Voie ferrée Béjaïa-Béni Mansour : Des solutions proposées pour accélérer le projet
La réunion de coordination et d’évaluation du projet de dédoublement et de modernisation de la voie ferrée reliant Béjaïa à Béni Mansour a permis de faire le point sur l’avancement des travaux. Ce projet stratégique, d’une importance capitale pour le développement du secteur des transports, fait face à plusieurs défis, notamment des contraintes administratives et […] The post Voie ferrée Béjaïa-Béni Mansour : Des solutions proposées pour accélérer le projet appeared first on Le Jeune Indépendant.
La réunion de coordination et d’évaluation du projet de dédoublement et de modernisation de la voie ferrée reliant Béjaïa à Béni Mansour a permis de faire le point sur l’avancement des travaux. Ce projet stratégique, d’une importance capitale pour le développement du secteur des transports, fait face à plusieurs défis, notamment des contraintes administratives et des oppositions citoyennes. Cependant, des solutions sont en cours d’élaboration pour lever ces obstacles et accélérer la réalisation des différentes sections du projet.
Une réunion sur ce projet de dédoublement, sur une distance de 87 km, a été récemment présidée par le wali, Kamel-Eddine Karbouche. La rencontre s’est tenue en présence de plusieurs directeurs, notamment ceux des domaines publics, de la réglementation et des affaires générales, des transports, des travaux publics, ainsi que des chefs de daïra des communes traversées par la voie ferrée.
A cet effet, un rapport a été présenté par le directeur des transports, qui a souligné « l’avancement des travaux menés à travers les sections ouvertes précédemment », avant de mettre en avant « l’avancement des travaux des ouvrages d’art dans plusieurs sections, grâce à la consolidation des chantiers en moyens humains et matériels ». Il a également été question de « l’opération d’expropriation des terres situées sur le tracé du rail et du dédommagement des propriétaires terriens dans toutes les communes concernées », comme l’a précisé la wilaya. Selon la même source, la réunion a été l’occasion de « répertorier tous les manques et les contraintes soulevées par les entreprises chargées des travaux, et des propositions de solutions ont été formulées afin de garantir le bon déroulement des opérations ».
Pour rappel, une visite de chantier a également été organisée récemment par le chef de daïra de Tazmalt, en compagnie des représentants des entreprises réalisatrices, dont le groupe COSIDER (construction de structures, ouvrages en béton, béton armé et travaux publics), ainsi que le maître d’ouvrage, l’Agence nationale d’étude et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANSRIF). Ils ont inspecté l’avancement des travaux de la section située sur le territoire de la daïra de Tazmalt. Une délégation du ministère des Transports, composée de directeurs centraux et du directeur de l’ANSRIF, avait récemment été dépêchée à Béjaïa.
Cette délégation avait pour mission de s’imprégner de l’avancement des travaux de ce projet structurant, qui enregistre des retards en raison de plusieurs facteurs, notamment les oppositions citoyennes dans certaines zones, particulièrement en ce qui concerne les expropriations.
L’occasion a été saisie pour chercher, en collaboration avec le wali, les moyens nécessaires afin de relancer les travaux et lever les obstacles rencontrés. Une séance de travail a effectivement eu lieu avec le premier responsable de la wilaya, au cours de laquelle a été exposée la situation globale du secteur des transports et les investissements engagés ces dernières années dans ce domaine, dont le dédoublement de la voie ferrée reliant Béjaïa à la localité de Béni Mansour, sur 87 km, un des projets structurants de la wilaya.
Mise en service de la nouvelle gare maritime
Il a également été question du réaménagement et de la mise à niveau des gares ferroviaires, de la réalisation et de la mise en service de la nouvelle gare maritime, du réaménagement de l’aérogare, ainsi que des défis auxquels le secteur devra faire face à court et moyen terme.
Selon la wilaya, « la rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi des projets du secteur », qui ajoute que « les efforts déployés par l’Etat afin d’améliorer les infrastructures de base et les prestations de service ». L’opération d’expropriation des terres situées sur le tracé de la voie ferrée et le dédommagement des propriétaires terriens ont également été abordés, car elles constituent l’une des questions centrales de ce projet.
Pour la wilaya, il s’agit d’un projet central visant à « améliorer le réseau de transport de voyageurs et de marchandises par voie ferrée, un ouvrage qui impactera considérablement l’activité socio-économique de la wilaya et de toute la région en général ». De leur côté, les membres de la délégation ministérielle ont exprimé leur « satisfaction par rapport aux efforts déployés par la wilaya, notamment pour lever les contraintes auxquelles sont confrontés les travaux de modernisation de la voie ferrée, en particulier les contraintes administratives, ainsi que les mesures prises pour faciliter la concrétisation du projet ».
Le chef de l’exécutif n’a pas manqué de réaffirmer son entière disponibilité à travailler pour garantir l’avancement des travaux de ce projet, mettant l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts entre les différents organismes et acteurs concernés, et de s’entraider afin d’atteindre l’objectif escompté dans les délais contractuels requis. Il a souligné que « cette rencontre reflète le respect des engagements pris par les autorités centrales pour la consolidation des infrastructures de base de la wilaya, conformément aux orientations nationales visant à garantir le développement du secteur des transports ».
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