Rapport choc d’Amnesty International : Boeing, Palantir, Lockheed Martin, HD Hyundai … ces complices du génocide palestinien
Dans un réquisitoire implacable publié le 18 septembre 2025, l’organisation de défense des droits humains Amnesty International a nommément désigné 15 multinationales, dont des géants américains de l’armement et de la technologie, comme étant directement complices des crimes de l’entité sioniste. Un document accablant qui dissèque « l’économie politique » permettant le génocide à Gaza, l’occupation et […]

Dans un réquisitoire implacable publié le 18 septembre 2025, l’organisation de défense des droits humains Amnesty International a nommément désigné 15 multinationales, dont des géants américains de l’armement et de la technologie, comme étant directement complices des crimes de l’entité sioniste.
Un document accablant qui dissèque « l’économie politique » permettant le génocide à Gaza, l’occupation et le système d’apartheid en Palestine.
Alors que plusieurs pays dans le mondes s’élèvent pour exiger la fin de l’occupation sioniste des territoires palestiniens, le constat est amer et la situation sur le terrain, apocalyptique.
C’est dans ce contexte de mépris total du droit international par l’entité sioniste qu’Amnesty International a publié un rapport détonant, qui met en lumière non seulement les auteurs directs des crimes, mais aussi et surtout l’écosystème économique mondial qui les rend possibles.
Intitulé « L’économie politique qui permet le génocide, l’occupation et l’apartheid », ce document n’est pas une simple condamnation de principe.
Il est une mise en accusation en règle d’États, d’institutions et d’entreprises qui, par « leur complicité, leur soutien ou leur passivité délibérée », ont choisi le profit au détriment de la vie et de la dignité du peuple palestinien.
Une « Liste de la Honte » Internationale
Le cœur du rapport est une liste non exhaustive mais extrêmement révélatrice de 15 entreprises dont les activités contribuent directement aux violations systématiques du droit international.
Cette liste lève le voile sur un réseau de complicité qui transcende les frontières et les secteurs.
Les marchands de mort américains sont en tête de liste où figurent les mastodontes de l’industrie de la défense américaine, Boeing et Lockheed Martin.
Le rapport documente l’utilisation de bombes et de systèmes de guidage JDAM fournis par Boeing dans des frappes aériennes illégales ayant décimé des familles entières à Gaza.
De son côté, Lockheed Martin fournit les avions de combat F-16 et F-35, colonne vertébrale des bombardements incessants sur l’enclave martyre.
Du côté de l’arsenal sioniste, les trois plus grandes compagnies d’armement de l’entité, Elbit Systems, Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries (IAI), sont logiquement pointées du doigt pour leur rôle central dans l’équipement de l’armée d’occupation.
Pour ce qui est de la technologie mise au service de l’apartheid, le rapport expose comment des entreprises technologiques de pointe sont devenues des rouages essentiels de l’oppression.
La société américaine Palantir Technologies fournit des services d’intelligence artificielle utilisés pour le ciblage militaire à Gaza.
L’entreprise chinoise Hikvision et la firme israélienne Corsight fournissent des technologies de surveillance et de reconnaissance faciale qui renforcent le contrôle et la ségrégation des Palestiniens.
Aussi, le constructeur ferroviaire espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF) est épinglé pour sa participation au projet de tramway de Jérusalem, qui vise à consolider l’annexion de la ville et à faciliter l’expansion des colonies illégales.
Le conglomérat sud-coréen HD Hyundai fournit les engins de chantier utilisés pour les démolitions de maisons palestiniennes, tandis que la compagnie des eaux israélienne Mekorot orchestre une gestion discriminatoire des ressources hydriques au détriment des Palestiniens.