sur l’impératif de moderniser le secteur des assurances à travers les outils numériques qui viendront lui impulser une dynamique efficace et efficiente et, par là même, répondre aux besoins des citoyens en la matière, et ce, indépendamment de leurs moyens et revenus financiers. Pour le ministre des Finances, les réformes économiques en cours constituent une base solide pour le développement du secteur financier, y compris celui des assurances. D’autant plus, a-t-il affirmé, que «l’augmentation du nombre d’entreprises, des investissements et des projets structurants majeurs contribuera de manière significative à renforcer l’activité des compagnies d’assurance et de réassurance» qui, a-t-il relevé, «jouent un rôle-clé dans la stabilisation et la sécurisation de ces investissements». Enchaînant sur le chapitre de la digitalisation de son secteur, Laaziz Faid a affirmé que 2025 sera l’année «du renforcement du processus de numérisation par excellence, l’un des principaux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Et de citer ainsi le secteur des Douanes qui a achevé la numérisation de ses services à 100 %, et le secteur des Impôts qui a franchi des étapes importantes dans la numérisation. Ces avancées, a-t-il dit, «profiteront directement au citoyen et faciliteront la tâche aux opérateurs économiques tout en les accompagnant». L. N.
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