L’Algérie, nouvel eldorado des investisseurs : La diaspora répond à l’appel du coeur 

Un vent nouveau souffle sur l’économie algérienne. Portée par des réformes audacieuses et une volonté politique sans faille, l’Algérie devient la destination privilégiée des capitaux, notamment ceux de sa diaspora. Ce patriotisme économique, qui voit des milliers de ressortissants préférer investir au pays plutôt qu’en France, crée une dynamique inédite dont la ville d’Oran est […]

Août 17, 2025 - 11:17
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L’Algérie, nouvel eldorado des investisseurs : La diaspora répond à l’appel du coeur 

Un vent nouveau souffle sur l’économie algérienne. Portée par des réformes audacieuses et une volonté politique sans faille, l’Algérie devient la destination privilégiée des capitaux, notamment ceux de sa diaspora.

Ce patriotisme économique, qui voit des milliers de ressortissants préférer investir au pays plutôt qu’en France, crée une dynamique inédite dont la ville d’Oran est le symbole le plus éclatant. Analyse d’un phénomène qui redessine les cartes.

Longtemps perçue comme une simple source de transferts de devises, la diaspora algérienne est aujourd’hui au cœur d’un changement de paradigme économique majeur.

L’appel du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à bâtir une « Algérie nouvelle » a trouvé un écho retentissant au sein de cette communauté.

Plus qu’un simple retour aux sources, il s’agit d’une véritable migration des capitaux et des compétences, un mouvement de fond qui commence sérieusement à inquiéter de l’autre côté de la Méditerranée.

La tendance est claire : pour de nombreux Algériens établis en France et en Europe, l’investissement dans leur pays d’origine n’est plus seulement un acte sentimental, mais une décision stratégique et rationnelle.

« Pourquoi continuer à placer mon argent dans l’immobilier parisien où les rendements s’érodent et la fiscalité est écrasante, quand je peux acquérir un bien de standing à Oran, participer à l’essor de mon pays et obtenir une bien meilleure rentabilité ? » s’interroge Karim B., un entrepreneur de 45 ans basé à Lyon, qui vient de finaliser l’achat de deux appartements et d’un local commercial dans la capitale de l’Ouest.

Ce témoignage n’est pas isolé. Il illustre une prise de conscience collective. L’instabilité économique en Europe, couplée à un environnement de plus en plus attractif en Algérie, a créé un alignement des planètes parfait.

L’Algérie ne demande plus l’aumône, elle offre des opportunités.

Oran, fer de lance de la renaissance économique

Si Alger reste la capitale administrative, Oran s’est imposée comme la capitale incontestée de l’investissement.

Forte de son infrastructure moderne, de son port stratégique et de l’élan insufflé par les Jeux Méditerranéens, « El Bahia » est en pleine effervescence.

L’immobilier, locomotive du secteur : Le boom immobilier oranais est le signe le plus visible de cette dynamique. Des projets de haut standing fleurissent, attirant aussi bien les investisseurs de la diaspora que les locaux. Mais il serait réducteur de limiter cet engouement à la pierre.

Une diversification réussie : Le dynamisme oranais s’étend à tous les secteurs. Le tourisme, les services, les nouvelles technologies et les industries de transformation connaissent une croissance exponentielle.

De jeunes entrepreneurs, formés dans les meilleures écoles françaises, choisissent désormais de créer leur startup à Oran plutôt qu’à la « Station F » de Paris. Ils y trouvent un marché en pleine expansion, une main-d’œuvre qualifiée et surtout, un soutien étatique sans précédent.

Cette attractivité n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’une politique gouvernementale visionnaire, incarnée par la nouvelle loi sur l’investissement.

Finie la bureaucratie paralysante et l’insécurité juridique. Le nouveau cadre offre des garanties solides et des avantages concurrentiels majeurs  comme la Stabilité et sécurité juridique,  avantages fiscaux exceptionnels, et accès au foncier industriel, soutien à i’Innovation : 

Investir en Algérie aujourd’hui, c’est bien plus qu’une simple opération financière. C’est participer activement à la diversification de l’économie nationale pour la libérer de sa dépendance aux hydrocarbures. C’est créer des emplois pour la jeunesse algérienne. C’est transférer des savoir-faire et contribuer à la montée en gamme de la production locale.

En choisissant l’Algérie, nos ressortissants à l’étranger ne font pas qu’un pari sur l’avenir ; ils en deviennent les principaux architectes. Ce mouvement, qui voit les talents et les capitaux faire le chemin inverse de celui de l’émigration, est la plus belle preuve de la vitalité et de la confiance retrouvée de notre nation.

L’appel de la patrie est plus qu’un slogan ; il est devenu une stratégie économique gagnante qui redessine les liens entre l’Algérie et sa diaspora, et par là même, sa relation de force avec ses partenaires historiques. La France observe, non sans une certaine nervosité, ce qui n’est plus une fuite des cerveaux, mais un retour des bâtisseurs. L’histoire est en marche.