Schengen : ce qui change pour les voyageurs algériens en octobre
Pour les Algériens, voyager dans l’espace Schengen impliquera bientôt le passage systématique par le numérique. Parmi les nouveautés : plus de cachet sur le passeport... The post Schengen : ce qui change pour les voyageurs algériens en octobre appeared first on Visas & Voyages Algérie.


Pour les Algériens, voyager dans l’espace Schengen impliquera bientôt le passage systématique par le numérique.
Parmi les nouveautés : plus de cachet sur le passeport et chaque entrée ou sortie sera inscrite dans une base de données européenne.
À partir du mois d’octobre 2025, les Algériens qui se rendent en France ou dans un autre pays de l’espace Schengen découvriront l’Entry-Exit System (EES), le système d’entrée et de sortie qui devient la nouvelle procédure obligatoire.
Ce qui change pour les Algériens aux frontières de l’UE
Le système automatisé EES remplacera le traditionnel cachet manuel apposé sur le passeport par la police de l’air et des frontière (PAF) de ces pays. Il concernera tous les ressortissants de pays tiers à l’Union européenne souhaitant effectuer des courts séjours de 90 jours sur une période de 180 jours, indique le site officiel Atout France.
Jusqu’ici, les voyageurs algériens munis d’un visa Schengen voyaient simplement leur passeport tamponné à chaque passage. Désormais, leurs informations seront numériquement enregistrées à chaque entrée et sortie de la zone de libre circulation.
Les données collectées incluent les nom et prénoms du voyageur, le numéro de passeport, la photo du ressortissant, ses empreintes digitales, ainsi que la date, l’heure et le lieu du franchissement de la frontière. En cas de refus d’entrée, la décision sera également inscrite dans le système.
Quand l’EES entrera-t-il en vigueur ?
Pour les voyageurs algériens, chaque passage dans l’espace Schengen sera tracé et centralisé. Concrètement, un séjour qui dépasse la limite autorisée sera immédiatement détecté, ce qui devrait mettre un frein aux cas de dépassement de visa ou d’irrégularité.
À noter que le système ne sera pas totalement opérationnel dès son lancement. Du 12 octobre 2025 au 9 avril 2026, tous les postes frontières Schengen ne seront pas encore équipés.
L’Entry-Exit System ne devrait être totalement effectif qu’à partir du 10 avril 2026. Et durant la phase transitoire, certains voyageurs pourront encore passer sans enregistrement numérique avant que cette possibilité ne disparaisse définitivement au printemps 2026.
Pour les voyageurs qui refusent de se soumettre au dispositif, par exemple en ne fournissant pas leurs données biométriques, ils ne pourront pas franchir la frontière Schengen.
Le système EES va-t-il entraîner des frais supplémentaires ?
Le déploiement du système EES n’entraînera aucun coût supplémentaire pour les voyageurs algériens, rapporte EuroNews. En revanche, l’introduction du système ETIAS fin 2026 (Système européen d’information et d’autorisation de voyage) incluera de nouveaux frais.
L’ETIAS exigera une autorisation de voyage payante d’environ 20 € par personne, valable 3 ans ou jusqu’à expiration du passeport.
Toutefois, les voyageurs de moins de 18 ans et de plus de 70 ans en seront exemptés, tout comme les membres de famille de citoyens européens bénéficiant de la libre circulation.
Qu’en est-il des délais d’attente aux frontières ?
La mise en place de l’Entry-Exit System pourrait entraîner des délais d’attente plus longs aux frontières, particulièrement dans les aéroports les plus fréquentés.
Bien que l’UE mise sur l’automatisation pour gagner en efficacité, les voyageurs et le personnel devront s’habituer à ce nouvel outil, ce qui risque de ralentir le passage par les frontières.
Des solutions sont néanmoins envisagées pour accélérer les contrôles, à l’instar du pré-enregistrement ou de bornes en libre-service.
The post Schengen : ce qui change pour les voyageurs algériens en octobre appeared first on Visas & Voyages Algérie.