Le ministre de la Communication appelle à «être à la page avec les guerres du futur»

Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a appelé à une presse consciente des défis futurs qui attendent notre pays, des dangers qui le guettent, attaqué de toute part par des forces obscures.

Par Mahfoud M.  

Invité en compagnie du ministre des Sports, Walid Sadi, à une journée d’information organisée par l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (ONJSA), intitulée «La presse sportive en débat», le ministre a tenté de cerner les vrais défis qui attendent la presse en général, expliquant qu’elle doit être un outil de défense des intérêts suprêmes du pays et en même temps un moyen pour éclairer l’opinion publique nationale. «Les médias se doivent être à la page avec les guerres du futur où on utilise l’art de la manipulation et de la cyber-attaque», dira le ministre qui invitera les journalistes à connaître leur rôle exactement, affirmant qu’il faut être du côté de son pays, surtout que l’Algérie est prise à partie par des groupes occultes et d’autres qui se montrent à visage découvert. «Certains sont négativistes et ne pensent qu’à la critique, hors il faut savoir être consensuel quand l’intérêt de la patrie l’exige», dira Mohamed Meziane qui se dit lui-même être un homme de débat. Il avouera aussi que l’Etat a toujours été derrière les hommes des médias et les a aidés en toute circonstance. «Il n’y a qu’à voir tout ce qu’a fait l’Etat avec le Fonds d’aide à la presse qui est au service de cette presse, en plus des formations dispensées aux journalistes», dira-t-il, ajoutant que pas plus tard que ces jours-ci une formation a été organisée en cyber-attaque et à laquelle 120 journalistes ont pris part. Il fera une annonce très importante, disant qu’un panel devrait être organisé prochainement pour débattre des problèmes que rencontre la presse afin de tenter de les solutionner. Il appellera aussi les gens des médias à faire barrage aux intrus qui ont entaché le noble métier de journaliste, révélant être au courant que certains journalistes sont sous- payés, mais que ce problème est interne aux entreprises de presse et que ces journalistes doivent imposer leurs conditions. De son côté, le ministre des Sports, Walid Sadi, expliquera que l’Algérie vit une situation spéciale, avec l’existence de ce qu’on appelle la Soft Power (puissance douce) qui tente d’imposer sa loi, et il faut que la presse fait son devoir. Sadi donnera l’exemple de ce qu’a vécu notre boxeuse Imane Khelif lors des derniers JO de Paris, été attaquée par de grandes personnalités internationales, invitant la presse à être sur ses gardes. M. M.