Décès du comédien Madani Namoun

Le comédien Madani Namoun est décédé mardi à Alger, à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né à la Casbah en 1944, le défunt était l’un des artistes algériens les plus connus. Il a commencé à jouer très jeune dans les années 1950, avant de se […]

Juil 15, 2025 - 19:31
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Décès du comédien Madani Namoun

Le comédien Madani Namoun est décédé mardi à Alger, à l’âge de 81 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né à la Casbah en 1944, le défunt était l’un des artistes algériens les plus connus. Il a commencé à jouer très jeune dans les années 1950, avant de se démarquer, après l’indépendance, à travers ses rôles dans de nombreuses œuvres cinématographiques célèbres, dont  » Leila wa Akhawatouha » (Leila et ses sœurs – 1977) et « Abwab Essamt » (Les portes du silence -1987). Le regretté était également connu pour ses rôles dans de nombreuses séries télévisées populaires, dont « Chafika… Baad Lika’a » (2004), « El Imtihen Ess’aab » (2006), et « Djouha El Aouda » (2008), outre la série de « Soultane Achour el Acher » (2016-2017), qui a propulsé sa popularité auprès du public grâce à son interprétation remarquable du rôle de « Ammi Borhane ». En cette douloureuse épreuve, le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, a exprimé son immense tristesse suite au décès de « l’artiste, l’une des figures éminentes du cinéma algérien, qui nous a quittés après une carrière riche en contributions artistiques, des décennies durant », exprimant « ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille du défunt et à ses proches, ainsi qu’à toute la famille culturelle et artistique », selon un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. « L’Algérie a perdu en la personne de Madani Namoun, une figure emblématique, qui a excellé sur les planches du théâtre, à la télévision et dans le cinéma, une figure ayant marqué la mémoire des générations par des personnages immortels qu’il a incarnés avec un talent et une performance exceptionnels, faisant de lui un artiste populaire ayant gravé son nom dans l’histoire de l’art algérien », estime le ministre.

R. C

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