Ravagée par plus d’un an d’agression israélienne Ghaza : «Il est grand temps d’instaurer un cessez-le-feu immédiat»

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a affirmé qu’il était grand temps d’instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et demandé qu’un soutien total soit apporté d’urgence à l’aide humanitaire vitale destinée à la population de l’enclave palestinienne, ravagée par plus d’un an d’agression génocidaire sioniste.
S’exprimant à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée le 29 novembre, M. Guterres a déclaré lundi soir dans son message : «Chaque année, en ce jour, la communauté internationale exprime sa solidarité à l’égard du peuple palestinien et de son aspiration à vivre dans la dignité et la justice, et à jouir de ses droits, notamment le droit à l’autodétermination. Cette année, c’est une journée particulièrement douloureuse, car ces objectifs fondamentaux semblent plus lointains que jamais». «Pourtant, plus d’un an après, Ghaza est en ruine», a-t-il poursuivi, avant de déplorer le martyre de plus de 43 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression sioniste contre le territoire palestinien le 7 octobre 2023. «La crise humanitaire s’aggrave de jour en jour. C’est épouvantable et inexcusable», a-t-il dit. Pendant ce temps, en Cisjordanie occupée, y compris El-Qods, «les opérations militaires (sionistes), l’expansion des colonies, les expulsions, les démolitions, la violence des colons et les menaces d’annexion infligent davantage de souffrance et d’injustice au peuple palestinien», a relevé le SG de l’ONU. Et de souligner : «Il est grand temps d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et de mettre fin à l’occupation illégale du Territoire palestinien, illégalité d’ailleurs confirmée par la Cour internationale de Justice (CIJ) et l’Assemblée générale». «Il est grand temps de progresser de manière irréversible vers la solution de deux Etats, conformément au droit international et aux résolutions des organes de l’ONU», a-t-il ajouté. «Je demande qu’un soutien total soit apporté d’urgence à l’aide humanitaire vitale destinée au peuple palestinien, notamment celle que fournit l’UNRWA, qui représente une bouée de sauvetage irremplaçable pour des millions de Palestiniennes et de Palestiniens», a encore souligné M. Guterres.
«L’Organisation des Nations unies continuera de se tenir aux côtés du peuple palestinien et de défendre son droit inaliénable de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité», a-t-il conclu. Par ailleurs, le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 44 249 martyrs et 104 746 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué, hier, les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis trois massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 14 martyrs et 108 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

La Turquie restera aux
côtés de la Palestine jusqu’à sa libération
La Turquie se tiendra aux côtés de la Palestine avec «toute sa force et tous ses moyens» jusqu’à ce que la Palestine soit «pleinement libérée», a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
«Ce que la Turquie fait pour la Palestine, pour Ghaza et pour le Liban va bien au-delà de ce qui est visible», a déclaré M. Erdogan lors d’une conférence de presse à l’issue d’une conférence ministérielle. «Depuis 14 mois, une guerre particulièrement sanglante et extrêmement dangereuse se déroule juste à côté de la Turquie, même si certains persistent à l’ignorer», a-t-il dit.
La Turquie a déployé des efforts pour appeler les organisations internationales, en particulier les Nations unies, à prendre «des mesures coercitives pour faire cesser l’agression sioniste» qui «s’est désormais propagée en Syrie et dans d’autres pays», a déclaré le président turc.
Meriem B.