Ouest du pays : deux rencontres consultatives pour enrichir l’avant projet de la loi organique relative aux associations
ORAN - Deux rencontres consultatives ont été organisées, samedi à Tiaret et à Sidi Bel Abbes, dans l’ouest du pays, pour enrichir le projet de la loi organique relative aux associations. A Tiaret, les participants ont salué l'intérêt porté par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la promotion de l'activité associative, lors de cette rencontre régionale, à laquelle ont pris part des représentants d’associations locales des wilayas d’El Bayadh, Tissemsilt et Tiaret, ainsi que les autorités locales de la wilaya. Ils ont également salué l'initiative de l'Observatoire national de la société civile, qui a ouvert un débat national sur la création d'un cadre juridique renforçant le rôle de la société civile dans la vie publique. M. Abdelkrim Khedri, membre de l’Observatoire national de la société civile, qui a supervisé cette rencontre, a souligné l'importance du mouvement associatif dans le programme du président de la République "étant lié à la liberté d'initiative des individus et des groupes", et a rappelé que la Constitution de 2020 lui accorde une attention particulière en garantissant le droit à la création d’associations. Il a ajouté que l’élévation du texte relatif aux associations au rang de loi organique témoigne de l'importance accordée à ce mouvement et à son rôle dans le développement de la société, précisant que ce projet législatif permettra aux associations de commencer leurs activités dès l’obtention de leur autorisation de création et d’ouvrir la voie à la recherche de financements autonomes pour la réalisation de leurs projets. De son côté, le wali de Tiaret, M. Saïd Khalil, a indiqué que "cette initiative réalise les principes du dialogue et de la consultation que le président de la République a instaurés, considérant la société civile comme une institution pour promouvoir la démocratie participative et impliquer les citoyens dans la gestion des affaires publiques". Il a souligné que la wilaya de Tiaret abrite environ 1.600 associations, jouant un rôle important dans l'enrichissement de la vie économique, sociale, culturelle, sportive, et bien plus encore. Les représentants des associations qui se sont succédé à la tribune ont formulé plusieurs propositions, notamment la nécessité d’exiger des qualifications académiques pour présider les associations et d'assurer une formation continue des membres occupant des fonctions de gestion, telles que le président, le secrétaire général et le trésorier, afin de garantir leur succès et leur efficacité. Ils ont également souligné l'importance d'ouvrir la voie à la recherche de sources de financement pour les activités associatives. A Sidi Bel Abbes, les participants ont insisté sur le rôle crucial de la société civile dans l’enrichissement de ce projet préliminaire, la considérant comme un partenaire actif et une garantie essentielle pour promouvoir la citoyenneté responsable et mettre en œuvre le principe de démocratie participative. Dans ce contexte, Mme Farah Naïmi, membre de l’Observatoire national de la société civile de Sidi Bel Abbes, a souligné "l’importance de concrétiser le principe de démocratie participative en élargissant la participation des citoyens au dialogue et à la consultation, ainsi qu’à l’élaboration des politiques publiques", mettant en avant le rôle du travail associatif dans la création de liens sociaux, la solidarité entre les membres de la communauté et l’encouragement à l’initiative, au volontariat et à la participation positive dans la vie publique pour atteindre un développement durable. Le doyen de la faculté de droit de l’Université Djilali Liabes, le professeur Ouis Brahim, a rappelé que "les organisations associatives sont liées à la liberté de pensée et d’initiative des individus et des groupes, un droit que la Constitution garantit par son article 53", précisant que "l’élévation du texte juridique relatif aux associations au rang de loi organique est un signe clair de l’importance accordée à ce mouvement et à son rôle dans le développement de la société civile". De son côté, le bâtonnier des avocats de Sidi Bel Abbes, Me Salah Badreddine, a indiqué que le projet préliminaire de la loi organique sur les associations s’inscrit dans une nouvelle vision visant à renforcer les mécanismes relatifs à l'activation des associations et à promouvoir leur rôle dans la société, notamment en les impliquant dans la gestion des affaires publiques. Il a précisé que "les dispositions du projet préliminaire de cette loi organique visent à garantir le droit constitutionnel de créer des associations et à approfondir le processus démocratique". Il est à noter que cette rencontre régionale, qui s’est tenue à la Maison de la Culture Kateb Yacine, a réuni des acteurs de la société civile et des associations des trois wilayas de Tlemcen, Saïda et Sidi Bel Abbes, ainsi que des participants de l’Université Djilali Liabes et du Barreau des avocats de Sidi Bel Abbes. Un résumé du contenu du projet préliminaire de la loi organiq
ORAN - Deux rencontres consultatives ont été organisées, samedi à Tiaret et à Sidi Bel Abbes, dans l’ouest du pays, pour enrichir le projet de la loi organique relative aux associations.
