L’Algérie condamne les violations continues du droit international par les forces sionistes
L’Algérie a fermement condamné les violations graves et continues du droit international par les forces d’occupation sionistes, appelant tous les pays et organes des Nations Unies à garantir la reddition de comptes et la justice. Dans son intervention, mercredi, lors d’une séance de dialogue avec le Haut-Commissaire aux droits de l’homme concernant la situation dans […]

L’Algérie a fermement condamné les violations graves et continues du droit international par les forces d’occupation sionistes, appelant tous les pays et organes des Nations Unies à garantir la reddition de comptes et la justice.
Dans son intervention, mercredi, lors d’une séance de dialogue avec le Haut-Commissaire aux droits de l’homme concernant la situation dans les territoires palestiniens occupés, y compris El-Qods Est, l’ambassadeur et représentant permanent de l’Algérie auprès du Bureau des Nations Unies à Genève et des organisations internationales en Suisse, M. Rachid Bladehane, a indiqué que l’Algérie « condamne fermement les violations graves et continues du droit international par les forces d’occupation » sionistes et par « les colons, commises contre le peuple palestinien sans défense vivant sous le joug de l’occupation depuis plus de 76 ans ».
M. Bladehane a exprimé la gratitude de la délégation algérienne au Haut-Commissaire aux droits de l’homme pour son rapport et a pris note de son contenu, réaffirmant que « les tentatives de créer une équivalence entre la puissance occupante et l’Etat de Palestine occupée concernant les obligations et devoirs sont infondées et non conformes aux exigences du droit international, malgré la mention dans le rapport de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) et le refus de l’occupation de coopérer avec le Bureau du Haut-Commissaire pour enquêter sur toutes les violations. Il s’agit là d’un déni de toutes les obligations et engagements internationaux ».
« Après des décennies de génocides systématiques, de déplacements forcés, de démolition de maisons, de construction de colonies illégales et de mise en place d’un système d’apartheid, le dernier génocide à Ghaza a été un crime contre l’humanité sans précédent à travers le monde, dont les conséquences catastrophiques empêchent à ce jour le retour à une vie sécurisée pour les habitants de Ghaza », a-t-il ajouté.
A cette occasion, le diplomate algérien a réitéré la position de l’Algérie « soutenant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant selon les références internationales reconnues, et appelant à la nécessité pour la puissance occupante de respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, en permettant le retour des habitants dans leurs foyers et l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza sans conditions ni restrictions ».