Général Nacer El-Djen : quand Le Monde s’abaisse au rôle de perroquet du Maroc

Par Abdelkader S. – On savait déjà que la presse française rasait les pâquerettes, mais on ignorait qu’elle creusait le fond avec une telle obstination, jusqu’à devenir le simple cacatoès de quelques rigolos payés rubis sur l’ongle par le Makhzen pour débiter leurs âneries sur l’Algérie. Le Monde, ce journal français qui, jadis, affichait encore un semblant de sérieux, s’est transformé en porte-voix servile d’une propagande nauséabonde orchestrée depuis les officines obscures de Rabat. Là où s’élaborent des fables de bas étage, savamment concoctées pour salir l’Algérie et semer la discorde.

Ce n’est plus de la désinformation, c’est de la basse besogne. Le Monde se permet de reprendre à son compte une fable absurde sortie des cerveaux malades des officines marocaines, relayée par des guignols et autres clowns disséminés dans quelques capitales européennes. Ces pitres, qui ont fait de l’itinéraire d’un ancien patron de la sécurité intérieure algérienne leur unique obsession, couvrent, en fait, la fuite d’un général marocain aux Emirats.

Comment accorder le moindre crédit à un journal qui se vautre dans la boue, qui s’abaisse jusqu’à citer un ramassis d’imbéciles comme sources principales sur un sujet aussi grave que l’Algérie ? Le Monde se fait complice d’une mascarade grotesque, prétendant déceler un «déploiement spectaculaire» des forces de sécurité à Alger, pendant que, quelques jours auparavant, le déjanté de Londres, Larbi Zitout, s’emballait sur des drones fictifs survolant le ciel algérien, comme si la défense antiaérienne de l’ANP n’était qu’un paravent de carton.

Ce n’est plus du journalisme, c’est un torchon de propagande, un ramassis de mensonges servis sur un plateau d’argent par un régime fumeux et corrompu, celui de Mohammed VI, dont la main noire manipule à souhait la narration sur l’Algérie. Il y a là une véritable guerre de l’ombre, une offensive médiatique dont Le Monde est devenu le relais aveugle ; pire, le complice actif.

En piétinant sa déontologie, Le Monde trahit non seulement ses lecteurs, mais aussi la vérité historique, donnant un coup de poignard à la presse honnête et à la confiance du public.

Jusqu’à quand la presse française continuera-t-elle de jouer les idiots utiles d’un régime marocain qui n’a que faire de la vérité ? Le Monde et son Frédéric Bobin – le Lazare qui a pondu le torchon – sont devenus les cacatoès du Makhzen, un perroquet sans cervelle qui répète servilement les balivernes d’un pouvoir corrompu.

A. S.

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