Dégradation du cadre de vie à Mila : Un plan d’urgence pour redresser la ville

La dégradation du milieu de vie dans la commune chef-lieu de wilaya est un secret de polichinelle. Des rues défoncées, des places publiques en mauvais état et des réseaux d’assainissement, d’éclairage nocturne ou d’Alimentation en Eau Potable (AEP) défectueux, telle est, grosso-modo, l’image de la vitrine de la wilaya. Le nouveau maire, le docteur Mounir […] The post Dégradation du cadre de vie à Mila : Un plan d’urgence pour redresser la ville first appeared on L'Est Républicain.

Juil 1, 2025 - 00:01
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Dégradation du cadre de vie à Mila : Un plan d’urgence pour redresser la ville
La dégradation du milieu de vie dans la commune chef-lieu de wilaya est un secret de polichinelle. Des rues défoncées, des places publiques en mauvais état et des réseaux d’assainissement, d’éclairage nocturne ou d’Alimentation en Eau Potable (AEP) défectueux, telle est, grosso-modo, l’image de la vitrine de la wilaya. Le nouveau maire, le docteur Mounir Moures, affirme qu’il a hérité d’une cité en mauvais état physique. Lors de l’entrevue accordée à notre journal avant-hier, dimanche 29 juin, le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), nous a dévoilé son plan d’urgence pour parer aux défaillances les plus criardes et conforter un tant soit peu les riverains. En effet, la commune a mis en place une palette de petits projets et prévu une cagnotte financière pour remettre en l’état ce que des années de laxisme ont érodé. Dans ce programme, on retrouve des opérations d’aménagement urbain, d’entretien de routes et de réhabilitation ou de rénovation des divers réseaux. S’agissant de la réfection des rues et places publiques du centre-ville, la municipalité prévoit de lancer incessamment les travaux d’aménagements des sites les plus dégradés. Le chef de commune nous a indiqué qu’il a été concocté des crédits d’une valeur dépassant les dix milliards pour le projet d’aménagement urbain. « De nombreux segments de la ville sont dégradés. Les travaux envisagés toucheront les esplanades et les rues les plus affectées. On est dans l’urgence. L’APC a réservé une enveloppe de 6,5 milliards et il y en a une autre de quatre milliards, reliquat d’un autre projet. On va réserver ces crédits à l’aménagement des sites dégradés », nous dira Mounir Moures. Notre interlocuteur précise que le projet est attribué à deux entreprises et qu’il sera officiellement lancé le samedi 5 juillet. Mais l’aménagement n’est pas le seul point noir de la cité : son réseau d’assainissement montre, depuis un certain temps, des signes de défaillance en de nombreux endroits. Selon notre source, plusieurs segments du réseau d’évacuation des eaux souillées de la ville fuient, faisant planer le spectre d’une cross-connexion et, par ricochet, le risque de Maladies à Transmission Hydrique (MTH). A cet effet, l’APC a programmé pour plus d’un milliard et demi de travaux de rénovation de larges portions du système citadin de drainage des eaux polluées. « Nous avons réservé 1,6 milliard pour la rénovation de tous les segments défaillants du réseau d’assainissement du centre-ville. C’est une urgence, car une buse d’eau usée qui fuit, c’est un foyer de MTH en latence », dira le maire. Et de préciser que le projet est déjà attribué et que son lancement est prévu pour les tout prochains jours. Pour la périphérie immédiate du centre urbain, un programme non moins important est sur le point d’être mis en branle. Il profitera à Hay Chertioua et au lotissement Les Frères Dambri, situés le long de la double voie allant vers le siège de la wilaya. Pour les travaux prévus à Hay Chertioua, ils concerneront la réhabilitation des réseaux d’assainissement et d’Alimentation en Eau Potable (AEP). Une enveloppe de deux milliards sera consacrée à la réalisation de ces deux opérations. « Nous avons réservé 1,2 milliard pour la réfection du réseau d’assainissement, et le reste, soit 800 millions, pour celui de l’AEP », détaillera le président d’APC. Notre interlocuteur met à profit cette rencontre pour rappeler que les problèmes d’eau et d’assainissement de Hay Chertioua remontent à l’année 1980, date à laquelle cette cité a été créée en structures préfabriquées, avant de prendre, le laxisme des autorités de l’époque aidant, les allures d’un bidonville aux portes de la cité. Pour le lotissement Les Frères Dambri, situé un peu plus au sud, il bénéficiera de travaux de réfection de la chaussée et des trottoirs. « Nous avons lancé une consultation pour refaire les rues et les trottoirs de ce lotissement. Nous avons dégagé une enveloppe d’une valeur de 800 millions à cet effet. Signalons que la commune a alloué également une respectable cagnotte pour ses agglomérations secondaires, telles que mechta Boughacha, Ouled Bouhamma, Marachou et Boufouh. Nous y reviendrons…
Kamel B.

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