A Tiaret, les participants ont salué l'intérêt porté par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la promotion de l'activité associative, lors de cette rencontre régionale, à laquelle ont pris part des représentants d’associations locales des wilayas d’El Bayadh, Tissemsilt et Tiaret, ainsi que les autorités locales de la wilaya.
Ils ont également salué l'initiative de l'Observatoire national de la société civile, qui a ouvert un débat national sur la création d'un cadre juridique renforçant le rôle de la société civile dans la vie publique.
M. Abdelkrim Khedri, membre de l’Observatoire national de la société civile, qui a supervisé cette rencontre, a souligné l'importance du mouvement associatif dans le programme du président de la République "étant lié à la liberté d'initiative des individus et des groupes", et a rappelé que la Constitution de 2020 lui accorde une attention particulière en garantissant le droit à la création d’associations.
Il a ajouté que l’élévation du texte relatif aux associations au rang de loi organique témoigne de l'importance accordée à ce mouvement et à son rôle dans le développement de la société, précisant que ce projet législatif permettra aux associations de commencer leurs activités dès l’obtention de leur autorisation de création et d’ouvrir la voie à la recherche de financements autonomes pour la réalisation de leurs projets.
De son côté, le wali de Tiaret, M. Saïd Khalil, a indiqué que "cette initiative réalise les principes du dialogue et de la consultation que le président de la République a instaurés, considérant la société civile comme une institution pour promouvoir la démocratie participative et impliquer les citoyens dans la gestion des affaires publiques".
Il a souligné que la wilaya de Tiaret abrite environ 1.600 associations, jouant un rôle important dans l'enrichissement de la vie économique, sociale, culturelle, sportive, et bien plus encore.
Les représentants des associations qui se sont succédé à la tribune ont formulé plusieurs propositions, notamment la nécessité d’exiger des qualifications académiques pour présider les associations et d'assurer une formation continue des membres occupant des fonctions de gestion, telles que le président, le secrétaire général et le trésorier, afin de garantir leur succès et leur efficacité. Ils ont également souligné l'importance d'ouvrir la voie à la recherche de sources de financement pour les activités associatives.
A Sidi Bel Abbes, les participants ont insisté sur le rôle crucial de la société civile dans l’enrichissement de ce projet préliminaire, la considérant comme un partenaire actif et une garantie essentielle pour promouvoir la citoyenneté responsable et mettre en œuvre le principe de démocratie participative.
Dans ce contexte, Mme Farah Naïmi, membre de l’Observatoire national de la société civile de Sidi Bel Abbes, a souligné "l’importance de concrétiser le principe de démocratie participative en élargissant la participation des citoyens au dialogue et à la consultation, ainsi qu’à l’élaboration des politiques publiques", mettant en avant le rôle du travail associatif dans la création de liens sociaux, la solidarité entre les membres de la communauté et l’encouragement à l’initiative, au volontariat et à la participation positive dans la vie publique pour atteindre un développement durable.
Le doyen de la faculté de droit de l’Université Djilali Liabes, le professeur Ouis Brahim, a rappelé que "les organisations associatives sont liées à la liberté de pensée et d’initiative des individus et des groupes, un droit que la Constitution garantit par son article 53", précisant que "l’élévation du texte juridique relatif aux associations au rang de loi organique est un signe clair de l’importance accordée à ce mouvement et à son rôle dans le développement de la société civile".
De son côté, le bâtonnier des avocats de Sidi Bel Abbes, Me Salah Badreddine, a indiqué que le projet préliminaire de la loi organique sur les associations s’inscrit dans une nouvelle vision visant à renforcer les mécanismes relatifs à l'activation des associations et à promouvoir leur rôle dans la société, notamment en les impliquant dans la gestion des affaires publiques.
Il a précisé que "les dispositions du projet préliminaire de cette loi organique visent à garantir le droit constitutionnel de créer des associations et à approfondir le processus démocratique".
Il est à noter que cette rencontre régionale, qui s’est tenue à la Maison de la Culture Kateb Yacine, a réuni des acteurs de la société civile et des associations des trois wilayas de Tlemcen, Saïda et Sidi Bel Abbes, ainsi que des participants de l’Université Djilali Liabes et du Barreau des avocats de Sidi Bel Abbes.
Un résumé du contenu du projet préliminaire de la loi organique sur les associations a été présenté, accompagné de propositions pour enrichir le projet.