L’Algérie lance officiellement la première édition

Dans une atmosphère de fête et de profonde fierté, l’Algérie a inscrit une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du sport africain en inaugurant officiellement la toute première édition des Jeux scolaires africains. C’est au sein du stade mythique du 19-Mai 1956 d’Annaba, sous un ciel clair et devant un public enthousiaste, que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture, samedi soir, dans une ambiance à la fois chaleureuse et haute en couleurs.

Par A. A.

Placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, cet événement historique a été célébré avec un faste remarquable. Familles, enfants, jeunes et moins jeunes ont répondu présents en nombre, remplissant les gradins d’une ferveur sans précédent. L’émotion était visible sur chaque visage, à travers des sourires radieux, des applaudissements nourris et des chants d’encouragement, témoins de la joie collective d’un continent qui célèbre avec enthousiasme ses jeunes talents prometteurs. L’ouverture officielle a été sublimée par un spectacle artistique impressionnant. Chorégraphies mêlant danses modernes et traditionnelles, chants engagés et célébration vibrante de l’unité africaine ont rythmé cette soirée exceptionnelle. La riche diversité musicale algérienne s’est exprimée pleinement, intégrant des styles issus du sud, du nord, de l’est et de l’ouest du pays, renforçant ainsi ce sentiment d’unité nationale aussi bien que continentale. À cela se sont ajoutées des prestations d’artistes africains invités, venus, eux aussi, illuminer la scène en mettant en lumière l’identité plurielle et culturelle du continent à travers la musique traditionnelle et les percussions vibrantes. En outre, la cérémonie a été magnifiée par une parade spectaculaire des délégations officielles, représentant les 50 pays participants. Drapés de leurs couleurs nationales prestigieuses, les jeunes athlètes, âgés de 14 à 17 ans, ont défilé sous les ovations appuyées du public. Ce moment fort de fraternité et de solidarité sportive a incarné l’esprit d’unité et de compétition loyale qui animera tout au long de ces jeux cet important rendez-vous continental.

Quatre villes mobilisées pour l’événement
Outre Annaba, les villes de Skikda, de Constantine et de Sétif sont également mobilisées pour accueillir les différentes compétitions de cette première édition historique. Ces quatre wilayas jouent un rôle central dans l’organisation et le déroulement des épreuves réparties sur les 20 disciplines sportives internationales programmées : athlétisme, football, handball, basket-ball 3×3 et 5×5, beach-volley, natation, judo, karaté, lutte, tennis de table, tennis, kung fu, taekwondo, badminton, gymnastique, escrime, cyclisme, aviron de plage et kayak de plage. Ces disciplines offriront une occasion unique aux jeunes talents de se mesurer dans un cadre à la fois compétitif et éducatif, car l’objectif de ces jeux dépasse largement le simple enjeu des médailles. Pour les organisateurs, ces jeux scolaires africains représentent une plateforme essentielle pour la promotion et le développement durable du sport scolaire à l’échelle africaine, mais aussi une étape préparatoire incontournable menant vers les Jeux olympiques scolaires de 2026, qui se tiendront à Dakar, au Sénégal. En filigrane, les Jeux olympiques de Los Angeles, en 2028, figurent également comme un horizon motivant et ambitieux à atteindre pour cette nouvelle génération d’athlètes prometteurs.

L’Algérie, moteur du sport scolaire africain
L’organisation de ces jeux sur le sol algérien n’est en aucun cas un hasard ni une simple coïncidence. L’Algérie s’est, depuis de nombreuses années, investie avec constance et détermination dans le développement du sport scolaire, considérant cette discipline comme une base solide indispensable à la formation des futurs champions. À travers cette initiative, l’Algérie confirme clairement son ambition d’occuper un rôle central et moteur dans le paysage sportif africain, tout en affirmant une volonté politique forte : faire du sport un véritable outil d’éducation, de cohésion sociale et d’émergence de l’élite sportive nationale et continentale. La forte implication algérienne dans cette édition, aussi bien en termes d’organisation technique que de participation sportive, témoigne de cet engagement. Les jeunes sportifs algériens, engagés dans les diverses disciplines proposées, nourrissent des ambitions légitimes pour dominer le tableau des médailles, que ce soit dans les sports collectifs, tels que le football et le handball, ou dans des disciplines individuelles, comme l’athlétisme, la lutte ou le judo.
À travers ces jeux, l’Algérie entend également démontrer son savoir-faire en matière d’accueil, de logistique, d’organisation d’événements sportifs internationaux et de gestion structurée de la jeunesse sportive. Les infrastructures sportives mises à disposition dans les quatre wilayas ont été modernisées et adaptées pour répondre aux exigences internationales, les hébergements ont été optimisés pour le confort des participants, et un dispositif important de sécurité et d’accompagnement pédagogique a été mis en place afin d’assurer un déroulement optimal et sécurisé de la compétition.

Une cérémonie marquée par des présences prestigieuses
La cérémonie d’ouverture a rassemblé un grand nombre de personnalités politiques et sportives, venues saluer et soutenir cette initiative sans précédent sur le continent africain. Des représentants officiels de l’Union africaine, plusieurs ministres, des ambassadeurs de nombreux pays africains, ainsi que des figures emblématiques du monde sportif, et des membres influents du Comité olympique algérien, ont tous participé à cette grande fête populaire. Le moment le plus solennel et le plus mémorable de la soirée fut sans conteste l’allocution émouvante et passionnée du ministre des Sports, Walid Sadi. Dans un discours empreint à la fois de conviction et d’émotion, il a souligné l’importance capitale de ces jeux dans la construction et la formation d’une génération nouvelle d’athlètes africains, bien préparés pour relever les futurs défis internationaux. Il a également adressé ses chaleureux remerciements au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour son soutien constant et indéfectible à ce projet porteur d’espoir et de succès pour la jeunesse africaine et algérienne.

Un événement fondateur pour l’avenir
Ces jeux scolaires ne représentent pas uniquement une fête sportive exceptionnelle, ils constituent aussi un véritable tremplin stratégique pour la jeunesse africaine. Ils favorisent l’échange culturel, renforcent les liens entre les nations du continent et, surtout, permettent d’identifier les futurs champions qui, demain, porteront avec fierté et honneur les couleurs continentales lors des grandes compétitions internationales à venir.
En endossant le rôle de pays organisateur, l’Algérie délivre un message fort et engagé : celui d’un pays résolument tourné vers l’avenir, qui croit en sa jeunesse et dans le potentiel immense de tout un continent en pleine expansion. En cette année 2025, ce sont sans conteste les premiers Jeux scolaires africains qui s’ouvrent, mais au-delà, c’est un véritable projet de société et de développement continental qui débute avec force.
C’est dans le regard brillant et plein d’espoir de ces jeunes athlètes, dans l’enthousiasme des familles venues en masse et dans la fierté collective ressentie tout au long de cette soirée mémorable à Annaba que ce rêve prend véritablement tout son sens profond et durable.