Dette de l'Algérie aux hôpitaux français, encore une fausse polémique

ALGER - La presse française poursuit sa longue série d'attaques contre l'Algérie, farfouillant dans ses archives la moindre information et n'importe quelle piste pour calomnier. Elle tente par tous les moyens de se convaincre que l'Algérie est redevable à Paris feignant d'oublier que l'Algérie, un pays qui n'est pas endetté, a toujours respecté ses engagements financiers. Après avoir reçu une réponse cinglante sur la supposée aide publique au développement que la France consacrerait chaque année à l'Algérie, cette fois, ces médias déterrent l'ancien dossier de la prétendue dette aux hôpitaux français. Ce qui se dit et s'écrit sur des prétendues factures de soins non payées par l'Algérie auprès des hôpitaux français, relève du mensonge et de la mauvaise foi qui alimentent cette campagne haineuse contre l'Algérie. Une campagne où tous les coups sont permis. Faut-il rappeler à ces polémistes à la solde de l'extrême droite française que dans le cadre de la convention algéro-française de sécurité sociale relative aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens que l'Algérie a payé rubis sur ongle ses factures. De 2010 à 2019, 93.700.815,64 d'euros ont été transférés aux hôpitaux français. De 2020 à 2024, ce ne sont pas moins de 23.263.322,55 d'euros qui ont connu le même chemin. L'Algérie paye toujours ses dettes lorsqu'elles sont bien justifiées. D'ailleurs, n'est-ce pas Alger qui ne cesse de demander à la partie française de tenir une réunion de la commission mixte pour apurer ses créances d'un montant de 2.537.194,23 d'euros (frais d'hospitalisation de 2018 à 2024), une somme du reste pas aussi affolante que cela.  Cette réunion que la partie française évite est une étape cruciale pour arrêter les sommes exactes des dus. Et seulement des dus justifiés comme étant des prestations fournies à des citoyens algériens, car il ne faudrait pas non-plus abuser de la bonne disposition de l'Algérie à payer. Et pour cela, il est impératif que ces factures soient bien celles de citoyens algériens soignés dans les hôpitaux français, sous les formes d'usages de la prise en charge bel et bien définies.Car, il est devenu courant dans ces infrastructures sanitaires de France de marquer des patients à tort et à travers probablement des non-algériens sur le très commode "carnet de dette" d'Alger. Et d'ailleurs, si cela intéresse ces médias français de la haine, l'Algérie ne transfert plus ses ressortissants vers les hôpitaux français.

Jan 22, 2025 - 17:49
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Dette de l'Algérie aux hôpitaux français, encore une fausse polémique
Dette de l'Algérie aux hôpitaux français, encore une fausse polémique

ALGER - La presse française poursuit sa longue série d'attaques contre l'Algérie, farfouillant dans ses archives la moindre information et n'importe quelle piste pour calomnier. Elle tente par tous les moyens de se convaincre que l'Algérie est redevable à Paris feignant d'oublier que l'Algérie, un pays qui n'est pas endetté, a toujours respecté ses engagements financiers.

Après avoir reçu une réponse cinglante sur la supposée aide publique au développement que la France consacrerait chaque année à l'Algérie, cette fois, ces médias déterrent l'ancien dossier de la prétendue dette aux hôpitaux français.

Ce qui se dit et s'écrit sur des prétendues factures de soins non payées par l'Algérie auprès des hôpitaux français, relève du mensonge et de la mauvaise foi qui alimentent cette campagne haineuse contre l'Algérie. Une campagne où tous les coups sont permis.

Faut-il rappeler à ces polémistes à la solde de l'extrême droite française que dans le cadre de la convention algéro-française de sécurité sociale relative aux soins dispensés en France aux ressortissants algériens que l'Algérie a payé rubis sur ongle ses factures.

De 2010 à 2019, 93.700.815,64 d'euros ont été transférés aux hôpitaux français. De 2020 à 2024, ce ne sont pas moins de 23.263.322,55 d'euros qui ont connu le même chemin. L'Algérie paye toujours ses dettes lorsqu'elles sont bien justifiées.

D'ailleurs, n'est-ce pas Alger qui ne cesse de demander à la partie française de tenir une réunion de la commission mixte pour apurer ses créances d'un montant de 2.537.194,23 d'euros (frais d'hospitalisation de 2018 à 2024), une somme du reste pas aussi affolante que cela. 

Cette réunion que la partie française évite est une étape cruciale pour arrêter les sommes exactes des dus. Et seulement des dus justifiés comme étant des prestations fournies à des citoyens algériens, car il ne faudrait pas non-plus abuser de la bonne disposition de l'Algérie à payer.

Et pour cela, il est impératif que ces factures soient bien celles de citoyens algériens soignés dans les hôpitaux français, sous les formes d'usages de la prise en charge bel et bien définies.Car, il est devenu courant dans ces infrastructures sanitaires de France de marquer des patients à tort et à travers probablement des non-algériens sur le très commode "carnet de dette" d'Alger.

Et d'ailleurs, si cela intéresse ces médias français de la haine, l'Algérie ne transfert plus ses ressortissants vers les hôpitaux français.