Après la déclaration de son MAE : Macron prend le relais

Qui a intérêt à ce que la relation algéro française ne se débarrasse pas du brouillard qui vient l’envelopper d’une manière cyclique. Pour l’extrême droite et autres nostalgiques, de l’autre côté de la Méditerranée, tous les prétextes sont bons  pour casser de l’Algérie  qui s’ingénie à prendre la locomotive de l’émergence tout en confortant sa souveraineté de décision .Cela relève même de leur sport national pratiqué  depuis que l’Algérie est indépendante.  Mais ce qui suscite la curiosité est le fait que ce sont les officiels eux-mêmes qui ont rajoutent et nagent en eaux troubles. Voilà que le lendemain de la déclaration de son ministre des Affaires étrangères qui jette la balle à a la partie algérienne qui il accuse de vouloir torpiller la feuille de route bilatérale qu’Emmanuel Macron lui-même qui ramène la relation entre les deux pays à une affaire de justice où est impliqué un Algérien qui n’a de Français que la nationalité. Macron met en avant l’emprisonnement de Sansal pour tirer à boulets rouges sur l’Algérie, grande s’il faut le rappeler, par son Histoire et sa Révolution. En réunissant ses ambassadeurs, Macron se penche donc sur une affaire qui n’en est pas une pour le développement de la relation algéro française.  L’Algérie et la France ont plutôt intérêt à se débarrasser des effets néfastes et autres pesanteurs du legs historique dont ce complexe d’ex-puissance coloniale qui a la peau dure et mine sérieusement une relation saine que commande l’histoire commune, la proximité et les atouts économiques des deux pays. Tout cela milite pour un rapprochement pérenne. Il est vrai que la France est piégée par une crise interne multiforme et qui peine  à trouver la bonne solution aux vrais problèmes. Devant donc ses ambassadeurs,  le président français Emmanuel Macron n’a pas trouvé mieux que de vouloir de dévalorisé le pays de la grande révolution  en soutenant  que l’Algérie se “déshonore” en ne libérant pas l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre à Alger. “L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est”. Et de profiter de l’occasion pour lancer cette phrase assassine  «  je demande instamment à son gouvernement de libérer Boualem Sansal” occultant que l’Algérie est souveraine. Réellement.  Et son gouvernement ne  peut s’immiscer dans une affaire de justice que celle impliquant Sansal.

SL

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