La défaite concédée face au MCO a ravivé les critiques autour de la JSK et relancé les spéculations sur l’avenir de son entraîneur, Josef Zinnbauer. Certaines rumeurs l’annonçaient même en partance pour l’Espérance de Tunis. Pourtant, du côté de Tizi Ouzou, la direction reste sereine et réaffirme son soutien total au technicien allemand.
Par Mahfoud M.
Il est vrai que le début de championnat de la JSK n’a pas répondu aux attentes, avec trois faux pas en autant de matchs. Toutefois, les dirigeants ne veulent pas céder à la panique. «La saison est encore longue», confie une source interne, rappelant qu’il reste 27 rencontres à disputer et que le temps n’est pas encore à tirer la sonnette d’alarme. Zinnbauer, qui dispose d’un contrat d’objectifs, garde toute la confiance de ses supérieurs. L’objectif fixé en championnat reste clair : remporter le titre national. En Ligue des champions, la barre a été placée à un minimum de quarts de finale. Des ambitions qui confirment que le club mise sur la stabilité pour retrouver les sommets. L’entraîneur n’a d’ailleurs pas attendu les premiers revers pour tirer la sonnette d’alarme. Il avait prévenu, avant même le début du championnat, que l’absence d’une dizaine de joueurs lors du stage d’Istanbul aurait des répercussions sur le rendement collectif. Ses inquiétudes semblent aujourd’hui se confirmer, même si certains de ses choix tactiques n’ont pas fait l’unanimité auprès des supporters et des observateurs.
L’urgence de réussir en Ligue des champions
Si le mauvais départ en championnat n’inquiète pas outre mesure, l’urgence se situe plutôt du côté de la Ligue des champions de la CAF. La JSK devra d’abord franchir l’obstacle des Ghanéens de Bibiani Goldstars avant de se projeter vers le deuxième tour préliminaire, qui l’opposera soit aux Sierra-Léonais de l’East End Lions, soit à l’US Monastir de Tunisie.
La qualification pour la phase de poules est considérée comme vitale, autant sur le plan sportif que financier. Elle garantirait au club une entrée d’argent précieuse, indispensable pour stabiliser la trésorerie et poursuivre la quête d’un parcours à la hauteur de ses ambitions continentales. Malgré la déception des premiers résultats, la direction prône la patience et appelle à l’union sacrée autour de l’équipe. Le message est clair : Zinnbauer reste l’homme du projet et bénéficiera du temps nécessaire pour remettre la JSK sur les rails, en championnat comme sur la scène africaine.
M. M.