Le ministère palestinien des Affaires étrangères a de nouveau appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités face à la poursuite des agressions sionistes dans la bande de Ghaza, en imposant un cessez-le-feu immédiat et en mettant un terme à l’évacuation de force des Palestiniens, ainsi qu’aux tentatives sionistes d’annexer la Cisjordanie occupée. «Le Conseil de sécurité de l’ONU est tenu face à la poursuite des agressions sionistes dans la bande de Ghaza d’adopter les résolutions onusiennes pertinentes en la matière et de mettre en œuvre les récentes conclusions de la Conférence internationale sur la question palestinienne insistant sur la solution à deux Etats», a souligné, hier, la diplomatie palestinienne dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa. A cet égard, le ministère a exprimé sa profonde inquiétude face à l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU quant à la poursuite de l’obstruction par l’entité sioniste de l’aide humanitaire destinée à Ghaza. «Le rôle du Conseil de sécurité est déterminant dans la sauvegarde des vies de plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Ghaza, qui vivent dans une spirale infernale de meurtres, de famine, de soif et de privation de médicaments, de soins et de tous les droits humains fondamentaux. Tout cela, dans un contexte de prolongation continue et délibérée de l’agression sioniste, au service de divers intérêts et agendas politiques», a clamé le ministère. La diplomatie palestinienne a averti que «l’ajournement de l’arrêt immédiat de l’agression sioniste servira les plans de déplacement forcé du peuple palestinien». Depuis le 2 mars 2025, les forces d’occupation ont fermé tous les points de passage, empêchant l’entrée des aides alimentaires et médicales dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression sioniste génocidaire depuis octobre 2023.
Manel L.