L'Algérie préside dimanche une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en RDCongo
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité tient dimanche, sous la présidence de l'Algérie, une réunion d'information sur la situation en République démocratique du Congo (RDC). Les intervenants attendus lors de la réunion sont la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Chef de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix et la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence, Joyce Msuya. La ministre congolaise des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner et un représentant du Rwanda devraient également participer à la réunion en vertu de l'article 37 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité. La réunion se tiendra dans un contexte d'avancées militaires importantes du Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, notamment la conquête de nouveaux territoires comme Minova, une ville stratégique près de la frontière avec le Rwanda, et le siège de Goma, la capitale provinciale. Prévue initialement lundi prochain, la réunion du Conseil de sécurité sur la situation en RDC a été avancée en raison de l'évolution rapide de la situation sur le terrain. En effet, un communiqué du 25 septembre de l'Alliance Fleuve Congo - une coalition politico-militaire de groupes armés dont le M23 est une composante majeure - a appelé "tous les membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) présents à Goma et ses environs à déposer les armes dans les 48 heures" laissaient penser que le groupe pourrait agir de manière imminente pour s'emparer de cette ville. Les membres du Conseil de sécurité seront intéressés par l'évaluation des intervenants sur la situation autour de Goma et le sort de la ville et de ses habitants, la situation humanitaire, les défis de la protection des civils et la sécurité des soldats de la paix de la MONUSCO qui a commencé à évacuer son personnel civil non essentiel de cette ville du Nord-Kivu. Le M23 a pris le contrôle de Sake, une autre ville stratégique située à 27 kilomètres de Goma, le 23 janvier, renforçant encore le siège de la capitale provinciale. Selon une note blanche du 24 janvier diffusée par le Secrétariat de l'ONU aux membres du Conseil, la dernière offensive a déplacé dix mille personnes vers Goma. Les agences humanitaires indiquent également que plus de 40.000 personnes ont été déplacées depuis le début du mois de janvier, lorsque les combats se sont intensifiés. La MONUSCO s'emploie à enrayer l'avancée du M23 vers la ville à travers l'opération Springbok, lancée en novembre 2023 pour renforcer la défense de Goma. Dans ce contexte, les membres de la MONUSCO pourraient être intéressés par davantage d'informations sur la manière dont la mission onusienne coordonne ses efforts avec les FARDC et la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe en RDC (SAMIDRC), déployée dans la région depuis décembre 2023. Jusqu'à présent, deux Casques bleus de la MONUSCO ont été tués et neuf autres blessés lors de la dernière offensive lancée le 23 janvier, selon la note blanche. Dans un communiqué de presse séparé du 25 janvier, la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a confirmé que neuf de ses soldats de la paix avaient perdu la vie dans les combats contre le M23. Sept d'entre eux faisaient partie du SAMIDRC, tandis que deux appartenaient à la MONUSCO. Par ailleurs, le gouvernement congolais a confirmé le décès du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général major Cirimwami Nkuba Peter, qui avait été blessé sur le front et évacué vers Kinshasa pour des soins médicaux d’urgence.
NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité tient dimanche, sous la présidence de l'Algérie, une réunion d'information sur la situation en République démocratique du Congo (RDC).
Les intervenants attendus lors de la réunion sont la Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Chef de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix et la Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d'urgence, Joyce Msuya.
La ministre congolaise des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner et un représentant du Rwanda devraient également participer à la réunion en vertu de l'article 37 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité.
La réunion se tiendra dans un contexte d'avancées militaires importantes du Mouvement du 23 mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, notamment la conquête de nouveaux territoires comme Minova, une ville stratégique près de la frontière avec le Rwanda, et le siège de Goma, la capitale provinciale.
Prévue initialement lundi prochain, la réunion du Conseil de sécurité sur la situation en RDC a été avancée en raison de l'évolution rapide de la situation sur le terrain.
En effet, un communiqué du 25 septembre de l'Alliance Fleuve Congo - une coalition politico-militaire de groupes armés dont le M23 est une composante majeure - a appelé "tous les membres des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) présents à Goma et ses environs à déposer les armes dans les 48 heures" laissaient penser que le groupe pourrait agir de manière imminente pour s'emparer de cette ville.
Les membres du Conseil de sécurité seront intéressés par l'évaluation des intervenants sur la situation autour de Goma et le sort de la ville et de ses habitants, la situation humanitaire, les défis de la protection des civils et la sécurité des soldats de la paix de la MONUSCO qui a commencé à évacuer son personnel civil non essentiel de cette ville du Nord-Kivu.
Le M23 a pris le contrôle de Sake, une autre ville stratégique située à 27 kilomètres de Goma, le 23 janvier, renforçant encore le siège de la capitale provinciale. Selon une note blanche du 24 janvier diffusée par le Secrétariat de l'ONU aux membres du Conseil, la dernière offensive a déplacé dix mille personnes vers Goma.
Les agences humanitaires indiquent également que plus de 40.000 personnes ont été déplacées depuis le début du mois de janvier, lorsque les combats se sont intensifiés.
La MONUSCO s'emploie à enrayer l'avancée du M23 vers la ville à travers l'opération Springbok, lancée en novembre 2023 pour renforcer la défense de Goma.
Dans ce contexte, les membres de la MONUSCO pourraient être intéressés par davantage d'informations sur la manière dont la mission onusienne coordonne ses efforts avec les FARDC et la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe en RDC (SAMIDRC), déployée dans la région depuis décembre 2023.
Jusqu'à présent, deux Casques bleus de la MONUSCO ont été tués et neuf autres blessés lors de la dernière offensive lancée le 23 janvier, selon la note blanche.
Dans un communiqué de presse séparé du 25 janvier, la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a confirmé que neuf de ses soldats de la paix avaient perdu la vie dans les combats contre le M23. Sept d'entre eux faisaient partie du SAMIDRC, tandis que deux appartenaient à la MONUSCO.
Par ailleurs, le gouvernement congolais a confirmé le décès du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général major Cirimwami Nkuba Peter, qui avait été blessé sur le front et évacué vers Kinshasa pour des soins médicaux d’urgence.