Des Algériens malmenés à l’aéroport Charles-de-Gaulle : La provocation de trop !
Les passagers algériens font face à des pratiques indignes dans certains aéroports français, marquées par des files interminables, des contrôles excessifs et un mépris flagrant pour les plus vulnérables. Ces comportements discriminatoires, inacceptables dans une société qui se dit respectueuse des droits, s’ajoutent à des provocations successives qui révèlent une volonté manifeste de ternir l’image […] The post Des Algériens malmenés à l’aéroport Charles-de-Gaulle : La provocation de trop ! appeared first on Le Jeune Indépendant.
Les passagers algériens font face à des pratiques indignes dans certains aéroports français, marquées par des files interminables, des contrôles excessifs et un mépris flagrant pour les plus vulnérables.
Ces comportements discriminatoires, inacceptables dans une société qui se dit respectueuse des droits, s’ajoutent à des provocations successives qui révèlent une volonté manifeste de ternir l’image de l’Algérie et d’exacerber les tensions, tout en ignorant les principes de justice.
L’incident survenu il y a deux jours à l’aéroport Charles-de-Gaulle soulève de sérieuses interrogations sur le traitement réservé aux voyageurs algériens en France. Le vol AH 1230, en provenance d’Alger, a vu ses passagers confrontés à des conditions de contrôle particulièrement troublantes. Parmi ces passagers se trouvait le réalisateur Bachir Derrais, qui a dénoncé le traitement réservé aux Algériens, qu’il qualifie d’affront. « Tout allait très bien et, soudainement, les policiers ont fermé la majorité des guichets, en laissant un seul ouvert pour les passagers algériens. Un seul guichet ! », a-t-il relaté.
Plus inquiétant encore, ce guichet, supposément réservé aux Algériens, a fini par prioriser les voyageurs d’autres nationalités. Les détenteurs de visas algériens, craignant un refus d’entrée, se sont retrouvés dans une situation de désarroi total, incapables de manifester leur mécontentement. « Cette situation a fini par provoquer une anarchie et beaucoup ne se sont pas laisser faire », a-t-il expliqué. Il a ajouté : « Les procédures de contrôle, d’une longueur inhabituelle, ont dépassé le temps de vol lui-même. Ce traitement était dénué de toute courtoisie ou égard, laissant des aînés, des malades et des retraités en fauteuil roulant dans une détresse totale ».
Ce chaos, selon lui, a entraîné une anarchie généralisée, forçant certains à exprimer leur exaspération face à des conditions qu’il juge inacceptables. Pour Bachir Derrais, ces désagréments posent une question fondamentale : s’agit-il d’une simple coïncidence ou d’une démarche punitive en raison des tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie ?
Alors que l’Algérie a retiré son ambassadeur en France depuis plusieurs mois, il souligne l’urgence de protéger les trois millions de membres de la diaspora algérienne. « Cette communauté réside dans un pays marqué par une influence prégnante des courants politiques de droite et d’extrême droite au sein de ses institutions clés », a-t-il déclaré. L’absence de représentation diplomatique adéquate pour ces ressortissants ne peut être tolérée. Par conséquent, « il est primordial pour l’Algérie de rechercher activement des solutions pour maintenir le lien et garantir la protection de ses citoyens à l’étranger », a-t-il affirmé.
Il convient de souligner que depuis le début de l’année, la France a mis en place un nouveau contrôle renforcé pour les voyageurs en provenance d’Algérie, créant surprise et confusion parmi les passagers. Certains avertissements publiés par le ministère français des Affaires étrangères semblent, à travers des conseils de prudence, tenter de ternir l’image de l’Algérie en présentant une image alarmiste du pays. Ces recommandations, disponibles sur le site France Diplomatie, suggèrent des risques de sécurité en Algérie, notamment une menace terroriste persistante, bien que largement maîtrisée grâce aux efforts des forces de sécurité locales. En insistant sur des aspects comme la délinquance et les risques liés aux transports, ces avertissements omettent de prendre en compte une réalité connue par tous et saluée par l’ONU.
Le site semble volontairement insister sur des risques généraux, sans évoquer les succès indéniables de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme. Le pays a joué un rôle central dans la stabilisation du Continent africain, et cela a été reconnu par la communauté internationale. Le Conseil de sécurité des Nations unies, a salué, cette semaine, l’engagement du président Abdelmadjid Tebboune dans la lutte contre le terrorisme ; une reconnaissance de la stabilité de l’Algérie qui contraste fortement avec l’image négative souvent véhiculée par certains rapports.
Les préoccupations liées à la délinquance et aux transports omettent de mentionner les progrès réalisés en matière d’infrastructures et de sécurité en Algérie. En effet, le pays a modernisé ses réseaux de transport, et les grandes villes, telles qu’Alger et Oran, bénéficient désormais de dispositifs de sécurité renforcés, permettant aux visiteurs de se déplacer en toute tranquillité. Il apparaît donc que ces avertissements visent à maintenir une image négative du pays.
Il est également important de souligner que la France a été classée parmi les pays les plus dangereux d’Europe en 2024, avec un indice de criminalité de 55,3 %, selon la plate-forme Numbeo. Cette dernière indique que la France serait le pays développé affichant le taux de criminalité le plus élevé au monde.
En comparaison, l’Algérie, classée 47e au niveau mondial, avec un indice de criminalité de 52,22, reste mieux positionnée que la France, qui occupe la 37e place, avec un indice de criminalité de 55,17 et un indice de sécurité de 44,83. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des politiques de sécurité publique mises en place par l’Algérie, malgré les efforts persistants de certains médias ou institutions étrangères pour véhiculer une image alarmiste du pays.
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