Disparitions forcées de Palestiniens à Ghaza : des experts onusiens dénoncent "un crime odieux"
GENEVE- Des experts des droits de l'Homme de l'ONU ont qualifié de "crime odieux" jeudi des informations faisant état de disparitions forcées de Palestiniens affamés en quête de nourriture dans des sites de distribution gérés par la soi-disant "Fondation Humanitaire de Ghaza (GHF)", un organisme sous surveillance étroite de l'entité sioniste. Les sept experts indépendants ont assuré dans une déclaration commune avoir reçu des informations selon lesquelles plusieurs personnes, dont un enfant, avaient disparu après avoir visité des sites de distribution d'aide à Rafah, dans la bande de Ghaza. L'armée sioniste était "directement impliquée dans les disparitions forcées de personnes cherchant de l'aide", ont ajouté les experts, mandatés par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. "Les signalements de disparitions forcées visant des civils affamés cherchant à exercer leur droit fondamental à se nourrir ne sont pas seulement choquants, mais équivalent à de la torture", ont-ils déclaré. "Utiliser la nourriture comme un outil pour mener des disparitions ciblées et massives doit cesser immédiatement", affirment les experts. L'ONU a déclaré une famine dans le gouvernorat de Ghaza la semaine dernière, accusant l'"obstruction systématique" des livraisons humanitaires par l'entité sioniste. Le bureau des droits de l'Homme de l'ONU a déclaré la semaine dernière qu'il avait documenté la mort en martyrs de 1.857 Palestiniens cherchant de l'aide depuis fin mai, dont 1.021 près des sites du "GHF". Toutefois, les autorités palestiniennes affirment que le bilan des attaques de l'armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l'aide humanitaire à Ghaza s'élève à 2.180 martyrs et 16.046 blessés.

GENEVE- Des experts des droits de l'Homme de l'ONU ont qualifié de "crime odieux" jeudi des informations faisant état de disparitions forcées de Palestiniens affamés en quête de nourriture dans des sites de distribution gérés par la soi-disant "Fondation Humanitaire de Ghaza (GHF)", un organisme sous surveillance étroite de l'entité sioniste.
Les sept experts indépendants ont assuré dans une déclaration commune avoir reçu des informations selon lesquelles plusieurs personnes, dont un enfant, avaient disparu après avoir visité des sites de distribution d'aide à Rafah, dans la bande de Ghaza.
L'armée sioniste était "directement impliquée dans les disparitions forcées de personnes cherchant de l'aide", ont ajouté les experts, mandatés par le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
"Les signalements de disparitions forcées visant des civils affamés cherchant à exercer leur droit fondamental à se nourrir ne sont pas seulement choquants, mais équivalent à de la torture", ont-ils déclaré.
"Utiliser la nourriture comme un outil pour mener des disparitions ciblées et massives doit cesser immédiatement", affirment les experts.
L'ONU a déclaré une famine dans le gouvernorat de Ghaza la semaine dernière, accusant l'"obstruction systématique" des livraisons humanitaires par l'entité sioniste.
Le bureau des droits de l'Homme de l'ONU a déclaré la semaine dernière qu'il avait documenté la mort en martyrs de 1.857 Palestiniens cherchant de l'aide depuis fin mai, dont 1.021 près des sites du "GHF".
Toutefois, les autorités palestiniennes affirment que le bilan des attaques de l'armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l'aide humanitaire à Ghaza s'élève à 2.180 martyrs et 16.046 blessés.