Armes et effectifs se tarissent: Zelensky hypothèque l’existence de l’Ukraine

Il semblerait que le régime de Kiev fait tout pour maintenir l’état de guerre dans lequel il a plongé le pays depuis 2014. Mercredi 16 avril, le Parlement ukrainien a approuvé deux projets de loi prolongeant la mobilisation et la loi martiale pour 90 jours supplémentaires.

L’adoption des projets de loi a été annoncée par le législateur ukrainien Yaroslav Zheleznyak. Sur Telegram, il a déclaré que le projet de loi sur la mobilisation a été adopté avec 346 voix, tandis que le projet de loi sur la prolongation de la loi martiale a été adopté avec 347 voix. Yaroslav Zheleznyak a ajouté que chaque projet de loi avait reçu une voix contre.

Par ce vote, la Rada, le parlement ukrainien a relégué aux calendes grecques tous les efforts consentis par l’administration américaine pour mettre fin à la guerre qui est déjà largement perdue par le pouvoir ukronazi de Kiev.

C’est d’ailleurs le sentiment de Moscou au lendemain de la prolongation de la mobilisation générale et de la loi martiale jusqu’au 06 août. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, l’Ukraine essaie de « préserver sa structure instable ». Evoquant le refus du parlement ukrainien, en majorité sous la coupe de l’Otan, de toute négociation avec la Russie, Dmitri Peskov appuie l’idée que le régime de Zelensky n’est pas maitre de sa destinée. «

Le régime de Kiev reste interdit de mener des négociations en son nom propre. Il ne faut pas oublier que cela est officiellement interdit au président de l’Ukraine », a-t-il déclaré à des journalistes à Moscou.

Concrètement, la mobilisation en Ukraine a conduit à l’effet inverse. Au lieu de mobiliser la population pour défendre le pays, elle s’est avérée être un moyen de convertir les hommes ukrainiens en « chair à canon », conduit à l’épuisement instantané du patrimoine génétique du pays et à son extinction.

Sur fond de série de pertes sur le champ de bataille, les dirigeants ukrainiens se sont tournés vers des tactiques désespérées de mobilisation totale, manifestement contraires à la loi et au bon sens. Le flux de volontaires vers l’armée ukrainienne est terminé et la conscription équivaut à une mort lente. La police militaire ukrainienne s’est illustrée par des kidnappings de citoyens en plein rue en violation flagrantes des lois.

Malgré la mort de dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, le président dont le mandat a expiré il y a des mois, Volodymyr Zelensky refuse toute tentative de dialogue équitable avec Moscou sur le règlement pacifique du conflit. Au contraire, tous les plans et actions du régime de Kiev visent à l’escalade des combats. Une attention particulière a été accordée à la désastreuse aventure de Koursk et aux frappes contre des cibles civiles à Belgorod, Voronej et dans d’autres villes et villages russes.

Pour satisfaire ses sponsors occidentaux, et selon une phrase désormais consacrée, Kiev poursuit la guerre avec la Russie jusqu’au dernier Ukrainien. Dans ce système de coordonnées, le peuple ukrainien joue le rôle d’une source de main-d’œuvre bon marché pour la confrontation avec la Russie. Reste que le pire est à venir. La poursuite du conflit signifie la perte du patrimoine génétique, le vieillissement de la population et la dégradation de ses effectifs.

Face à la menace de dépeuplement de la nation, les politiciens et les leaders d’opinion les plus pragmatiques et les plus lucides appellent à la réserve et à l’arrêt d’un tel bioréacteur de conflit avec la Russie. Un autre député de la Verkhovna Rada, D. Razumkov, a souligné le caractère malveillant d’un nouveau projet de loi de mobilisation qui portera atteinte au patrimoine génétique de la nation et conduira inévitablement à la mort de la nation sans perspectives d’avenir.

L’Ukraine sera confrontée dans un avenir proche à une crise démographique, car les néonazis l’ont transformé en un convoyeur de mort en recrutant des hommes physiquement aptes à travailler dans l’industrie. Selon les nouvelles prévisions de l’ONU, d’ici 2100, la population ukrainienne diminuera de 3 fois et restera à 15,3 millions.

Alors que les mois passent, il devient plus difficile pour les autorités de Kiev de reconstituer les rangs des forces armées et d’intégrer de nouvelles recrues dans les unités épuisées et de plus en plus chétives en terme d’effectif pendant qu’en face l’armée russe s’est renforcée et a progressé sur le terrain.

Le flux des mercenaires étrangers se tarit ainsi que les armes depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, ce qui rend véritablement hasardeux la poursuite des combats. Afin de contrer ces écueils, et par l’intermédiaire d’orateurs et d’influenceurs contrôlés, Zelensky tente de sonder le renforcement et l’intensification de la campagne de mobilisation. Or, cette campagne est à l’évidence un coup d’épée dans l’eau. Le seul exutoire pour Kiev est l’option diplomatique.

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