Industrie Pharmaceutique : mesures inédites pour stimuler l’investissement

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a annoncé une série de mesures phares visant à dynamiser le secteur et à encourager l’investissement local.

Ces décisions, prises pour faciliter la création et le développement d’entreprises pharmaceutiques, marquent un tournant significatif pour l’Algérie, désireuse de renforcer sa souveraineté sanitaire.

La première mesure concerne l’extension du délai d’accréditation préalable pour les nouvelles entreprises, passant d’une à deux années. « Cette période est amplement suffisante pour permettre à l’investisseur de finaliser toutes les procédures administratives nécessaires », a précisé le ministre lors de sa visite dans la wilaya d’El Tarf.

Cette flexibilité accrue est une réponse directe aux préoccupations des opérateurs, qui réclamaient des délais plus réalistes pour la mise en conformité de leurs projets.

En outre, une décision majeure a été prise concernant la suppression de l’exigence d’expérience professionnelle pour le pharmacien technique lors de la création d’un nouvel établissement pharmaceutique. M. Kouidri a souligné que cette mesure « ouvrira de nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes pharmaciens et réduira les difficultés des investisseurs dans leur recherche de personnel qualifié ».

Cette initiative est perçue comme un coup de pouce significatif pour l’insertion professionnelle des diplômés et un allègement des contraintes pour les entrepreneurs.

Ces annonces surviennent alors que le ministre a également inspecté les dégâts causés par l’incendie récent à l’usine de production de médicaments Biocar, témoignant de l’engagement du gouvernement à soutenir l’ensemble des acteurs du secteur.

Ces réformes illustrent la volonté de l’Algérie de se positionner comme un acteur majeur dans la production pharmaceutique régionale, en créant un environnement propice à l’innovation et à l’expansion.