Cancer de la prostate: Une maladie en évolution en Algérie
Le cancer de la prostate est en évolution en Algérie. Le dernier chiffre établi en 2021 était de 216 hommes âgés de 71 ans à souffrir de cette maladie. C’est ce qu’a indiqué au Jeune Indépendant le Dr Fazilet Saïdi, ce lundi, à l’occasion des premières journées scientifiques sur le cancer de la prostate organisées […] The post Cancer de la prostate: Une maladie en évolution en Algérie appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le cancer de la prostate est en évolution en Algérie. Le dernier chiffre établi en 2021 était de 216 hommes âgés de 71 ans à souffrir de cette maladie. C’est ce qu’a indiqué au Jeune Indépendant le Dr Fazilet Saïdi, ce lundi, à l’occasion des premières journées scientifiques sur le cancer de la prostate organisées par le service d’urologie du CHU Nedir Mohamed de Tizi Ouzou.
A Alger, le taux était en 2017 de 27, 5 sujets sur 100 000 habitants, a souligné, pour sa part, le Pr Ybedri du service d’urologie du CHU de Tizi Ouzou qui a développé une thématique intitulé « Diagnostic et traitement du cancer de la prostate ». Cette journée, qui a regroupé les spécialistes du domaine dans la salle de l’auditorium, a permis de lever un voile important sur le cancer de la prostate.
Ainsi, les différents intervenants ont déclaré à l’unanimité que le cancer de la prostate touche les hommes à partir de la cinquantaine. Toutefois, elle peut atteindre un homme âgé légèrement moins, plus exactement à partir de 45 ans s’il y a des antécédents familiaux.
Le Pr Ybedri a souligné, à l’issue de son intervention autour de la thématique, qu’il a développée, que le PSA (antigel prostatique spécifique) élevé ne signifie pas l’apparition d’un cancer de la prostate. « Ce qui incite au dépistage du cancer de la prostate quand l’urologue constate chez son patient des troubles urinaux et le PSA élevé. Par ailleurs, il a indiqué que conformément au baromètre de calculs, le chiffre inférieur à 4 ne suscite aucune inquiétude.
L’urologue, selon l’intervenant, fait recours au toucher rectal pour évaluer la dimension de la prostate. La grosseur de la prostate et, par conséquent, le risque qu’encourt le patient sont vérifiés par des examens de l’IRM avant de passer à l’étape suivante qui est la biopsie. Le Pr Ybedri a mis également en évidence les différents traitements à suivre qui dépendent naturellement du degré du mal et de son évolution.
Si le mal n’est pas grave, le recours à la curiethérapie est fortement suggéré. La radiothérapie est suggérée si celui-ci est intermédiaire. En revanche, si le cancer a atteint un stade très avancé, la chirurgie, qui se traduit tout simplement par l’ablation de la prostate, est inévitable. Et cette opération chirurgicale est exécutée dans un cadre pluridisciplinaire.
Pour sa part, le Dr Mounir Mouheb a expliqué au Jeune Indépendant, qu’au début de sa manifestation, le cancer de la prostate, l’urologue peut assurer la prise en charge du patient, mais si le mal a atteint un stade avancé, c’est-à-dire le stade métastasique, la prise en charge relève de la compétence du service d’oncologie.
De son côté, le Dr Benzidane du CAC (centre anti cancer) de Draâ Ben Khedda a développé une thématique intitulée « Radiothérapie dans le cancer de la prostate ». Et dans ce sens, l’intervenant a expliqué les différents stades d’évolution du mal et les différentes formes de traitement.
Il faut souligner cependant que les néophytes de la science médicale, notamment le sujet traité, ne peuvent saisir et retenir les notions développées par les conférenciers, puisque les termes et formules utilisés ne peuvent être compris et bien perçus que par les professionnels de la science médicale.
Notons enfin que des opérations de dépistage du cancer de la prostate ont été initiées par les services compétents du CHU Nedir Mohamed au cours des journées des 23 et 24 de ce mois.
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