Face aux appels à la grève à Médéa : Les parents invités à accompagner leurs enfants à l’école

Pour contrer la campagne menée sur les réseaux sociaux incitant les élèves à boycotter les cours et à descendre dans la rue, le bureau de la Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Médéa invite les parents à renforcer leur rôle dans la surveillance et l’accompagnement de leurs enfants à l’école, en particulier pour les élèves de terminale. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de la fédération.

La fédération « condamne avec force et détermination les appels suspects, faux et empoisonnés diffusés sur les réseaux sociaux, incitant les élèves à boycotter les cours, à faire grève et à descendre dans la rue », a affirmé la même source. Elle rappelle que ces appels à la grève ont pour conséquence d’impacter le niveau de connaissances des élèves et leur rendement scolaire, notamment pour ceux en classe de terminale, qui préparent leur bac, déterminant pour leur avenir.

Dans ce même communiqué, la Fédération des associations des parents d’élèves de la wilaya de Médéa a également précisé que « le ministère de l’Education a déclaré s’engager à améliorer l’éducation dans les trois cycles scolaires, en matière de volume horaire et de programmes », comme confirmé par le communiqué de presse du ministre Mohammed Seghir Sadaoui, qui a déclaré : « Il est de notre devoir de maintenir la concentration et la stabilité de nos enfants, d’autant plus que nous sommes en pleine saison scolaire », soulignant que son ministère « n’a pas pris de décision concernant l’interdiction des cours particuliers et que tout projet visant à organiser ces cours doit être participatif ».

En conséquence, il est du devoir des parents d’inciter leurs enfants à ne pas céder aux appels afin de faire obstacle aux opportunistes et à ceux qui ne veulent pas l’intérêt du pays, et ce dans une conjoncture particulière nécessitant la solidarité de tous.

Dans un commentaire qu’elle a fait à ce propos, une ancienne enseignante, Souhila Foufa, rappelle aux pédagogues que « dans le passé, le professeur d’arabe nous enseignait tout, même l’éducation islamique, chaque unité avec ses propres outils et sa durée dans l’emploi du temps ». Elle a poursuivi : « Apparemment, nous avons tendance à penser que nous sommes meilleurs que les pays développés. Il est temps de revoir la répartition des heures d’études et de faciliter la tâche de nos enfants afin d’améliorer véritablement le niveau académique ».

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