L’Algérie à l’ONU : Un cri d’alarme face à la barbarie et la famine orchestrée à Gaza

L’Algérie, par la voix de son représentant Permanent auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, a lancé un vibrant appel devant le Conseil de Sécurité, dénonçant avec force l’escalade humanitaire insoutenable dans la bande de Gaza. La situation y a atteint des niveaux de « barbarie inimaginables », a-t-il affirmé, pointant du doigt les pratiques de l’entité sioniste […]

Août 27, 2025 - 18:48
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L’Algérie à l’ONU : Un cri d’alarme face à la barbarie et la famine orchestrée à Gaza

L’Algérie, par la voix de son représentant Permanent auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, a lancé un vibrant appel devant le Conseil de Sécurité, dénonçant avec force l’escalade humanitaire insoutenable dans la bande de Gaza.

La situation y a atteint des niveaux de « barbarie inimaginables », a-t-il affirmé, pointant du doigt les pratiques de l’entité sioniste qui défient toute raison.

M. Bendjama a choisi de se concentrer sur l’horreur vécue à Gaza, insistant sur le fait que la souffrance a dépassé les limites du concevable.

Il a notamment dénoncé une « grande famine artificielle et massive » orchestrée par l’agression sioniste, menaçant de s’aggraver drastiquement dans les prochaines semaines si des « mesures rapides et concrètes » ne sont pas prises pour enrayer cette tragédie.

Le diplomate a souligné que les chiffres de cette famine ne sauraient être masqués par des « aides illusoires », attestant de l’ampleur de la catastrophe humanitaire.

Le représentant algérien a réitéré l’appel de l’Algérie pour un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent, le qualifiant de « seule condition » capable de mettre fin à l’occupation à Gaza.

Il a déploré le non-respect flagrant de tout accord de cessez-le-feu par l’entité sioniste, qui a poursuivi sa « politique agressive » contre le peuple palestinien désarmé.

Cette politique de la faim, a-t-il ajouté, s’accompagne d’une interdiction délibérée faite aux journalistes internationaux d’accéder à Gaza, dans le but évident d’étouffer la vérité et d’empêcher le monde de prendre la pleine mesure de la situation.

Avec 245 journalistes ayant perdu la vie pour avoir « élevé leur voix sans jamais brandir d’arme », M. Bendjama a fustigé l’inaction du Conseil de Sécurité et de la communauté internationale face à ces « crimes répétés ».

L’intervention algérienne réaffirme la position inébranlable du pays en faveur de la justice et du droit international, exhortant les instances mondiales à assumer pleinement leurs responsabilités face à la catastrophe humanitaire et aux violations flagrantes des droits humains à Gaza.