Assassinats ciblés de journalistes à Gaza : Les ennemis de l’humanité

L’enfer et l’horreur à Gaza. L’impunité et le mépris du droit mènent à la barbarie, à la sauvagerie. Et aujourd’hui, les ennemis de l’humanité revendiquent ouvertement leurs crimes abjects contre les hommes des médias, dont le seul métier est d’informer, de montrer et de témoigner.  

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, jamais un bilan aussi macabre contre les hommes de la presse et des médias n’a été enregistré. Plus de 240 journalistes ont été tués par Israël uniquement dans cette enclave en vingt mois. Soit plus que le nombre total de journalistes tués dans tous les conflits post-Seconde Guerre mondiale réunis. Y compris dans les guerres les plus dévastatrices de ces soixante-dix dernières années, comme les guerres en Afghanistan, en Syrie, au Soudan, en Libye, voire même en Irak lors de l’invasion occidentale. Dans cette liste de sinistres chiffres, on peut même inclure les victimes de la presse de la lointaine guerre de Corée, du Vietnam ou celle qui a eu lieu dans l’ex-Yougoslavie, et plus récemment en Afrique et en Ukraine.

Ce dimanche soir, Israël a voulu éteindre les témoins du génocide, les voix des opprimés palestiniens et des victimes des raids cyniques et aveugles des sionistes. Cinq journalistes de la chaîne Al Jazeera, dont le célèbre Anas Al-Sharif, « la voix de Gaza », ont été tués dans un bombardement israélien. Un assassinat ciblé et revendiqué par l’armée israélienne. L’équipe d’Al Jazeera a été visée dans sa tente près de l’hôpital Al-Shifa.

En plus du journaliste très connu Anas Al-Sharif, 28 ans, le correspondant Mohammed Qreiqeh ainsi que les cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa ont péri dans cette attaque.

Depuis le début de l’agression contre les populations civiles palestiniennes à Gaza, l’entité sioniste a tout fait pour museler les médias indépendants et étrangers. Très connu, dénommé la voix de Gaza, Anas Al-Sharif était une figure de la couverture médiatique de l’infâme guerre que mène Israël. C’était l’une des rares voix encore présentes sur le champ de cette guerre d’extermination. C’est l’un des rares journalistes qui ont brisé l’embargo et le siège sur Gaza. C’est encore lui qui a documenté les scènes de famine et de massacres. Ce sont ses propres images qui ont fait le tour du monde et qui ont établi comment la raciste entité sioniste est une cynique machine fabriquée pour éliminer, tuer, détruire sans retenue. Une entité négationniste, inhumaine, bien pire que le nazisme hitlérien. Cette entité menace la paix et la sécurité, car elle ne vit que par le sang, les tueries, le bellicisme et l’expansionnisme.

Malgré toutes ses dérives, cette entité jouit encore de l’impunité. Ses alliés politiques de l’Occident semblent être comme ensorcelés par Tel Aviv et son extrémisme, ni honteux ni conscients de leurs responsabilités dans cette complicité historique. Sinon comment expliquer que cet Occident peine à appliquer au moins le mandat d’arrêt international délivré par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre le sinistre Premier ministre Netanyahu.

Il aura fallu le génocide de Gaza pour que l’opinion mondiale sache qu’Israël est un Etat voyou et criminel, qui ne mérite aucune place dans ce monde moderne.

Il est urgent maintenant que la communauté internationale ait un sursaut de choc. L’heure est venue d’imposer des sanctions historiques à cette entité tachée de sang et qui vole les terres d’autrui. Un sursaut révolutionnaire semblable à celui qui a été imposé au régime de l’Apartheid en Afrique du Sud durant les années 1970.

The post Assassinats ciblés de journalistes à Gaza : Les ennemis de l’humanité appeared first on Le Jeune Indépendant.