Rabah Khedouci présente son nouveau livre : Blida, entre histoire et mémoire

L’écrivain, auteur et chercheur Rabah Khedouci a présenté son nouvel ouvrage intitulé  Blida… Histoire et Civilisation  devant un parterre d’intellectuels, d’écrivains, de poètes, de chercheurs et de journalistes, au siège de l’Association des journalistes et correspondants de la wilaya de Blida. L’ouvrage offre une large présentation de l’auteur sur des moments et aspects importants de la […] The post Rabah Khedouci présente son nouveau livre : Blida, entre histoire et mémoire appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jan 25, 2025 - 18:43
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Rabah Khedouci présente son nouveau livre : Blida, entre histoire et mémoire

L’écrivain, auteur et chercheur Rabah Khedouci a présenté son nouvel ouvrage intitulé  Blida… Histoire et Civilisation  devant un parterre d’intellectuels, d’écrivains, de poètes, de chercheurs et de journalistes, au siège de l’Association des journalistes et correspondants de la wilaya de Blida.

L’ouvrage offre une large présentation de l’auteur sur des moments et aspects importants de la ville de Blida, de la période précédant l’indépendance jusqu’à nos jours. Il aborde également les pôles touristiques et culturels de la ville, y compris les « zaouias », les anciennes écoles et leurs nouvelles appellations, ainsi que les érudits de Blida, les mémoires et les témoignages des défunts et des visiteurs, et les personnalités ayant visité la ville. Khedouci évoque même la visite des Américains qui ont débarqué à Blida juste après la Seconde Guerre mondiale, en citant également dans son ouvrage la liste des martyrs et des moudjahidine.

Lors de son allocution, Rabah Khedouci a appelé à mettre en lumière l’écriture de l’histoire locale des villes algériennes et des événements marquants qu’elles ont vécus pendant ou avant la guerre de Libération, tout en valorisant le patrimoine culturel et touristique dont regorgent nos villes. Il a souligné que chaque ville algérienne a une histoire qu’il faut préserver et mettre en valeur, et que le patrimoine culturel ne meurt jamais, mais a besoin de quelqu’un pour le dépoussiérer. « Les villes qui n’ont pas d’histoire sont des villes perdues. L’histoire d’une ville représente un certificat de naissance ou une carte d’identité », a-t-il affirmé.

Il a ajouté que ne pas mentionner l’histoire des villes algériennes crée un sentiment d’aliénation chez les citoyens, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur la société. « L’histoire internationale ne doit pas être privilégiée au détriment de l’histoire locale, afin que le citoyen ne se sente pas étranger dans sa propre ville », a-t-il insisté. Selon lui, l’écriture de l’histoire est un devoir national et religieux, et ne doit pas être l’apanage exclusif des historiens et des universitaires. « Quiconque dispose d’informations doit les partager sous quelque forme que ce soit, à condition qu’elles soient accompagnées de sources, de références et de documents fiables », a-t-il ajouté. Toutefois, le rôle de l’historien et des universitaires, selon lui, est d’analyser et de tirer des conclusions.

Khedouci a également souligné que l’histoire de l’Algérie a été écrite par ceux qui n’ont pas connu les amphithéâtres universitaires, citant notamment Embarek El Mili, Abderrahman El Djillali, Ali Debouz, Cheikh El Mehdi Bouabdelli, Al Bouabdali et Toufik El Madani.

Il a rappelé que de nombreuses batailles locales, qui se sont déroulées pendant la période coloniale dans différentes wilayas du pays, n’ont pas été mentionnées et que beaucoup de citoyens ignorent leur existence. Il a appelé à les mettre en lumière, les dépoussiérer et les intégrer dans les programmes scolaires pour qu’elles soient étudiées dans nos établissements éducatifs.

 

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