Projet de lois organiques sur les associations : plusieurs propositions formulées dans les wilayas du centre

TIZI-OUZOU - Les représentants des organisations de la société civile des wilayas du centre, qui ont participé samedi, aux réunions consultatives préparatoires à l’avant-projet de loi organique sur les associations, organisées par l’Observatoire national de la société civile, ont formulé plusieurs propositions visant à améliorer leur rôle et leur implication au sein de la société. Lors de ces réunions abritées par les wilayas de Boumerdes, Djelfa, Ain Defla, Blida, Tizi-Ouzou et Boumerdes, les participants ont formulé des propositions afin d’enrichir l’avant-projet de lois pour qu’il soit plus conforme aux aspirations de la société. A Boumerdes, les participants à la rencontre qui a regroupé des organisations de la société civile des wilayas de Boumerdes, Alger et Bouira, ont insisté sur l’importance d’adapter l’avant-projet de loi organique sur les associations pour suivre l’évolution de la société algérienne. Lors de cette rencontre marquée par la présence du membre de l’Observatoire Hocine Khelid, les participants ont aussi proposé la création d'une plateforme numérique et d'un numéro d'identification national pour les associations ainsi que la numérisation de la gestion et du suivi des associations en plus de la réduction du délai d’étude des dossiers de création des associations. A Djelfa, les représentants du mouvement associatif de cette wilaya et de ceux de Médéa qui ont participé à la rencontre présidée par Abdelmalek Ben Laâouer, ont souligné l’importance de résoudre dans le cadre la loi, toutes les questions qui peuvent entraver le rôle du mouvement associatif comme acteur important dans le processus développement durable. Rappelant que la Constitution et les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont consacré la démocratie participative et accordé une place de choix aux associations et aux acteurs de la société civile pour être des partenaires incontournables dans la prise de décision "cette rencontre a pour objectif d'écouter ces acteurs et leurs attentes concernant le projet de loi", a noté M. Khelid. Les participants à la rencontre organisée à Ain Defla et ayant regroupé les membres de la société civile de cette wilaya et de celle de Chlef ont insisté sur la nécessité de soutenir financièrement les associations dans leurs différentes activités, ainsi que l’introduction, dans le projet de loi, d'articles juridiques permettant aux associations d'autofinancer leurs différents projets. Les participants ont aussi demandé l’introduction d’articles qui permettrait aux associations concernées de se constituer partie civile dans les affaires en relation avec la protection de l’environnement et du patrimoine culturel, de réduire, à moins de 30 jours, le délai de réponse aux demandes de création ou de renouvellement d’associations et l'organisation de stages de formation pour les associations dans différents domaines. A Blida, ou plus de 200 associations ont pris part à la rencontre, les participants ont notamment débattus des volets relatifs à la création d’associations, la diversification des sources de financements afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à même d’améliorer l’implication du mouvement associatif au sein de la société.   La rencontre a été aussi l'occasion pour faire part des préoccupations et des attentes, dont celles liées à la mise à disposition des associations de locaux. A Bejaia la rencontre a été l’occasion de mettre en relief les aspirations de la société civile et les contraintes qui s’opposent ou contrarient son épanouissement et l’efficacité de son action. "Dans son expérience, il a été relevé des contraintes qui limitent son action, particulièrement en termes de liberté d’initiatives. Désormais, les choses changent", a assuré le représentant de l’observatoire national de la société civile, Moussa Sobhi, qui en appelle à "plus de création, d’innovation, et d’émulation, mais aussi à l’accompagnement requis", soulignant à ce titre, avec insistance, la participation des associations dans la prise de décision. Il a mis en avant, à ce titre, l’expérience et le potentiel du mouvement associatif qu’il y a lieu de capitaliser pour apporter des réponses aux aspirations de la collectivité nationale dans une démarche de démocratie participative. Dans ce sillage, il ne manquera pas de relever, la volonté des pouvoirs publics d'accompagner avec vigueur ce processus. A Tizi-Ouzou, les associations participant à la rencontre organisée au niveau de la salle de cinéma Djurdjura ont souhaité la consécration dans la nouvelle loi de l'élargissement du rôle des associations, et de la société civile en général, dans la participation à la gestion des affaires publics, serait-ce, à titre consultatif, pour permettre aux pouvoirs publics de bénéficier de leur expérience et leurs constats sur le terrain.  

