Conseil de sécurité: l'Algérie réaffirme son engagement ferme à mettre en œuvre la stratégie onusienne de lutte contre le terrorisme
NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a réaffirmé, mercredi à New York, son engagement ferme à mettre en œuvre la stratégie mondiale des Nations unies de lutte contre le terrorisme et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, exprimant sa disponibilité à partager son expérience pour soutenir les initiatives visant à éradiquer la menace terroriste. Lors d'une séance du Conseil de sécurité sur la question "Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d'actes de terrorisme", la délégation de la Mission permanente de l'Algérie auprès des Nations unies a affirmé que "toute lutte efficace contre le terrorisme doit trouver un équilibre entre la sécurité et le développement durable", partant de la ferme conviction reposant sur le principe fondamental qu'"il n'y a pas de développement durable sans paix et vice versa". La délégation a, en outre, souligné que la lutte contre la menace terroriste exigeait une approche globale et coordonnée reposant sur plusieurs axes, notamment l'élimination des causes profondes, à travers la combinaison de dispositifs sécuritaires et d'initiatives de développement, et la création d'opportunités réelles pour toutes les franges de la société afin de priver le terrorisme durablement de son terreau, rappelant que la pauvreté "est souvent un vecteur de l'extrémisme et l'endoctrinement". Le renforcement de la réponse aux défis technologiques, ajoute-t-elle, constitue un élément essentiel de lutte contre cette menace, "à travers la coordination des efforts internationaux visant à contrer l'utilisation par les terroristes des technologies avancées et émergentes, ce qui ne peut se réaliser sans le renforcement des capacités des pays en développement et le transfert des technologies nécessaires à cet effet". La mission algérienne a, dans ce cadre, relevé l'importance d'assécher les sources de financement des groupes terroristes, l'argent étant parmi les principaux moyens de recrutement qui font perdurer les menaces terroristes. Pour faire face à ces menaces, l'Algérie a appelé au renforcement de la coopération avec les organisations régionales, notamment l'Union africaine (UA) "qui a créé une structure institutionnelle avancée, dont le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et Afripol", précisant que les organisations régionales sont les plus à même de gérer les menaces sécuritaires auxquelles elles sont confrontées. Insistant sur l'importance de renforcer les capacités locales durables, la mission algérienne a fait part de "sa profonde conviction" que la véritable réussite "requiert des institutions fortes, des stratégies globales et des partenariats efficaces", outre la mise en œuvre d'initiatives communautaires préventives pour lutter contre les vecteurs locaux de l'extrémisme violent, des initiatives ayant prouvé leur efficacité dans plusieurs régions, d'autant plus que la sensibilisation permet de réduire les tentatives d'attirer les jeunes, qui sont la catégorie la plus exposée à ce phénomène.


NEW YORK (Nations unies) - L'Algérie a réaffirmé, mercredi à New York, son engagement ferme à mettre en œuvre la stratégie mondiale des Nations unies de lutte contre le terrorisme et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, exprimant sa disponibilité à partager son expérience pour soutenir les initiatives visant à éradiquer la menace terroriste.
Lors d'une séance du Conseil de sécurité sur la question "Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d'actes de terrorisme", la délégation de la Mission permanente de l'Algérie auprès des Nations unies a affirmé que "toute lutte efficace contre le terrorisme doit trouver un équilibre entre la sécurité et le développement durable", partant de la ferme conviction reposant sur le principe fondamental qu'"il n'y a pas de développement durable sans paix et vice versa".
La délégation a, en outre, souligné que la lutte contre la menace terroriste exigeait une approche globale et coordonnée reposant sur plusieurs axes, notamment l'élimination des causes profondes, à travers la combinaison de dispositifs sécuritaires et d'initiatives de développement, et la création d'opportunités réelles pour toutes les franges de la société afin de priver le terrorisme durablement de son terreau, rappelant que la pauvreté "est souvent un vecteur de l'extrémisme et l'endoctrinement".
Le renforcement de la réponse aux défis technologiques, ajoute-t-elle, constitue un élément essentiel de lutte contre cette menace, "à travers la coordination des efforts internationaux visant à contrer l'utilisation par les terroristes des technologies avancées et émergentes, ce qui ne peut se réaliser sans le renforcement des capacités des pays en développement et le transfert des technologies nécessaires à cet effet".
La mission algérienne a, dans ce cadre, relevé l'importance d'assécher les sources de financement des groupes terroristes, l'argent étant parmi les principaux moyens de recrutement qui font perdurer les menaces terroristes.
Pour faire face à ces menaces, l'Algérie a appelé au renforcement de la coopération avec les organisations régionales, notamment l'Union africaine (UA) "qui a créé une structure institutionnelle avancée, dont le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et Afripol", précisant que les organisations régionales sont les plus à même de gérer les menaces sécuritaires auxquelles elles sont confrontées.
Insistant sur l'importance de renforcer les capacités locales durables, la mission algérienne a fait part de "sa profonde conviction" que la véritable réussite "requiert des institutions fortes, des stratégies globales et des partenariats efficaces", outre la mise en œuvre d'initiatives communautaires préventives pour lutter contre les vecteurs locaux de l'extrémisme violent, des initiatives ayant prouvé leur efficacité dans plusieurs régions, d'autant plus que la sensibilisation permet de réduire les tentatives d'attirer les jeunes, qui sont la catégorie la plus exposée à ce phénomène.