Premier Colloque arabe sur "La langue arabe dans les médias" : la place de la langue arabe dans les composantes de l'identité nationale soulignée
ALGER - Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, cheikh Mohamed Maamoun Al Kassimi Al-Hoceini, a souligné, mardi à Alger, la place de la langue arabe en tant que l'une des composantes essentielles de l'identité et de l'unité nationales. Dans son allocution à l'ouverture des travaux du premier Colloque arabe sur "La langue arabe dans les médias", cheikh Al Kassimi a réaffirmé que la langue arabe constitue "l'un des principaux facteurs de l'unité nationale, un élément fondamental de la souveraineté et de l'indépendance ainsi que l'une des composantes de la personnalité algérienne". Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr a ajouté que la langue arabe "n'est pas uniquement un composant linguistique, mais un vecteur culturel et moral à travers lequel s'est façonnée l'identité d'une nation et se sont forgés ses concepts". Dans ce contexte, cheikh Al Kassimi a appelé les médias à "assumer un rôle éminent envers la langue arabe", estimant que "l'enjeu aujourd'hui n'est pas de recourir à une rhétorique affectée, mais de développer de nouveaux styles adaptés à l'ère de l'évolution rapide, respectueux de l'intelligence du récepteur et capables de redonner à la langue sa valeur expressive et éducative ". Il a salué l'appel lancé par le ministre de la Communication pour l'élaboration "d'une charte arabe pour la promotion de la langue arabe dans les médias", soulignant que l'Algérie "de par sa position, son expérience et ses institutions, est en mesure de réhabiliter le discours arabe en Afrique". Lors de ce colloque, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a été honoré, ainsi qu'une élite de figures éminentes du monde médiatique et culturel, tant algériennes qu'arabes. A cette occasion, l'ancien ministre de l'Education, Ali Ben Mohamed, la princesse et écrivaine koweitienne Souad al-Sabah, la journaliste et auteure libanaise Saada Allaw et le rédacteur en chef du journal égyptien "Alyoum Assabaa", Akram El-Kassas ont été distingués en reconnaissance de leur contribution à la préservation et à la promotion de la langue arabe dans l'espace médiatique et culturel arabe. La cérémonie a été marquée par la remise du "Bouclier de la langue arabe" et de cadeaux symboliques représentant le costume traditionnel algérien (caftan et burnous). Cette première édition du colloque vise à "encourager le débat professionnel sur la place de la langue arabe dans les médias traditionnels et numériques, et à renforcer son rôle dans la formation de la conscience arabe, notamment face aux défis de la mondialisation et des technologies", selon les organisateurs. Le programme prévoit des séances débat sur des questions fondamentales liées à la langue arabe dans la presse, la révision linguistique et l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la rédaction, avec la participation d'enseignants et d'experts d'Algérie, d'Egypte, de Tunisie et du Liban. La deuxième journée sera ponctuée par l'organisation d'ateliers sur la présentation médiatique en langue arabe et la révision linguistique, encadrés par des journalistes algériens. A la clôture des travaux, une séance débat sera animée sur les défis de la langue arabe à l'ère du numérique. Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane avait présidé mardi l'ouverture du premier Colloque arabe sur "La langue arabe dans les médias", placé sous le thème "Réalités et perspectives", en annonçant son institution comme manifestation annuelle.


ALGER - Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, cheikh Mohamed Maamoun Al Kassimi Al-Hoceini, a souligné, mardi à Alger, la place de la langue arabe en tant que l'une des composantes essentielles de l'identité et de l'unité nationales.
Dans son allocution à l'ouverture des travaux du premier Colloque arabe sur "La langue arabe dans les médias", cheikh Al Kassimi a réaffirmé que la langue arabe constitue "l'un des principaux facteurs de l'unité nationale, un élément fondamental de la souveraineté et de l'indépendance ainsi que l'une des composantes de la personnalité algérienne".
Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr a ajouté que la langue arabe "n'est pas uniquement un composant linguistique, mais un vecteur culturel et moral à travers lequel s'est façonnée l'identité d'une nation et se sont forgés ses concepts".
Dans ce contexte, cheikh Al Kassimi a appelé les médias à "assumer un rôle éminent envers la langue arabe", estimant que "l'enjeu aujourd'hui n'est pas de recourir à une rhétorique affectée, mais de développer de nouveaux styles adaptés à l'ère de l'évolution rapide, respectueux de l'intelligence du récepteur et capables de redonner à la langue sa valeur expressive et éducative ".
Il a salué l'appel lancé par le ministre de la Communication pour l'élaboration "d'une charte arabe pour la promotion de la langue arabe dans les médias", soulignant que l'Algérie "de par sa position, son expérience et ses institutions, est en mesure de réhabiliter le discours arabe en Afrique".
Lors de ce colloque, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a été honoré, ainsi qu'une élite de figures éminentes du monde médiatique et culturel, tant algériennes qu'arabes.
A cette occasion, l'ancien ministre de l'Education, Ali Ben Mohamed, la princesse et écrivaine koweitienne Souad al-Sabah, la journaliste et auteure libanaise Saada Allaw et le rédacteur en chef du journal égyptien "Alyoum Assabaa", Akram El-Kassas ont été distingués en reconnaissance de leur contribution à la préservation et à la promotion de la langue arabe dans l'espace médiatique et culturel arabe.
La cérémonie a été marquée par la remise du "Bouclier de la langue arabe" et de cadeaux symboliques représentant le costume traditionnel algérien (caftan et burnous).
Cette première édition du colloque vise à "encourager le débat professionnel sur la place de la langue arabe dans les médias traditionnels et numériques, et à renforcer son rôle dans la formation de la conscience arabe, notamment face aux défis de la mondialisation et des technologies", selon les organisateurs.
Le programme prévoit des séances débat sur des questions fondamentales liées à la langue arabe dans la presse, la révision linguistique et l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la rédaction, avec la participation d'enseignants et d'experts d'Algérie, d'Egypte, de Tunisie et du Liban.
La deuxième journée sera ponctuée par l'organisation d'ateliers sur la présentation médiatique en langue arabe et la révision linguistique, encadrés par des journalistes algériens.
A la clôture des travaux, une séance débat sera animée sur les défis de la langue arabe à l'ère du numérique.
Le ministre de la Communication, Mohamed Meziane avait présidé mardi l'ouverture du premier Colloque arabe sur "La langue arabe dans les médias", placé sous le thème "Réalités et perspectives", en annonçant son institution comme manifestation annuelle.