Jan 25, 2025 - 19:04
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Projet de lois organiques sur les associations : plusieurs propositions formulées dans les wilayas du centre

TIZI-OUZOU - Les représentants des organisations de la société civile des wilayas du centre, qui ont participé samedi, aux réunions consultatives préparatoires à l’avant-projet de loi organique sur les associations, organisées par l’Observatoire national de la société civile, ont formulé plusieurs propositions visant à améliorer leur rôle et leur implication au sein de la société.

Lors de ces réunions abritées par les wilayas de Boumerdes, Djelfa, Ain Defla, Blida, Tizi-Ouzou et Boumerdes, les participants ont formulé des propositions afin d’enrichir l’avant-projet de lois pour qu’il soit plus conforme aux aspirations de la société.

A Boumerdes, les participants à la rencontre qui a regroupé des organisations de la société civile des wilayas de Boumerdes, Alger et Bouira, ont insisté sur l’importance d’adapter l’avant-projet de loi organique sur les associations pour suivre l’évolution de la société algérienne.

Lors de cette rencontre marquée par la présence du membre de l’Observatoire Hocine Khelid, les participants ont aussi proposé la création d'une plateforme numérique et d'un numéro d'identification national pour les associations ainsi que la numérisation de la gestion et du suivi des associations en plus de la réduction du délai d’étude des dossiers de création des associations.

A Djelfa, les représentants du mouvement associatif de cette wilaya et de ceux de Médéa qui ont participé à la rencontre présidée par Abdelmalek Ben Laâouer, ont souligné l’importance de résoudre dans le cadre la loi, toutes les questions qui peuvent entraver le rôle du mouvement associatif comme acteur important dans le processus développement durable.

Rappelant que la Constitution et les orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ont consacré la démocratie participative et accordé une place de choix aux associations et aux acteurs de la société civile pour être des partenaires incontournables dans la prise de décision "cette rencontre a pour objectif d'écouter ces acteurs et leurs attentes concernant le projet de loi", a noté M. Khelid.

Les participants à la rencontre organisée à Ain Defla et ayant regroupé les membres de la société civile de cette wilaya et de celle de Chlef ont insisté sur la nécessité de soutenir financièrement les associations dans leurs différentes activités, ainsi que l’introduction, dans le projet de loi, d'articles juridiques permettant aux associations d'autofinancer leurs différents projets.

Les participants ont aussi demandé l’introduction d’articles qui permettrait aux associations concernées de se constituer partie civile dans les affaires en relation avec la protection de l’environnement et du patrimoine culturel, de réduire, à moins de 30 jours, le délai de réponse aux demandes de création ou de renouvellement d’associations et l'organisation de stages de formation pour les associations dans différents domaines.

A Blida, ou plus de 200 associations ont pris part à la rencontre, les participants ont notamment débattus des volets relatifs à la création d’associations, la diversification des sources de financements afin d’ouvrir de nouvelles perspectives à même d’améliorer l’implication du mouvement associatif au sein de la société.  

La rencontre a été aussi l'occasion pour faire part des préoccupations et des attentes, dont celles liées à la mise à disposition des associations de locaux.

A Bejaia la rencontre a été l’occasion de mettre en relief les aspirations de la société civile et les contraintes qui s’opposent ou contrarient son épanouissement et l’efficacité de son action.

"Dans son expérience, il a été relevé des contraintes qui limitent son action, particulièrement en termes de liberté d’initiatives. Désormais, les choses changent", a assuré le représentant de l’observatoire national de la société civile, Moussa Sobhi, qui en appelle à "plus de création, d’innovation, et d’émulation, mais aussi à l’accompagnement requis", soulignant à ce titre, avec insistance, la participation des associations dans la prise de décision.

Il a mis en avant, à ce titre, l’expérience et le potentiel du mouvement associatif qu’il y a lieu de capitaliser pour apporter des réponses aux aspirations de la collectivité nationale dans une démarche de démocratie participative. Dans ce sillage, il ne manquera pas de relever, la volonté des pouvoirs publics d'accompagner avec vigueur ce processus.

A Tizi-Ouzou, les associations participant à la rencontre organisée au niveau de la salle de cinéma Djurdjura ont souhaité la consécration dans la nouvelle loi de l'élargissement du rôle des associations, et de la société civile en général, dans la participation à la gestion des affaires publics, serait-ce, à titre consultatif, pour permettre aux pouvoirs publics de bénéficier de leur expérience et leurs constats sur le terrain.