Intelligence artificielle : L’Algérie en tête de l’innovation en Afrique

L’Algérie a réaffirmé son leadership en matière d’intelligence artificielle en Afrique lors d’un sommet ministériel à Barcelone. Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a présenté les initiatives stratégiques du pays, notamment la création de l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle, le lancement d’un centre de données régional et la mise en place de centres de compétences et d’un fonds d’investissement. 

Dans son intervention lors du sommet ministériel tenu dimanche à Barcelone, parallèlement au Mobile World Congress (MWC 2025), le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a mis en lumière les investissements stratégiques et les principales initiatives prises par le gouvernement algérien pour renforcer et promouvoir l’adoption de l’intelligence artificielle. Le sommet a vu la participation de 14 ministres présents et 12 autres à distance, représentant 26 pays, et en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Madrid, Abdel Fattah Daghmoum, l’Algérie a une fois de plus affirmé son rôle de leader dans le domaine de l’intelligence artificielle en Afrique.

Le ministre a mis en avant plusieurs réalisations, à l’instar de l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle, créée dans le cadre de la vision prospective du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, il y a quatre ans, bien avant que l’IA ne devienne un sujet central à l’échelle mondiale, en sus du lancement du plus grand centre de données et de calcul de la région, une infrastructure essentielle pour le traitement des Big data et le développement des technologies modernes ou encore la création de centres de développement des compétences (Skills Centers) et d’un fonds d’investissement pour encourager l’intelligence artificielle destinés à soutenir l’amélioration des compétences et stimuler l’innovation technologique en Algérie.

Zerrouki a également fait référence aux conclusions du dernier sommet ministériel, organisé en marge de la Conférence africaine des start-ups, qui a abouti à une déclaration commune et à une feuille de route pour l’adoption de l’intelligence artificielle en Afrique. Il a souligné l’importance de considérer cette feuille de route comme une référence pour les travaux du Conseil africain de l’intelligence artificielle, appelant à son approfondissement et à son adoption à l’échelle continentale.

Par ailleurs, le ministre a affirmé que l’Algérie reste le site idéal pour accueillir les futurs investissements en matière de centres de données massifs, en raison de ses infrastructures de télécommunications robustes, de son capital humain hautement qualifié, de sa compétitivité énergétique grâce à des ressources abondantes, et de sa position géographique centrale. Ces atouts font de l’Algérie un hub technologique incontournable en Afrique et dans le bassin méditerranéen.

Les participants ont salué cette approche visionnaire. À ce sujet, Lacina Koné, directeur général de Smart Africa, a insisté sur l’importance de s’appuyer sur les résultats du sommet ministériel africain pour orienter le développement des stratégies d’intelligence artificielle sur le continent.

Dans cette dynamique, l’Algérie continue de tracer la voie vers une transformation numérique ambitieuse et inclusive en Afrique, plaçant l’innovation et la formation des talents au cœur de son action. Cette vision reflète à la fois les défis et les opportunités qu’offre un avenir résolument tourné vers l’intelligence artificielle.

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