Sahara occidental: De Mistura entame des consultations en prévision d'une session à huis clos au Conseil de sécurité
NEW YORK (Nations unies) - L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a engagé des consultations en prévision d'une réunion, à huis clos au Conseil de sécurité, relative à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO),la mi-avril prochain. Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que le Conseil de sécurité "tiendra une session de consultations à huis clos concernant la MINURSO à la mi-avril prochain, en vertu de la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité, le 31 octobre 2024, et qui a demandé au Secrétaire général de présenter des rapports au Conseil de sécurité de façon régulière, ou aux moments qu'il considère comme opportuns durant le mandat de la MINURSO ou au cours des six mois suivant la reconduction de son mandat". Lors de cette session, Staffan de Mistura présentera un rapport sur "la situation et les perspectives du processus de paix" au Sahara occidental, au moment où le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, présentera un rapport sur "le développement de la situation dans la zone couverte par le mandat de la mission de l'ONU". Le diplomate sahraoui précise, par ailleurs, que M. De Mistura a rencontré la Secrétaire d'Etat au niveau du ministère des Affaires étrangères de Slovénie, membre non permanent du Conseil de sécurité. Il est également attendu qu'il approfondisse ses contacts avec les parties au conflit (le Front Polisario et l'occupant marocain) avant de présenter son rapport au Conseil de sécurité. D'un autre côté, "la prochaine session de consultations au Conseil de sécurité sera une première opportunité pour la nouvelle administration américaine de faire part de sa position par rapport à tous les aspects liés au travail de la mission onusienne au Sahara occidental, les Etats-Unis étant le porte-plume du mandat de la MINURSO et également membre du groupe des « amis du Sahara occidental » au niveau du Conseil de sécurité". Sidi Omar a insisté, dans ce contexte, sur le fait que le plan de paix adopté conjointement par l'ONU et l'Union africaine (UA) en 1991, accepté par les deux parties au conflit et qui a été adopté unanimement par le Conseil de sécurité, reste "la solution la plus pratique et la plus réaliste ayant fait l'objet d'un consensus". Le Front Polisario, dans son communiqué rendu public le 25 février dernier, a réaffirmé la pleine coopération de la partie sahraouie avec l'ONU et l'UA afin de parvenir à une solution équitable et durable, en vertu de la Charte des Nations unies et des principes de l'UA. Le représentant du Front Polisario aux Nations unies a rappelé, enfin, "l'engagement de la partie sahraouie en faveur d'une paix équitable et durable", insistant sur "l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, mais aussi à son droit à la résistance par tous les moyens légaux, incluant la lutte armée, pour obtenir son indépendance".


NEW YORK (Nations unies) - L'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a engagé des consultations en prévision d'une réunion, à huis clos au Conseil de sécurité, relative à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO),la mi-avril prochain.
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordinateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar a indiqué, dans une déclaration à l'APS, que le Conseil de sécurité "tiendra une session de consultations à huis clos concernant la MINURSO à la mi-avril prochain, en vertu de la résolution 2756 adoptée par le Conseil de sécurité, le 31 octobre 2024, et qui a demandé au Secrétaire général de présenter des rapports au Conseil de sécurité de façon régulière, ou aux moments qu'il considère comme opportuns durant le mandat de la MINURSO ou au cours des six mois suivant la reconduction de son mandat".
Lors de cette session, Staffan de Mistura présentera un rapport sur "la situation et les perspectives du processus de paix" au Sahara occidental, au moment où le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, présentera un rapport sur "le développement de la situation dans la zone couverte par le mandat de la mission de l'ONU".
Le diplomate sahraoui précise, par ailleurs, que M. De Mistura a rencontré la Secrétaire d'Etat au niveau du ministère des Affaires étrangères de Slovénie, membre non permanent du Conseil de sécurité. Il est également attendu qu'il approfondisse ses contacts avec les parties au conflit (le Front Polisario et l'occupant marocain) avant de présenter son rapport au Conseil de sécurité.
D'un autre côté, "la prochaine session de consultations au Conseil de sécurité sera une première opportunité pour la nouvelle administration américaine de faire part de sa position par rapport à tous les aspects liés au travail de la mission onusienne au Sahara occidental, les Etats-Unis étant le porte-plume du mandat de la MINURSO et également membre du groupe des « amis du Sahara occidental » au niveau du Conseil de sécurité".
Sidi Omar a insisté, dans ce contexte, sur le fait que le plan de paix adopté conjointement par l'ONU et l'Union africaine (UA) en 1991, accepté par les deux parties au conflit et qui a été adopté unanimement par le Conseil de sécurité, reste "la solution la plus pratique et la plus réaliste ayant fait l'objet d'un consensus".
Le Front Polisario, dans son communiqué rendu public le 25 février dernier, a réaffirmé la pleine coopération de la partie sahraouie avec l'ONU et l'UA afin de parvenir à une solution équitable et durable, en vertu de la Charte des Nations unies et des principes de l'UA.
Le représentant du Front Polisario aux Nations unies a rappelé, enfin, "l'engagement de la partie sahraouie en faveur d'une paix équitable et durable", insistant sur "l'attachement du peuple sahraoui à son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination, mais aussi à son droit à la résistance par tous les moyens légaux, incluant la lutte armée, pour obtenir son indépendance".