Egout à ciel ouvert à la cité Boulkeroua de Skikda: Ultime avertissement à l’entreprise de réalisation
Les habitants de la cité Boulkeroua-3, située au chef-lieu de la wilaya de Skikda, vivent depuis plusieurs jours dans des conditions insalubres, après l’abandon du chantier d’assainissement par l’entreprise chargée des travaux. Un égout à ciel ouvert serpente toujours sous les habitations du premier bâtiment, exposant les riverains à des risques sanitaires majeurs. Face à […] The post Egout à ciel ouvert à la cité Boulkeroua de Skikda: Ultime avertissement à l’entreprise de réalisation first appeared on L'Est Républicain.

Les habitants de la cité Boulkeroua-3, située au chef-lieu de la wilaya de Skikda, vivent depuis plusieurs jours dans des conditions insalubres, après l’abandon du chantier d’assainissement par l’entreprise chargée des travaux. Un égout à ciel ouvert serpente toujours sous les habitations du premier bâtiment, exposant les riverains à des risques sanitaires majeurs. Face à cette situation, les autorités locales ont lancé un ultimatum à l’entreprise défaillante : les travaux doivent impérativement être achevés avant la fin de la semaine prochaine, sous peine de sanctions. Sur place, le décor est chaotique : des amas de sable, graviers et buses jonchent les allées, donnant au quartier des allures de zone sinistrée. « Nous ne pouvons même plus ouvrir les fenêtres à cause des odeurs nauséabondes. Nos enfants jouent à quelques mètres d’un égout à ciel ouvert, c’est inacceptable ! », déplore un enseignant, père de deux enfants. Un autre habitant s’insurge : « L’entreprise est partie du jour au lendemain, laissant tout en plan. Et depuis, c’est le silence radio ». Depuis plus d’un mois, les résidents multiplient les démarches pour alerter les autorités, mais aucune solution concrète n’avait été engagée jusqu’à cette semaine. Karim Khentit, vice-président chargé de l’urbanisme à l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Skikda, avait pourtant programmé une réunion avec le directeur de l’Hydraulique pour faire pression sur l’entreprise. Coup de théâtre : le directeur a été muté dans une autre wilaya sans préavis. Face à ce vide administratif, c’est finalement le subdivisionnaire Bilel Boukahla qui a pris les choses en main. Il a ordonné à son assistant de mettre en demeure l’entreprise prestataire, lui imposant un ultimatum clair. Après des semaines d’inaction, cette décision redonne un mince espoir aux habitants. Mais ceux-ci, à bout de patience, attendent désormais des actes, pas des promesses.
Djamel Dib
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