Politique française à la dérive : Mélenchon fustige la fuite en avant néocoloniale de Macron contre l’Algérie
Dans un paysage politique français gangrené par la nostalgie coloniale et une hostilité à peine voilée envers l’Algérie, la voix de Jean-Luc Mélenchon résonne comme un rare éclair de lucidité. Le leader de La France insoumise a livré une analyse au vitriol de la politique de l’Élysée, qualifiant la « stratégie du choc » menée […]

Dans un paysage politique français gangrené par la nostalgie coloniale et une hostilité à peine voilée envers l’Algérie, la voix de Jean-Luc Mélenchon résonne comme un rare éclair de lucidité.
Le leader de La France insoumise a livré une analyse au vitriol de la politique de l’Élysée, qualifiant la « stratégie du choc » menée contre notre pays de manœuvre stérile et vouée à un échec retentissant.
Dénonçant sans détour « l’agressivité » pathologique des dirigeants français, Mélenchon pulvérise l’illusion d’une quelconque efficacité de leur politique.
Dans une publication sur son blog, il met à nu les ressorts de cette posture belliqueuse : une pitoyable et dangereuse résurgence des « funestes illusions du passé ».
« Le temps des colonies et de la suprématie européenne est révolu à jamais, et c’est une bonne chose », assène-t-il, un rappel cinglant adressé directement à un président Macron qui semble rêver d’un retour à une époque que l’Histoire a définitivement condamnée.
Humilié et chassé de la majeure partie du continent africain, l’Élysée, dans un geste de dépit, choisit de s’en prendre à l’Algérie. Mélenchon décrypte cette fuite en avant : « Macron a décidé d’emboîter le pas aux provocations de son ministre de l’Intérieur contre l’Algérie ».
Il prévient que la « Macronie », en poussant à la rupture avec le Maghreb, commet une faute historique, poussée par des « élites dirigeantes à l’horizon limité » et des « lobbies aux calculs étroits » qui se moquent de l’avenir du peuple français.
Le leader de LFI rappelle une vérité fondamentale que Paris s’obstine à ignorer : « Il n’y a pas d’avenir durable pour la France sans le Maghreb, ou contre lui et ses peuples ». Il souligne les liens indéfectibles — familiaux, culturels, économiques — qui unissent nos peuples, bien au-delà des manigances politiciennes d’un gouvernement aux abois.
S’alignant sur les positions de la droite la plus réactionnaire incarnée par Bruno Retailleau, Macron s’engage dans une voie de « violence insupportable » qui ne sèmera que « revers et blessures ».
M.Mélenchon rappelle alors une leçon amère de l’Histoire que les locataires de l’Élysée feraient bien de méditer : depuis 1830, l’Algérie a toujours été le « mirage fatal » des rêves de puissance des dirigeants français en mal de légitimité. Leur quête obsessionnelle d’une « gloire perdue » sur notre sol s’est toujours soldée par un « échec cuisant ».
Et comme un avertissement final à ceux qui s’imaginent pouvoir faire plier l’Algérie, Jean-Luc Mélenchon rappelle un fait historique que nul ne peut contester : la résistance du peuple algérien a commencé dès la première heure de l’invasion et ne s’est jamais éteinte jusqu’à la victoire de 1962. Une leçon de dignité et de résilience qui, visiblement, n’a toujours pas été comprise à Paris.