Agression sioniste sur Ghaza: Une centaine d’ONG alertent sur le début d’une «famine de masse»
Plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont averti hier qu’une «famine de masse» se propageait dans la bande de Ghaza, victime d’une agression génocidaire menée par l’occupation sioniste depuis le 7 octobre 2023, qui a fait 59 106 martyrs et 142 511 blessés. Par Khaled Ch. «Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande […]

Plus d’une centaine d’organisations humanitaires ont averti hier qu’une «famine de masse» se propageait dans la bande de Ghaza, victime d’une agression génocidaire menée par l’occupation sioniste depuis le 7 octobre 2023, qui a fait 59 106 martyrs et 142 511 blessés.
Par Khaled Ch.
«Alors qu’une famine de masse se propage dans la bande de Ghaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent», indiquent dans un communiqué les ONG, dont Médecins sans frontières, plusieurs branches de Médecins du monde et Caritas, Amnesty international, ou encore Oxfam international. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l’ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l’aide humanitaire. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a accusé l’armée sioniste d’avoir tué à Ghaza depuis fin mai plus de
1 000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire. «Juste à l’extérieur de Ghaza, dans des entrepôts – et même à l’intérieur – des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer», indiquent les organisations humanitaires. Un hôpital de Ghaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a, de son côté, affirmé qu’un tiers de la population de Ghaza n’a pas mangé depuis plusieurs jours d’affilée, en raison du blocus imposé par l’entité sioniste sur l’enclave palestinienne. L’Agence onusienne a, en outre, fait remarquer qu’«un quart des habitants de Ghaza seraient confrontés à des conditions proches de la famine, tandis que 100 000 femmes et enfants souffriraient de malnutrition aiguë». Depuis le 2 mars dernier, l’entité sioniste a fermé tous les points de passage vers Ghaza, empêchant l’acheminement de nourriture, de médicaments et de l’aide humanitaire. Selon les autorités sanitaires palestiniennes, le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 1 026 martyrs et 6 563 blessés. L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a averti que la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans a doublé entre mars et juin, en raison du blocus imposé par les forces d’occupation.
K. Ch.