Attaf fait part de la volonté de l'Algérie et du Cameroun de consolider la coopération bilatérale
YAOUNDE - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf a fait part, mardi depuis Yaoundé, de la volonté de l'Algérie et du Cameroun de consolider la coopération bilatérale, notamment dans le domaine économique, tout en identifiant un certain nombre de secteurs prioritaires. "J'ai eu l'insigne honneur et le privilège de remettre une lettre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune adressée à son frère, le président Paul Biya qui a instruit le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence de la République camerounaise de recevoir en son nom cette lettre. Je ne crois pas divulguer la teneur de la lettre en disant que celle-ci se rapporte essentiellement aux voies et moyens de consolidation de notre relation bilatérale", a déclaré le ministre dans une déclaration à la presse. Attaf a estimé que la relation qui lie les deux pays "a besoin d'une nouvelle dynamique, d'une substance plus grande, et la visite de mon frère le ministre des Affaires étrangères camerounais à Alger et mon séjour aujourd'hui à Yaoundé ont précisément pour objectif, avec la bénédiction de nos deux chefs d'Etat, de procéder à une relance de cette coopération dans toutes ses dimensions". La relance souhaitée par les deux Etats passe par "l'actualisation, et la modernisation de son encadrement juridique (et) de son encadrement institutionnel, avec l'identification de priorités qui permettent une interaction algéro-camerounaise réaliste, pragmatique et ambitieuse", a-t-il précisé. Il est également question, note-t-il, de faciliter "la mise en contact de nos opérateurs économiques". Le ministre a évoqué, par ailleurs, les secteurs économiques où les deux pays entendent renforcer leur coopération. "Le secteur des transports est en train de donner d'excellents résultats, à tel point que nous envisageons ensemble, Camerounais et Algériens, son extension à travers une desserte maritime, après la desserte aérienne. Il y a le domaine de l'agrumiculture qui a été identifié comme un autre secteur prioritaire (et) les domaines de l'enseignement supérieur et de l'enseignement professionnel", a indiqué M. Attaf. "Je tiens à vous dire que nous tirons une grande fierté en Algérie du fait que 1000 filles et 1000 garçons du Cameroun ont étudié dans des universités algériennes et qui en sont sortis diplômés", s'est-il félicité. La coopération dans les domaines de la santé et de l'énergie est également considérée comme prioritaire, dira encore le ministre qui fera remarquer, en outre, que les questions africaines restent prioritaires pour les deux pays. "Il y a des enjeux, des objectifs, des causes africaines à défendre et je crois que lorsqu'il s'agit de causes africaines à défendre, les Camerounais et les Algériens sont toujours aux avant-postes. Et dans une conjoncture internationale particulièrement troublée, les causes africaines à défendre se multiplient, gagnent en acuité et exigent de notre part une grande vigilance, un plus grand engagement et surtout des énergies inépuisables parce que ces causes sont justes, légitimes et répondent à nos intérêts africains les plus fondamentaux", a insisté M. Attaf.
YAOUNDE - Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf a fait part, mardi depuis Yaoundé, de la volonté de l'Algérie et du Cameroun de consolider la coopération bilatérale, notamment dans le domaine économique, tout en identifiant un certain nombre de secteurs prioritaires.
"J'ai eu l'insigne honneur et le privilège de remettre une lettre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune adressée à son frère, le président Paul Biya qui a instruit le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence de la République camerounaise de recevoir en son nom cette lettre. Je ne crois pas divulguer la teneur de la lettre en disant que celle-ci se rapporte essentiellement aux voies et moyens de consolidation de notre relation bilatérale", a déclaré le ministre dans une déclaration à la presse.
Attaf a estimé que la relation qui lie les deux pays "a besoin d'une nouvelle dynamique, d'une substance plus grande, et la visite de mon frère le ministre des Affaires étrangères camerounais à Alger et mon séjour aujourd'hui à Yaoundé ont précisément pour objectif, avec la bénédiction de nos deux chefs d'Etat, de procéder à une relance de cette coopération dans toutes ses dimensions".
La relance souhaitée par les deux Etats passe par "l'actualisation, et la modernisation de son encadrement juridique (et) de son encadrement institutionnel, avec l'identification de priorités qui permettent une interaction algéro-camerounaise réaliste, pragmatique et ambitieuse", a-t-il précisé.
Il est également question, note-t-il, de faciliter "la mise en contact de nos opérateurs économiques".
Le ministre a évoqué, par ailleurs, les secteurs économiques où les deux pays entendent renforcer leur coopération.
"Le secteur des transports est en train de donner d'excellents résultats, à tel point que nous envisageons ensemble, Camerounais et Algériens, son extension à travers une desserte maritime, après la desserte aérienne. Il y a le domaine de l'agrumiculture qui a été identifié comme un autre secteur prioritaire (et) les domaines de l'enseignement supérieur et de l'enseignement professionnel", a indiqué M. Attaf.
"Je tiens à vous dire que nous tirons une grande fierté en Algérie du fait que 1000 filles et 1000 garçons du Cameroun ont étudié dans des universités algériennes et qui en sont sortis diplômés", s'est-il félicité.
La coopération dans les domaines de la santé et de l'énergie est également considérée comme prioritaire, dira encore le ministre qui fera remarquer, en outre, que les questions africaines restent prioritaires pour les deux pays.
"Il y a des enjeux, des objectifs, des causes africaines à défendre et je crois que lorsqu'il s'agit de causes africaines à défendre, les Camerounais et les Algériens sont toujours aux avant-postes. Et dans une conjoncture internationale particulièrement troublée, les causes africaines à défendre se multiplient, gagnent en acuité et exigent de notre part une grande vigilance, un plus grand engagement et surtout des énergies inépuisables parce que ces causes sont justes, légitimes et répondent à nos intérêts africains les plus fondamentaux", a insisté M. Attaf.
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